Rencontre avec les anciens salariés d’ODE. Depuis vendredi dernier, ils sont dans une situation sociale d’une totale absurdité.
Ils étaient employés par une société qui a perdu un marché. En vertu d’une loi intelligemment protectrice, le conseil des prud’hommes de Quimper a imposé à l’entreprise qui l’a gagné de les réembaucher. Or depuis le jugement, ces salariés n’ont aucun contact avec la nouvelle direction.
Cela revient à estimer que le jugement n’a aucune force. Ce n’est évidemment pas acceptable. Dès lundi, je vais chercher à joindre madame Nathalie Abguillerm, gérante d’Atlan’tech société domiciliée à Brest. Je n’imagine pas ne pas y parvenir bien que les journalistes écrivent depuis quelques jours que « la société choisit de ne pas s’exprimer »…
Naturellement en parallèle, je vais me rapprocher du président du conseil de prud’hommes et du préfet du département. Sans compter la direction d’ERDF pour qui ces salariés au final relevaient les compteurs.
il y a plus de 10ans maintenant , un collègue syndicaliste me dit ceci: nous avons gagné au conseil d’état et bien malgré cela ,nous n’obtenons toujours pas raison!
c’était dans le secteur de la Pèche ! le jugement s’imposait au préfet au directeur du travail et aux patrons , mais niet !
Alors il fallait une police des travailleurs pour faire respecter un jugement de la plus haute juridiction de France?
Ou peut-être une armée? Pourquoi-pas , les puissants en on bien une !
J canevet à raison, il y a de multiples cas. C’est toujours laissé au pouvoir discrétionnaire de celui qui doit l’appliquer s’il le veut bien
Si cettesociété ne respecte pas les lois est-ce une cause de nullité du contrat passé entre elle et une société de service public contrôlé par l’état?
C’est une question que je pose?
En gros, l’état souhaite-t-il faire respecter LES lois et les décisions judiciaires?
Effectivement, lorsque nous réglons consommations et autres frais qui s’adjoignent à tout facture EDF, nous cautionnons ces pratiques sans en avoir eu le choix. EDF délègue à des structures privées le relevé des compteurs dont la qualité est plus que médiocre. Nous ne pouvons leur en vouloir puisque l’élément structural du contrat de délégation s’adosse à une logique d’économie budgétaire, la société privée choisie n’en est pas forcément redevable. Nous sommes finalement sur le principe « en avoir pour nos frais ».
Les salariés peuvent même être eux-mêmes victime de ce libéralisme effrenné. Le changement d’un EPIC en SA en serait-il l’étiologie ? Les corrélations sont saillantes tout de même
justement jérome, le pb est que le principe appliqué ne consiste absolument pas dans l’application de la matrice » en avoir pour nos frais »