Voeux préfectoraux

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Vœux chez le préfet ce soir et beaucoup de monde comme tous les ans…

C’était surtout l’occasion d’y croiser bon nombre des représentants de l’Etat dans le département et d’évoquer les changements dus à la RGPP.

La fameuse révision générale des politiques publiques change en effet le fonctionnement de la préfecture. Cette réforme est théoriquement destinée à rendre l’organisation administrative de l’Etat plus proche et plus lisible, ce qui est une louable préoccupation.

Concrètement, dans le cas d’espèce, elle conforte le préfet dans son rôle de coordination interministérielle et aboutit à réduire le nombre de directions départementales.

Ainsi l’échelon départemental est désormais l’échelon de contact avec les usagers et de mise en œuvre des politiques publiques, sous l’autorité du préfet de département qui dispose désormais de trois nouvelles directions départementales interministérielles : la Direction départementale des territoires et de le mer (DDTM), la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) et la Direction départementale de la cohésion sociale (DDCS).

Mais cela découle aussi du souhait gouvernemental de ne plus remplacer un fonctionnaire de l’Etat sur deux partant à la retraite entre 2009 et 2011.

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5 réponses à Voeux préfectoraux

  1. seb dit :

    Je suis allé aux voeux. Que c’était lassant. Le maire était tout chagrin parce qu’il craint pour sa place. Le député a annoncé que tout irait mieux…Mais le président du département a dit qu’au contraire tout irait mal. Et de rappeler que lui aussi est sur un siège éjectable…Pas un mot pour les Français ! Que du « pauvre de nous, pauvres élus, qui allons devoir subir une élection (régionale) prochainement, ou bien qui allons perdre notre place » ! Quant au sénateur, fidèle à lui même…Il dormait ! (Ben oui, ne perdons pas les bonnes habitudes tout de même !)

    Autant dire que je suis rentré déprimé de ces « voeux » si décevants. Je ne croyais pas la chose difficile, mais apparemment les élus ont du mal à comprendre que leur auditoire a suffisamment de soucis dans sa propre vie, pour avoir encore de la place pour faire preuve de compassion.

    Concernant la RGPP, il serait bien que le PS – ou du moins quelques uns de ses membres – se fasse plus entendre, et cesse de taper uniquement sur le Gouvernement, pour critiquer le vrai pilote de cette casse sociale : l’Union Européenne.

    Trop souvent – pour des raisons qui me dépassent – le PS (l’ensemble des partis français) tape sur le Gouvernement, alors que le vrai responsable s’appelle les MEMBRES de l’Union Européenne. Le PS semble avoir peur de critiquer les politiques – et les recommandations à la France – desdits MEMBRES de l’Union Européenne. Comme s’il était dans l’incapacité de faire le distingo entre un idéal commun – l’Europe politique – et ceux qui dirigent la conceptualisation de cet idéal.

    Pourtant, on peut tout a fait aimer l’Europe politique (l’idée) et critiquer ceux qui sont à la tête de l’Union Européenne, surtout lorsqu’ils mettent à mal cet idéal. De la même manière qu’on peut aimer la France, la République – et je crois que vous les aimez l’une et l’autre sincèrement M. Urvoas – et dans le même temps ne pas être avare de critiques à l’encontre de ceux qui dirigent le pays, ou sont en charge de défendre la République…Surtout lorsqu’ils se rendent indignent de l’une ou de l’autre, sinon des deux à la fois.

    Dénoncer la conséquence, en ignorant superbement la cause, n’arrangera aucunement les choses. C’est d’autant plus stupide, car après les élus « socialistes » pleurent sur leur défaite européenne, sans se demander pour quelle raison, en dépit d’un climat social favorable, la « droite » sort victorieuse (même si tout est relatif, en raison de l’abstention record). Peut être parce que les citoyens, s’ils aiment l’Europe, n’apprécient pas du tout M. BARROSO, et qu’ils aimeraient que leurs élus nationaux ne soient pas à baver en permanence devant M. BARROSO parce que M. BARROSO c’est l’Europe. Avec ce raisonnement, il faudrait considérer que parce que M. SARKOZY c’est la FRANCE il ne faut surtout pas le critiquer, au risque de créer un désamour à l’égard de l’UE. C’est justement en ne faisant rien qu’on a accéléré ledit désamour à l’égard de l’Europe, alors que toutes les critiques à l’égard des MEMBRES politiques qui ont dirigé ou dirigent la France n’ont pas entamé l’amour que les Français portent à leur pays et à la République. 2002, 2005, et même le funeste 2007, sont là pour nous le rappeler.

  2. seb dit :

    Quelques petites choses que pourraient faire le PS :

    1. Clarifier la position du PS vis à vis du PSE : ce parti européen, qui se prétend « de gauche » vote systématiquement en faveur des projets funestes du sieur BARROSO. Il serait peut être bon de créer un vrai parti « de gauche » au niveau européen. Il a 60% d’abstentionnistes en France, lors des élections européennes. 60% d’électeurs à prendre…Si au niveau européen on se décide à construire un (vrai) parti de « gauche » !

    2. Demander le respect total du principe « un fonctionnaire sur deux non remplacé »…Autrement dit porter plainte devant le Conseil d’Etat pour violation de cette règle, lorsqu’il est question de l’Elysée et de Matignon, qui a preuve sont des administrations composées de fonctionnaires, donc soumises à la RGPP ! Demander aussi le respect de ce principe au niveau européen. La France a plus besoin de policiers, de postiers, d’agents municipaux, de juristes, de juges, etc. Que de diplomates qui font l’ambassade buissonnière à Bruxelles.

    3. Dénoncer le ridicule des « attentes » de la RGPP (un peu plus d’un milliard d’euros…Fourchette haute) et puisque le Gouvernement veut faire des économies, proposer une solution plus radicale et inédite, bonne pour la France mais aussi pour l’UE.

    Tout est expliqué là.
    http://www.dailymotion.com/video/x6vy8m_la-dette-publique-une-affaire-renta_news

    En résumé : il convient de réviser le traité de Maastricht (article 123 du traité de Lisbonne) pour permettre aux banques nationales et/ou à la BCE d’émettre de la monnaie (en vue de leur prêter de l’argent) à l’attention des Etats. (Chose réservée pour le moment aux banques privées depuis Maastricht)

    Que changerait la suppression – ou tout au moins la fin de l’interdiction pour les banques publiques (BDF ou BCE) de prêter aux Etats – de l’article 123 ? Tout !

    En effet, avec un prêt direct de la Banque Centrale aux collectivités, les intérêts de l’emprunt seraient revenus à la Banque Centrale (et donc, in fine, à la collectivité) NATIONALE ou EUROPEENNE…Alors qu’avec le système actuel – intérêts reversés aux banques privées (responsables de la crise) – la France a donné aux plus riches (des financiers responsables de la crise) plus de 1100 milliards d’euros (valeur 2006) d’intérêts entre 1980 et 2006. Et sincèrement cela me choque autrement plus que le bouclier fiscal, déjà indécent.

    Autrement dit, la dette publique cesserait d’être un problème en soi – et le Gouvernement ne pourrait plus s’appuyer dessus pour casser le social – car les intérêts (ce qui nous coûte le plus cher) serait reversé à la collectivité via la BDF ou la BCE – sur le même principe on a la Sécurité Sociale qui est créancière de l’Etat mais cela ne pose pas de problème puisque la Sécu c’est l’Etat – qui pourraient investir ces intérêts dans des projets ambitieux, européens (on ne cesse de dire que le budget de l’UE est insuffisant pour qu’elle mette en oeuvre toutes ses compétences) et français (pas besoin de « grand emprunt »). Mieux encore, la France retrouverait une liberté qu’elle n’a pas, à cause (en partie) de sa situation de quemandeuses auprès de certains pays (USA, Chine, etc.)

    Bien entendu, on continuerait de décompter les dettes contractées par l’Etat envers la BDF ou la BCE – le propos de la proposition des auteurs n’est pas de d’enlever de telles dettes au bilan – comme on le fait pour la Sécu. Et pour éviter tout laxisme étatique, les Etats membres pourraient être poursuivis par la Commission Européenne s’ils tardent à rembourser leur prêt, notamment pour des raisons électoralistes.

    Il ne s’agit pas non plus de remplacer un endettement visible et structuré par une simple émission monétaire. En effet, que le prêt au Trésor Public soit direct par la Banque Centrale ou non, car issu de crédits (demande de monnaie) par les banques commerciales, il y a bien une émission monétaire équivalente correspondante à l’origine.

    Il est seulement question ici, pour économiser le payement d’intérêts à des agents privés, remplacer un « endettement visible et structuré » auprès des détenteurs de capitaux, par un « endettement visible et structuré » auprès de la banque de France, quitte à encadrer les règles d’émission, par exemple au seuls besoins de financement des investissements, en conservant le financement du fonctionnement de l’Etat et des collectivités (y compris, si on veut, les amortissements) par les recettes fiscales.

    Le PS pourrait, pour commencer, demander qu’on fasse modifier l’article 25 de la loi du 3 janvier 1973 qui interdit au Trésor public d’être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France. En effet, un calcul simple montre bien que, sans le poids des intérêts sur la dette publique, les soldes des budgets seraient restés positifs pendant toute la période 1980-2005, sauf pour les années 1992 à 1996 et 2002 à 2005, au lieu d’être négatifs.

    Puis, puisqu’on est dans l’élan, demander que lors de la révision du traité de Lisbonne – çà tombe bien, on doit le réviser prochainement pour adopter la modification du nombre de parlementaires européens (et pour cela, il faut une révision constitutionnelle : Congrès de Versailles…Et la « gauche » a une minorité de blocage aussi bien au Sénat qu’à l’Assemblée…Je rappelle que sans cette révision, le PE ne pourra pas fonctionner, autrement dit l’UE se montrera « conciliante » si le PS se décide à conditionner son vote à la suppression ou la rectification de l’article 123) – on modifie l’article 123. Eventuellement, pour « amadouer » l’UE, la moitié des intérêts d’emprunt de chaque Etat membre pourront servir à compléter le budget européen (voilà un argument qui devrait faire mouche !!).

    Oui…Mais l’inflation ? Selon l’indice de l’INSEE, celle ci a augmenté de la manière suivante entre 1950 et 1959 : 9,4 / 16,4 / 12,3 / -1,7 / 0,0 / 0,9 / 4,5 / 2,8 / 15,1 / 6,9.

    Et entre entre 1960 et 1972, l’inflation a suivi annuellement les taux suivants : 3,2 / 3,3 / 4,8 / 4,8 / 3,4 / 2,5 / 2,7 / 2,7 / 4,5 / 6,4 / 5,2 / 5,7 / 6,2.

    Le fait de passer au traité de Maastricht, et surtout de s’imposer cette règle idiote – France, tu n’emprunteras qu’auprès des banques privées – a t il permis de lutter contre une inflation trop forte ?

    Il semble que non. En effet, l’inflation à partir de 1973 a été au dessus de
    8% jusqu’en 1984 ! Et si elle a diminué par la suite…Ce n’est pas parce que les Etats empruntaient auprès des banques privées, mais en raison :
    *du rôle de la BCE (qui peut toujours continuer à faire son job, dans le cadre d’un emprunt d’Etat auprès des banques publiques)
    *des effets de la crise pétrolière, dont la plus manifeste est bien sur le chômage de masse, qui a tiré les salaires à la baisse (il faut dire qu’avec sa politique immigrationniste, l’UE n’a rien arrangé) et donc peu favorisé la consommation, et donc l’inflation.

    J’espère que le PS aura le bon sens – car s’en est – de mettre fin à cette situation stupide. Et de donner, par la même occasion, un motif louable – rembourser la dette – au Gouvernement pour détruire le social.

    1176 milliards d’euros d’intérêts. C’est ce que nous avons payé en 27 ans (et nous continuons à raison de près 120 millions d’euros par jour, oui, par jour) aux déjà plus riches, qui d’ailleurs peuvent ainsi nous les reprêter à nouveau contre intérêt ! C’est un monde de fou !

    Mais cette monnaie qu’ils nous prêtent, elle est, comme 93% de la monnaie en circulation, issue de la création monétaire par les banques privées … monnaie évidemment payante bien que créée « ex nihilo », à partir d’une simple ligne d’écriture.

    Et ces 43 milliards par an sont l’équivalent de 240 airbus A350, ou de 3 portes-avions « Charles de Gaulle », ou de 40 000 belles villas sur la Côte d’Azur, ou de l’isolation (en comptant 10 000 euros par foyer) de 4 270 000 logements, ou un salaire net de 18000 euros annuel (salaire médian en France) à 2 380 000 personnes … mais on peut trouver d’autres exemples !

    Le recours à l’emprunt par l’État, qui pouvait se concevoir lorsque la monnaie était représentative d’une certaine quantité de métal (or ou argent) qui à un moment pouvait manquer dans les caisses de l’État, n’a maintenant plus aucune justification depuis que la monnaie est totalement dématérialisée.

    Entre 1980 et 2006, la dette a augmenté de 913 milliards d’euros, alors que nous avons payé 1176 milliards d’euros d’intérêts.

    Si nous n’avions pas eu à emprunter ces 913 milliards d’euros sur les marchés monétaires, c’est-à-dire si nous avions pu créer notre monnaie, faire exactement ce qu’ont le droit de faire les banques privées, la dette qui était de 229 milliards d’euros début 1980 serait totalement remboursée en 2006 grâce aux 263 milliards d’euros économisés et nous disposerions en plus d’un solde de trésorerie positif de 263 – 229 = 34 milliards d’euros. Tous ces chiffres sont évidemment en euros constants, valeur 2006.

    Donnons à la BCE – puisque parait il l’UE est une union d’Etats souverains (et un souverain a un premier pouvoir : celui de créer sa monnaie) – le pouvoir d’émettre toute la monnaie et de prêter aux différents acteurs de l’économie les sommes dont ils ont besoin pour leurs développements.
    Plus de 300 milliards d’euros d’intérêts, aux taux actuels, reviendront ainsi dans les caisses de la BCE qui pourra ainsi les redistribuer aux Etats de la zone !

    Adieu alors RGPP ! Et autres « réformes » stupides soient disants visant à limiter notre dette. (Elle a bon dos la dette)

  3. Que deviens la direction du travail ?

  4. paulo dit :

    On l’a remaniée Jacques…Pour un travail ou la concurrence libre et non faussée est le leitmotiv.En France jacques on ne travaille plus on pense,et on délocalise.
    Amitiés
    Paulo

  5. seb dit :

    « En France jacques on ne travaille plus on pense,et on délocalise. »

    Presque vrai. En France on capitalise les profits et on étatise les dettes. J’espère que le PS va redonner du sens au mot « socialisme » parce que, très sincèrement, le mot « social » n’a plus de sens dans « l’autre camp » et le mot « pragmatisme » non plus d’ailleurs.

    Ex ? Renault et les délocalisations en Turquie. Je ne comprends pas pourquoi le PS ne dénonce pas le coût de la prime à la casse. Si, effectivement, les Français ont joué le jeu – en s’adressant en premier lieu aux constructeurs « nationaux » – ils ignoraient que lesdits constructeurs…N’allaient pas « relocaliser » leurs productions.

    Il serait donc bien que le PS demande au Ministre de l’Industrie, qui proclame à tout va le succès de la prime à la casse, concrètement combien d’emplois EN FRANCE ou concernant des FRANCAIS ont été sauvé. Et combien d’emplois EN FRANCE ou pour des FRANCAIS (à l’étranger) cela a permis de construire.

    Et ces chiffres obtenus…Pourquoi la prime à la casse a t elle concerné des sociétés qui étaient toutes prêtes à accepter les aides étatiques, sans aucun effort de leur part. Bref…Pourquoi le contribuable FRANCAIS payent ils pour sauver des industries qui n’investissent pas dans notre pays, ne créent pas d’emplois en France ou pour des Français, voire plus largement des Européens ?

    Le 2 septembre 2008, Laurent Wauquiez avait frappé les esprits en déclarant :  » Il est hors de question de laisser des grands groupes comme Renault, qui ont des moyens, détruire des emplois dans des territoires français sur lesquels on a du mal à recréer des emplois et, en plus de ça, aller les transférer dans des pays comme la Roumanie, la Turquie ou la Chine », a asséné sur RTL le secrétaire d’Etat … / …

    « Il faut faire payer leurs responsabilités aux grands groupes, qui doivent assumer, et ne pas chercher à s’enfermer dans une logique défensive comme on l’a trop souvent fait dans les années 1980 pour aller chercher les emplois de demain » … / …  » Source Le Parisien

    Depuis, on l’a moins entendu sur le sujet, et on attend de sa part une réaction à la dernière annonce de Renault :

    « La Nouvelle Clio IV serait frabriqué en Turquie : « … / … C’était la troisième voiture la plus vendue en France en 2009. La Renault Clio devrait encore évoluer avec la Clio IV. Un nouveau modèle qui, d’après une information publiée par la Tribune ce vendredi, serait fabriqué en Turquie, sur le site de Bursa. Cette délocalisation se ferait alors au détriment du site de Flins dans les Yvelines qui, au premier semestre 2009, avait fabriqué 64.700 Clio III .. / …  »

    Rappelons que si les règles européennes interdisent toute « concurrence faussée ou non libre »…Dès lors qu’un Etat met la main à la poche, pour sauver l’emploi EN FRANCE, ou POUR LES FRANCAIS, on est naturellement en droit de demander ET DES EXPLICATIONS, et surtout le REMBOURSEMENT INTEGRAL DES AIDES avec DES INTERETS…Puisque c’est un CONTRAT entre les industriels et l’Etat qui a été conclu : de l’emploi EN FRANCE contre les aides. Si le contrat est rompu par l’un des partis, l’autre récupère ses billes…Et peut demander réparation, autrement dit des intérêts.

    Nicolas Sarkozy, annonçait des mesures spécifiques d’aide au secteur. Y figuraient l’instauration d’une nouvelle prime à la casse pour les véhicules de plus de dix ans et un projet de fonds d’investissement devant permettre de financer une restructuration de la filière. Il indiquait en outre que : « les filiales de crédit des deux grands constructeurs français, PSA et Renault, auraient accès au mécanisme de financements garantis mis en place par l’Etat pour les banques. Et :  » … / … la possibilité d’allonger, ainsi que de mieux rémunérer, le chômage partiel.

    Il précisait que  » … / … les entreprises qui délocalisent n’auraient pas accès à des aides publiques »- Source Le Monde

    Délocalisations qu’il avait d’ailleurs condamnées pendant sa campagne présidentielle : « Contre les délocalisations, je mettrai en oeuvre une politique industrielle, en choisissant les secteurs stratégiques sur lesquels concentrer nos efforts. Notre pays doit garder des usines../..  » Abécédaire des Propositions de Nicolas Sarkozy – Discours Charleville-Mézières (18/12/06)

    Que sont devenus toutes ces belles paroles ? Le PS va t il laisser l’équipe de bras cassés s’en tirer aussi facilement ? Après le fiasco de la grippe H1N1 (qui fait d’ailleurs l’objet d’une enquête au sein du Conseil de l’Europe) le nouveau fiasco industriel ?

    Apparemment…Renault n’a pas été « séduit » par la suppression de la taxe professionnelle…Ou craint l’apparition de celle de carbone ? (Toute aussi stupide) On peut se le demander…Puisque la décision de Renault a été clairement officialiser peu de temps après le rejet de la taxe carbone pour trop de présence de lobbies…Et la volonté gouvernementale de continuer à aller dans une telle usine à gaz…

    Au fait…Qu’attendent les parlementaires pour rappeler à Carlos Gohn que le premier actionnaire de Renault s’appelle la République française ?

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