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Archives mensuelles : janvier 2010
19ème lettre d’information
19ème numéro de ma modeste lettre d’information que vous pouvez recevoir directement en m’envoyant un simple courriel ou en cliquant ici.
Au menu d’abord la réforme de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) évidemment conduite au nom d’un « processus de modernisation ». En fait, il s’agit surtout d’inciter les personnels à donner toujours plus avec toujours moins de moyens. Sur la région Bretagne – Pays de la Loire – Normandie, 120 emplois seront ainsi détruits entre 2009 et 2011.
Entre autres conséquences, à Quimper une unité éducative d’activités de jour fermera en septembre. Comment peut-on ensuite évoquer la quête d’une efficacité accrue dans la prise en charge des mineurs ?
Vous y trouverez aussi quelques éléments sur la reconnaissance aux avocats de la possibilité de contresigner un acte sous seing privé, la proposition de loi relative aux délais de paiement des fournisseurs dans le secteur du livre que nous venons d’adopter et enfin sur le projet de loi organisant la concomitance des renouvellements des conseils généraux et des conseils régionaux auquel nous nous sommes opposés.
Derniers voeux
Dernières cérémonies de vœux. Ce matin à Quimper, puisque la tradition veut que la ville chef lieu soit la dernière à organiser cette cérémonie, et ce soir à Landudal à la suite du report de la manifestation pour raison d’intempérie d’il y a 15 jours.
Dans les deux communes, les maires ont dressé des bilans et dessiné des perspectives dans un environnement assez brumeux : des finances locales toujours incertaines du fait des décisions gouvernementales, un contexte économique fragile lié à la persistance de la crise, des conséquences sociales probables,…
Mais dans chaque mairie, les élus font face. Je trouve d’ailleurs largement injuste le procès que dresse le Président de la République à l’encontre des élus locaux. Je note d’ailleurs au passage que lorsque la droite dominait régions et départements, aucune voix ne s’élevait pour les condamner…
En sus, présentés comme trop nombreux, comme coûtant chers à la collectivité nationale, bref presque comme des parasites, cette charge populiste est aux antipodes de la réalité.
Travaillant avec eux au quotidien, je veux, à l’inverse, dire combien ils sont le gage de la démocratie et de l’efficience. Diminuer leur nombre n’apportera aucune économie. C’est le ministère de l’Intérieur lui-même qui a indiqué que le montant de leurs indemnités équivalait à 0,12 % des budgets locaux !
Voeux de l’OPAC
Vœux de l’OPAC de Cornouaille ce soir et l’occasion pour moi de revenir sur une interpellation de l’Association des Paralysés de France.
Une loi, bien modeste dans ses objectifs, a organisé dans notre pays « l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » le 11 février 2005. Pourtant le 17 mai 2006, un décret modifiant le code de la construction et de l’habitation lui prévoyait des dérogations sur l’accessibilité des bâtiments neufs.
Le conseil d’Etat a annulé partiellement ce décret le 21 juillet 2009 plongeant dans l’expectative des structures comme l’OPAC qui voient une partie des terrains achetés potentiellement rendue impossible à la construction. Face à ce doute, j’ai interrogé le ministre pour connaître ses intentions.
Agissant ainsi, je ne cherche pas, comme semble le craindre l’APF à inciter le gouvernement à exonérer quiconque de ses obligations envers les personnes en situation de handicap. Je crois au contraire remplir ma mission de parlementaire attaché au développement du logement social, domaine dans lequel, à Quimper comme ailleurs, les besoins sont criants.
De textes en textes…
Longue journée et sujets variés.
D’abord l’étude en commission des lois de la loi dite LOPPSI 2 présentée par Brice Hortefeux. Débat étonnant, pour le ministre tout va bien : « depuis 7 ans la sécurité s’améliore dans ce pays, la délinquance est en baisse,… ». Pas un mot sur la suppression des effectifs de policiers et de gendarmes (- 9 121 emplois en 3 ans), silence sur la détérioration des relations qui se tendent entre les forces chargées de la sécurité et la population (les atteintes physiques et violentes contre les personnels de la police ont augmenté de 27 % en cinq ans), mutisme sur le fait que dans plus de huit cas sur dix, on ne retrouve pas les coupables des vols, …
Ensuite la poursuite dans l’hémicycle de la proposition de loi sur les « bandes violentes ». Rien à voir avec le paragraphe précédent sans doute mais sur ce cas d’espèce, pour l’UMP «la situation dans les quartiers difficiles se tend, les bandes mettent des endroits entiers en coupe réglée » d’où la « nécessité d’un texte pour s’adapter à la réalité évolutive de la délinquance ». Ce sera le 15ème en 7 ans…
Enfin, le passage aussi dans l’hémicycle, en même temps d’ailleurs que la commission des lois (il m’a fallu quitter cette dernière pour revenir à toute vitesse en séance) d’une proposition de loi déposée par Bernard Accoyer sur le « contrôle de l’action du Gouvernement et évaluation des politiques publiques« . Texte sans grand écho dans la presse ce qui est normal qui sera important pour les députés qui décident de contrôler vraiment le pouvoir éxecutif.
Journée normale à l’Assemblée quoi !
Moulin à paroles
Quand on est au pouvoir peut-on échapper à l’auto-satisfaction ? A écouter hier soir Nicolas Sarkozy, la réponse est, à l’évidence, négative.
L’équation était, il est vrai, impossible à résoudre. Comment parvenir à être convaincant alors que rien dans la vie quotidienne des Français ne pousse à l’optimisme ?
La croissance serait de retour ? Mais les pages des quotidiens ne parlent que de licenciements. La proposition – dix fois répétée – de faire des heures complémentaires ? Quel sens cela peut-il avoir pour un chômeur ? Sa dénonciation des banquiers qui ne font pas leur travail ou des traders et de leurs mirifiques bonus ? Intuitivement l’opinion sent bien qu’ils appartiennent plus à son monde qu’à l’artisan à qui il s’adresse ou à l’agricultrice qui emprunte pour nourrir ses enfants…
En fait, Nicolas Sarkozy paie la faute originelle de son quinquennat : le refus de la justice fiscale. Du Fouquet’s à Henri Proglio, du bouclier fiscal au soutien massif aux banques, le Président de la République n’a donné des signes qu’à ceux qui n’ont pas d’angoisse dans l’avenir.
Il peut bien, car l’homme n’est pas sans talent, manifester à tel ou tel de la compassion voire même une véritable solidarité, il n’en reste pas moins que le chef de l’Etat n’habite pas la même planète que ses interlocuteurs.