Ce soir, je recommence mes réunions de bilan de mandat. La première aura lieu à la MPT de Kerfeunteun à 18 h 30 et la seconde dans la foulée à 20 h 30 dans la MPT de Langolen.
L’objectif est identique à celui poursuivi en juin et en juillet : rendre compte de mon action, développer un regard sur le bilan législatif, évoquer les prochains textes, dialoguer sur l’actualité politique.
Ces rendez-vous sont naturellement ouverts à tous. Et la matière pour nourrir nos échanges ne manquera pas : le projet de budget marqué par la détérioration des comptes publics explicable par l’inertie de la politique fiscale menée par le Gouvernement et l’effondrement des recettes, le changement de statut de La Poste, le déficit massif de la sécurité sociale…
Bien évidemment, nous aborderons aussi les dossiers de la circonscription : l’impact de la crise sur l’emploi, la montée des précarités, les conséquences de la réforme territoriale, les difficultés de l’agriculture.
St Evarzec, Landudal, Clohars-Fouesnant seront les prochaines réunions.
LA RECHERCHE UNIVERSITAIRE SERAIT-ELLE CONTRAIRE A L’ETHIQUE MILITAIRE?
Le mardi 13 et le mercredi 14 octobre s’est réuni au Fort de Charenton le Conseil d’enquête statuant pour avis sur la nature de la faute disciplinaire qu’aurait commise le Chef d’Escadron Jean-Hugues Matelly, officier de gendarmerie et chercheur associé au CESDIP du CNRS. On pouvait craindre une sanction sévère et en effet le Conseil d’enquête s’est prononcé pour la radiation de l’officier : un gendarme (et par extension tout agent public) ne pourra donc plus penser différemment de sa hiérarchie et de l’autorité politique et surtout le faire savoir jusqu’à s’exposer au risque d’être exclu.
Il est reproché à cet officier supérieur, âgé de 44 ans, contrôleur de gestion pour la région Picardie, ancien rapporteur à la Commission des recours des militaires, commandant de la compagnie de Blois en 1998, excellemment bien noté par sa hiérarchie, sorti major de sa promotion, de formation universitaire, juriste, docteur et chercheur associé en Sciences Politiques et auteur de nombreux articles, romans et ouvrages (notamment un dernier livre intitulé « Police. Des chiffres et des doutes » qui aborde la question du traitement et de l’usage des statistiques en matière de délinquance), d’avoir publié le 30 décembre 2008 un article sur Rue 89.com intitulé La gendarmerie enterrée, à tort, dans l’indifférence générale et de s’être exprimé le lendemain sur Europe1 en critiquant le rapprochement Police/Gendarmerie et, comme le relève la DGGN, « se dispensant ainsi de l’exigence de loyauté et de neutralité liée à son statut militaire ». Rappelons aussi que Jean-Hugues Matelly, qui avait déjà fait l’objet de procédure disciplinaire, s’était exprimé le 23 octobre et le 12 novembre 2007 sur la conduite de la politique sociale au sein de la gendarmerie sur RTL et avait signé un éditorial de nature revendicative publié dans l’Essor, journal corporatif des personnels de la gendarmerie.
Si on peut parfaitement défendre le principe de la totale soumission d’un gendarme qui reste assujetti de manière permanente à son statut et qui ne peut avoir d’activités annexes (notamment celles de chercheur) qui l’exonéreraient de son obligation de réserve et de loyauté, il n’en demeure pas moins qu’aucune autorité hiérarchique ne doit s’autoriser à analyser les travaux de recherche de Jean-Hugues Matelly «au regard des sanctions disciplinaires encourues ».
Si Jean-Hugues Matelly reste bien gendarme, et donc à ce titre soumis à une obligation de réserve aussi drastique soit elle, ses travaux ont été reconnus par le monde universitaire à leur juste valeur et c’est une évidence et c’est une règle fondamentale dans toute société démocratique de rappeler que des travaux scientifiques ne peuvent être ni déloyaux ni contraires à une quelconque déontologie professionnelle si tant est qu’ils ne sont ni diffamatoires ni attentatoires à l’ordre public. Quelle autorité peut-elle s’arroger le droit de décider que tel comportement, que telle parole ou que tel article est contraire aux libertés universitaires ?
C’est donc maintenant au Président de la République et à lui seul (seul compétent en matière de radiation des cadres) que revient le droit d’entériner définitivement l’avis du Conseil d’enquête, avis qui ne pourra pas laisser indifférents les chercheurs en Sciences Humaines pour qui une telle décision représenterait une réelle atteinte à leur liberté.
Jean-Yves Fontaine,
Sociologue et juriste,
chercheur au CERReV
http://www.unicaen.fr/recherche/mrsh/pagePerso/2077697
Bravo pour ce bel effort de « compte rendu » de votre action. Je ne pourrai pas venir mais ma femme viendra certainement, lors des prochaines réunions.
Juste un point : pourriez vous demander au porte parole du PS de répondre à M. Lefebvre – votre cher ex « collègue » au discours si distingué -concernant les « privilèges » de Mme AUBRY dans sa défense (stupide) de M. Jean SARKOZY.
Comme le rappelle « jules » sur son site « diner room » :
« Si l’on ne peut contester que Martine Aubry soit la fille de Jacques Delors, il sera tout d’abord observé que ce dernier n’a pas été Président de la République.
On notera ensuite qu’à 23 ans, elle cirait les bancs de l’Ecole nationale d’administration après une maîtrise en économie et l’Institut d’études politiques. Le désormais candidat à la Présidence de l’EPAD a pour titre une première année de droit et deux échecs aux examens de la deuxième année.
Note aux profanes : cette deuxième année donne des rudiments de droit civil des contrats et de droit administratif, toutes choses utiles lorsque l’on se dispose à présider un organisme public d’aménagement d’un quartier d’affaires. Donnons cependant acte à Jean Sarkozy de connaître le programme de première année. On y suit en Sorbonne un cours de droit de la famille fort édifiant sur le devoir de secours entre parents. Une leçon semble-t-il bien apprise.
Mais revenons à Martine Aubry que nous avions laissé rue de l’université. Elle en sorti pour travailler en ministère. Une affectation qui résulte de la liste des postes ouverts aux diplômé de cette noble institution. Une affectation au reste fort commune, au regard des très élitistes Conseil d’État, Inspection des finances, et Cour des comptes. Une affectation, surtout, qui ne doit rien à la faveur paternelle. Jacques Delors, à l’époque, exerçait comme professeur d’économie à l’université Paris Dauphine.
Ce n’est en 1991 que Martine Aubry commence sa carrière ministérielle. Dût la galanterie se récrier, on mentionnera son âge : quarante et un ans. A cette époque, Jacques Delors présidait la commission européenne. Une noble fonction sans lien avec la composition d’un gouvernement que l’on voudra croire empreinte de l’influence du Président de la République d’alors.
Et si Martine Aubry n’avait pas alors, connu de mandat électif, il en va aujourd’hui, au sein du gouvernement, de Christine Lagarde ou de Frédéric Mitterrand.
Bref, Martine Aubry dut sa première nomination à son rang de sortie à l’ENA. Un parcours tout ce qu’il y a de méritocratique en somme, et conforme aux principes dégagés par le Président de la République dans son discours sur la réforme du lycée.
— Cela voulait dire : “désormais, ce qui compte en France pour réussir, ce n’est plus d’être ‘bien né’ : pour réussir, il faut travailler dur, et avoir fait la preuve, par ses études, par son travail, de sa valeur”.
Principe de justice, mais en même temps, principe d’efficacité : car quel meilleur critère que celui du savoir et de la compétence pour désigner ceux qui doivent exercer des responsabilités ?
On ne saurait mieux dire… »
http://dinersroom.eu/3412/la-defense-de-jean-sarkozy-par-frederic-lefebvre-cave-canem/
Je pense toujours que Mme Aubry doit démissionner à cause des fraudes qui entachent le parti…Mais je ne lui ferais pas un mauvais procès pour cela.
En revanche, afin que M. Lefebvre ne sorte pas l’affaire à la presse, peut être pourrait on commencer à faire le ménage au PS. Dénoncer le népotisme de droite et cultiver celui de gauche n’est pas nécessairement très cohérent politiquement. Et en politique, rien n’est pire, aux yeux des électeurs, qu’un élu qui fait sienne l’affirmation suivante « faites ce que je dis, pas ce que je fais ».
http://www.authueil.org/?2009/10/15/1465-nepotisme-socialiste
Si le PS veut un autre destin que le Titanic, il faudrait commencer par être crédible…Et il ne saurait l’être si ces élus critiquent des pratiques qu’ils tolèrent sinon encouragent en leur sein. Question de crédibilité. Et la crédibilité, c’est la clé pour que le PS remonte un peu dans l’estime des Français.
Entre un pouvoir nul et qui agit arbitrairement et un parti d’opposition qui dénonce ce qu’hypocritement il admet fort bien, les Français feront nécessairement le choix le plus sûr. Le PS sait qu’il y a des élections prochainement ?
Bravo pour ce travail remarquable !
Si seulement cela pouvait pousser tes collègues à en faire autant !
Port-Louis (56)
Ils sont sourds, apparemment, çà arrange tout le monde, à la direction du parti s’opposer pour s’opposer … Çà deviens saoulant … Même si Jean Jacques fait un super boulot, je me demande ce qu’il fait dans ce panier de crabe Solférinesque … Çà en deviens ridicule …
J’en suis arrivé à une conclusion, les élus du nord de la France se battent pour garder leurs intérêts persos et leur baronnie … Çà me gave, il reste deux ans et demi et a ce rythme on va se recoller Sarko pour 5 ans de rab, au pire, le FN !!!! Quand est-ce qu’ils vont se réveiller ?
Bon dimanche à toutes et tous