Alors que les négociations s’enlisent à droite, l’Union se construit à gauche. Après le PCF, la semaine passée, cette semaine c’est Bretagne Ecologie qui a choisi le partenariat avec le PS.
Ce sont deux bonnes nouvelles. Elles sont d’ailleurs logiques, le PCF participe à l’exécutif de la région depuis la victoire de 2004 et compte dans ses rangs 3 vice-présidents dont Gaëlle Abily élue brestoise. Quant à Bretagne Ecologie, il s’agit d’une partie des élus écologistes qui appartenaient aussi à la majorité de gauche et qui n’ont pas souhaité suivre les Verts dans leur prise de distance avec le travail accompli en commun.
Ensemble, nous allons bâtir notre liste que Jean Yves Le Drian présentera samedi prochain lors d’une réunion publique à Rennes.
Vendredi, le conseil fédéral du PS – à l’unanimité – en a accepté le principe avec enthousiasme. Il a ainsi mandaté notre responsable départemental Marc Coatanéa pour que chaque formation soit représentée à la hauteur de son influence électorale mesurée sur la période 2004-2009, pour que la parité soit strictement respectée par chacun des partenaires (ainsi si le premier représentant du PCF est une femme alors celui de Bretagne Ecologie doit être un homme, etc..) et évidemment que si nous choisissions de fusionner avec une autre liste au soir du premier tour, tous les partenaires contribuent à cet élargissement.
Très bonne présentation de la situation, mais au prix de quelles gesticulations et sans être rassurés pour le second tour.
Nous sommes irresponsables de ne pas avoir pu faire en sorte que l’équipe sortante se représente unie dès le premier tour.
Les leçons de 2002 ne sont toujours pas tirées.
Le PCF est un parti plein d’avenir…. cela deplace les foules pour aller voter.
A quoi sert de gagner les elections locales quand 90 % du budget vient des dotations de l’Etat ? Le pouvoir c’est le President et l’assemblée nationale.
Le PS gère bien les regions et departement , pour les villes trop depensier à mon avis.
Au niveau national , quelle cacophonie : Aubry, Valls , Peillon, Royal.
Le régime présidentiel n’est pas encore compris ou digéré. 2012 est proche mais je ne miserais pas sur un socialiste si le Président se represente.
HEULIEZ à Cerizay(79)
Cette entreprise a-t-elle bien reçu les seize millions d’euros promis par son repreneur, Bernard Krief Consulting ?
Oui ou Merde ?
Va-t-on laisser courir jusqu’aux Régionales ?
PS: Ce mail permet de prendre acte pour la suite.
Lu dans « le Monde » :
« Echaudés par le cuisant échec aux européennes de 2009, les socialistes n’enfourcheront le thème du « vote-sanction » qu’en fin de campagne. »
Les « socialistes » ont donc si peu confiances dans leurs résultats au niveau régional, qu’ils se sentent obligés d’actionner un bouc émissaire ? On croit facilement en ceux qui croient en eux pourtant…Et sont capables de miser sur eux mêmes, sans avoir recours à des accessoires ! Il y a des élections régionales : ce sont les présidents des régions – et les élus locaux – qui doivent les gagner.
On dit assez souvent que M. SARKOZY ou/et l’UMP, instrumentalise les élections, en leur donnant une portée NATIONALE. Est il bien nécessaire – parce que Mme Aubry recherche un succès personnel – de NATIONALISER une campagne qui devrait être un moment opportun de défendre les résultats des régions et donc la gestion desdites régions par la « gauche » ?
« De même, ils ont pris garde de jeter trop tôt leurs forces dans la bataille ou de chercher à « nationaliser » les débats. »
C’est sans doute pour cela que…Mme Aubry a expliqué vouloir faire de 2010 « l’an I de la reconquête »…Et pour cela aussi qu’elle veut apporter « un éclairage national à la campagne régionale » ?
Le PS n’a pas besoin de « construire le succès ». Il est très souvent à portée de main. Le problème…C’est que les « socialistes » sont très forts pour se mettre des bâtons dans les roues eux mêmes !
Les Français sont appelés à dire ce qu’ils pensent de la gestion de leurs élus régionaux. Ils ne se prononceront sur celle du Gouvernement, et de « l’opposition » qu’en 2012…Quand il sera temps de faire intervenir la Nation.