Ce matin accompagné de Gérard Mével, je suis allé me rendre mieux compte des problèmes que m’avait présenté l’autre semaine l’association de sauvegarde du pays fouesnantais.
Avec plusieurs membres de l’association, cartes en main, au pied des falaises de la pointe de Beg Meil on mesure mieux les aberrations de la proposition faite par le maire de Fouesnant et le préfet.
C’est notamment vrai à la pointe du sémaphore, au pied d’une très belle propriété privée, où le projet prévoit de creuser des escaliers dans la falaise, et la construction de perrés sur le domaine public maritime.
Par ailleurs, j’ai pu constater qu’une servitude permettant de rejoindre le littoral à partir du chemin creux n’était toujours pas en état de laisser le passage ; un grillage en travers, sectionné récemment et une végétation exubérante et non entretenue, témoignent d’une forte opposition des riverains !
Ainsi, l’application du droit collectif de la servitude du littoral continue à se heurter à l’annexion par quelques uns de cette côte magnifique.
Bien comme cela Monsieur Sarkozy viendra en vacances chez Mr Bolloré!
La valorisation rigoureuse des chemins côtiers et leur réalisation sur des lieux qui doivent être ouverts au public constituent une orientation vers un loisir gratuit ouvert à tous.
ça peut être une bonne application du post-matérialisme.