Mois après mois, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi continue d’augmenter inexorablement.
En novembre on vient d’apprendre l’augmentation de 26 800 demandeurs d’emploi pour les catégories A, B et C. Nous en sommes, depuis le début de l’année, à une hausse de 19,7 %.
Si on y ajoute la forte croissance des sorties de Pôle emploi pour entrer en stage (+ 14,9%), alors il faut un culot d’acier pour prétendre comme le fait que le gouvernement que la France est sur la voie de la sortie de crise !
En sus, ces chiffres sont évidemment sous-estimés. Par exemple, les salariés victimes d’un licenciement économique bénéficiant d’un contrat de transition professionnelle ou d’une convention de reclassement personnalisée n’apparaissent pas dans ces chiffres puisqu’ils sont considérés comme « stagiaires de la formation professionnelle »…
Face à cette situation dégradée, les socialistes ne cessent de proposer : prolonger de 6 mois la durée d’indemnisation sur la base de 80 % du salaire ; étendre les contrats de transition professionnelle à l’ensemble des bassins d’emploi et de porter la durée d’indemnisation à deux ans ; et augmenter le coût des licenciements pour les entreprises qui versent des dividendes ou rachètent leurs propres actions.