Je vous donne rendez vous ce soir à 18 h 30, à la maison communale de Saint Evarzec, salle n°1 ou à 20 h 30 à Landudal à la MPT pour deux nouvelles réunions de bilan de mandat.

Jeudi prochain, deux autres rencontres sont programmées. La première à Clohars-Fouesnant, dans la salle socio-culturelle située derrière la mairie à 18 h 30. Et la seconde, à 20 h 30 à Quimper, à la nouvelle MPT de Penhars.

Si l’ambition est de présenter mon action de député, je suis naturellement disponible pour évoquer l’actualité : que ce soit la grève à Pôle Emploi ou la préparation des élections régionales dans le Finistère.

Evidemment, mais cela va sans doute mieux en le précisant, ces réunions sont ouvertes à tous !

16ème numéro de ma petite lettre d’information publiée chaque mois.

Comme à l’habitude, j’évoque tout d’abord les dossiers sur lesquels je porte en ce moment mon attention. Sans surprise, c’est la préparation de la loi de financement de la sécurité sociale qui arrive en tête. Avec un déficit annoncé de 30 milliards d’euros comment ne pas en faire une priorité ?

Puis je reviens sur mes derniers votes. « Pour » la résolution déposée par mon groupe qui visait à inciter le gouvernement à saisir l’Assemblée d’un projet permettant l’organisation de référendum d’initiative partagée. « Contre »  le texte qui libéralisait les jeux d’argent sur Internet.

Enfin, je publie les réponses obtenues  des ministres. En l’espèce ici, notamment celle de Mme Alliot-Marie sur la réforme des tribunaux des affaires de sécurité sociale qui concernait Quimper.

Si vous souhaitez le mois prochain, la recevoir directement, il vous suffit de m’envoyer un mail : [email protected]

http://www.dailymotion.com/videoxaurnpAujourd’hui, toute la journée, au Centre des Congrès de Mescoat à Landerneau, la fédération du PS réunit une “rencontre fédérale militante”

Marc Coatanéa m’a demandé d’y animer un des quatre ateliers sur le thème “La France vue par l’UMP, décryptage et analyse”. Je vais naturellement m’y livrer d’autant que l’animateur de l’atelier sera Bruno Grall !

En parallèle, Marylise Lebranchu et Alain Queffelec interviendront sur “Réalités et défis pour les collectivités locales : comment renforcer la démocratie territoriale ?”, Pierre Maille sur “La république a-t-elle encore besoin d’élus ?” et François Marc sur “Comment les collectivités locales peuvent-elles acccompagner les mutations économiques et sociales“.

Puis l’après midi, nous recevrons Jean-Yves Le Drian pour un débat autour du thème “Nos territoires en danger“. En apéritif, je vous propose ce film réalisé par le PS.

J’avais décidé de ne rien écrire aujourd’hui. Comment parler de l’actualité quand les images d’hier sont encore puissantes ?

Mais je viens de lire l’interview que Mme Alliot Marie donne au Figaro-Magazine. J’ai d’abord cru à une erreur quand j’ai découvert sa phrase “la castration physique des délinquants sexuels se pose” mais après relecture c’est bien “physique” qui figure dans son texte…

Prenant acte de cet hommage au Moyen Age, pourquoi demain ne pas discuter de l’amputation de la main pour les voleurs et de l’autre main pour les voleurs récidivistes (dans le respect des principes qui gouvernent la loi sur les « peines-planchers ») ou de l’ablation de la langue pour les escrocs voire du prélèvement du foie pour les conducteurs sous l’empire d’un état alcoolique ?

L’intervention de la Garde des Sceaux n’est pas dérisoire. Elle traduit en fait une conception caricaturale et abjecte du traitement de la délinquance sexuelle. C’est ni plus ni moins que le fantasme malsain d’une justice d’élimination qui tend progressivement à défigurer notre droit pénal.

Il s’agit en somme, comme avec la « rétention de sûreté », de renoncer à l’effort de réinsertion en ciblant le corps du condamné. Ainsi, pour ceux qu’ils considèrent comme « irrécupérables », les idéologues de l’élimination n’ont d’autre projet que l’enfermement préventif, potentiellement perpétuel, ou la mutilation définitive.

Au fond, ces reculs de civilisation expriment la frustration de ceux qui n’ont jamais pu se résoudre à l’abolition de la peine de mort.

Pour certains, Auschiwtz est une histoire, pour d’autres, c’est leur histoire, mais pour moi ce jour c’était notre histoire à tous.

A l’invitation du grand rabbin Haïm Korsia, aumonier général israélite de l’Armée de l’Air, j’ai découvert ce camp et celui de Birkenau. Ce fut un voyage dans le temps, au tréfonds de l’âme et au coeur de la conscience humaine.

J’y suis arrivé avec des questions et je suis reparti avec une immense interrogation : pourquoi ?

J’ai vu en ces lieux l’horreur, l’effroi, la peur mais également le courage, la force et l’espoir.

Dire que ce qu’ont fait les nazis est inhumain pour marquer à quel point c’est insupportable est faux, car c’est précisément parce que ce sont des humains qui ont fait cela à d’autres humains que cela nous pose un problème encore insurmontable.

Reste que sans le comprendre, nous pouvons en tirer des enseignements et notamment le fait qu’il est commandé de se souvenir des victimes de peur que périsse leur mémoire.