Hier en rentrant de Paris, j’ai croisé sur la voie express des agriculteurs qui convergeaient vers Pont de Buis pour s’y rassembler et déverser symboliquement leur lait collecté dans un champ.
Qu’y répondre ? Trois choses simples : maintenir des quotas laitiers réactifs et flexibles, construire une politique efficace de régulation des marchés agricoles et agir pour une agriculture durable et diversifiée sur tout le territoire européen.
Ce sont des orientations mais elles peuvent se concrétiser. En effet, le « bilan de santé de la PAC », établi fin 2008, dégage de considérables marges de manœuvre budgétaires pour que la France puisse soutenir ses éleveurs laitiers par le biais du FEADER, le second pilier de la PAC.
Il faut donc demander au Gouvernement de mettre immédiatement à profit cette opportunité pour sauver des milliers d’exploitations de la faillite et de la disparition. L’attribution de ces aides devra se faire de la manière la plus transparente possible, en y associant les Conseils régionaux.
Mais bien plus que des aides, c’est d’une véritable politique de régulation publique dont l’agriculture a besoin. Je sais que Jean-Yves Le Drian dans la mesure de ses moyens s’emploie à convaincre à Bruxelles. Je ne doute pas non plus que les parlementaires bretons européens y apportent leur contribution.
Pourvu que la Commission accepte de reconsidérer sa position dogmatique sur la libéralisation des marchés agricoles.
Après avoir été la risée de toute la France, notre Ségolène est en passe d’être la risée du monde!!!!!!!!!!!!!!!
http://www.youtube.com/watch?v=jllxcGO-yKg&feature=player_embedded
Perso, j’aime bien la remarque:
« çà doit être la home page d’une garderie d’enfants »
Continue à nous faire rire comme çà, Ségo!
Face à la crise du lait : Faire revivre la PAC !
Acheter à bon marché pour vendre chère voilà la devise des libéraux économiques.
Dire non à l’économie impériale!
Aujourd’hui nous sommes confronté à une grave crise existentielle agricole généralisé causé par une vague de libéralisme depuis la fin des année 70, entrée de l’a Grande Bretagne de le marché commun, imposition puis disparition de quotas, concurrence directe avec des producteurs de pays du sud à bas salaire, sans droits sociaux et sans infrastructures.
Dictées par la « modernité » et les inévitables évolutions du monde, les libéraux Europeéens souhaitent faire l’économie d’une dépense inutile, la PAC et faire entrer l’agriculture dans le rang des marchés libres et soi disant non faussés.
Il faut rompre la règles du jeu
et redonner sens à la Politique Agricole Commun
Nous avons beaucoup entendu de gens s’indigner face à l’égoïsme de la PAC. M. Barnier en pleine émeute de la faim à du justifier cette politique d’auto suffisance alimentaire.
On oublie souvent de dire que c’est la politique agricole commune européenne qui a permis de sortir l’Europe de tout risque de famine et a permis à l’ Agriculteur d’avoir un niveau de vie décents!
L’homme politique qui a capitulé face aux pouvoir de l’argent depuis trop longtemps doit s’inspirer du travail de De Gaulle et d’Adenauer en faveur du monde agricole et de la population en générale, afin de trouver une issu par le haut à la crise actuelle. Une politique guidée par la rechercher du bien commun.
Les objectifs de la politique agricole commune ont pour but :
- d’accroître la productivité de l’agriculture en favorisant le progrès technique, en assurant le développement rationnel de la production agricole ainsi qu’un emploi optimum des facteurs de production, notamment de la main-d’œuvre ;
- d’assurer ainsi un niveau de vie équitable à la population agricole, notamment par le relèvement du revenu individuel de ceux qui travaillent dans l’agriculture ;
- de stabiliser les marchés ;
- de garantir la sécurité des approvisionnements ;
- d’assurer des prix raisonnables dans les livraisons aux consommateurs ».
Il est temps que toutes les révoltes particulières donnent naissance à un projet commun révolutionnaire!
David C.
david.cabas.over-blog.fr
Face à la crise du lait, nous pouvons peut-être nous interroger sur la réelle représentativité de la FNSEA, et surtout sa capacité à nourrir les intérêts des industriels et des grands distributeurs aux détriment de ceux des agriculteurs et des consommateurs.
Le ministre est-il le ministre de l’agriculture ou le ministre de la FNSEA ?
Il faudra aussi que l’on s’interroge sur les pratiques quasi-mafieuses de ce syndicat qui conduit à l’échec toutes les politiques de l’eau en Bretagne avec les résultats que l’on sait.