Le gouvernement a publié son plan de lutte contre les algues vertes. Ce n’est pas un sujet nouveau, et quand j’étais conseiller régional, il faisait l’objet de réguliers débats lors de nos sessions.
Quatre principes résument l’action du Conseil régional.
1 – Il faut dire la vérité, tout refus de diagnostic objectif et scientifique serait néfaste pour tout le monde.
2/ Il ne faut pas d’anathème. Toute guerre civile verbale d’où qu’elle vienne ne servirait les intérêts de personne.
3/ Il faut s’en sortir ensemble par le haut et cela passera par un changement vigoureux des pratiques agricoles dans les bassins versants concernés, mais aussi par une sécurisation des agriculteurs et par un accompagnement identifié de chaque exploitation.
4/ le Premier Ministre a proposé une expérimentation dérogatoire sur les secteurs les plus touchés, la Région a toujours dit sa disponibilité, en partenariat avec l’Etat, pour partager l’indispensable plan d’actions, à condition que ce soit dans la transparence et dans une réelle co-responsabilité.
Il faut cependant rappeler que la Bretagne n’en serait sans doute pas dans la même situation si nos demandes répétées de compétence régionale sur l’eau et sur les aides agricoles européennes avaient été honorées.
La subsidiarité permet la responsabilisation, la proximité permet la lisibilité et l’action. On en revient finalement à la décentralisation : un Etat qui concentre devient incompétent et inefficace et, un jour ou l’autre, est obligé de l’avouer. Les algues vertes peuvent servir d’une bonne leçon de choses politique.
oui toute la vérité , le monde agricole , mais aussi (sans doute) les pratiques « jardinières » , les fosses spectique non conforme . tout cela doit-être mis sur la table !
Le 3 février, Bruno LE MAIRE et Chantal JOUANNO ont présenté en Conseil des ministres une communication concernant le plan d’action sur les algues vertes.
Ce plan répond à l’engagement pris par le Premier ministre lors de son déplacement à Saint-Michel-en-Grève le 20 août dernier. Il concerne les 23 bassins versants associés aux 8 baies à « algues vertes » identifiées dans le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin Loire-Bretagne.
Il poursuit 3 grands objectifs :
- Assurer une gestion irréprochable des algues vertes échouées ;
- Réduire les flux de nitrates vers les côtes ;
- Améliorer les connaissances sur ce phénomène.
- Le plan d’action sur les algues vertes sera mis en œuvre sous la responsabilité d’un comité de pilotage présidé par le préfet de la région Bretagne.
- Doté de 134 M€ sur la période 2010-2014, ce plan représente un effort exceptionnel qui traduit la solidarité nationale envers les collectivités locales et l’engagement fort du Gouvernement en faveur d’une agriculture durable.
CHIFFRES CLES
- 134 M€ : c’est le montant du plan d’action sur les algues vertes sur la période 2010-2014.
- 30 à 40% : c’est l’objectif de réduction des flux de nitrates d’ici 2015.
- 70 000 m3 : c’est le volume d’algues vertes ramassées certaines années sur le littoral breton.
Lors de son déplacement à Saint-Michel-en-Grève le 20 août dernier, le Premier ministre avait alors annoncé la mise en place d’une mission interministérielle chargée d’élaborer un plan d’action pour lutter contre la prolifération des algues vertes et protéger la population. C’est sur la base du rapport rendu par cette mission le 20 janvier dernier que le Gouvernement a adopté un plan de lutte contre les algues vertes pour la période 2010-2014.
Ce plan poursuit 3 grands objectifs :
Assurer une gestion irréprochable des algues vertes échouées en améliorant leur ramassage et leur traitement ;
Réduire les flux de nitrates d’au moins 30 à 40% en 2015 ;
Améliorer les connaissances sur le phénomène de prolifération des algues vertes et sur les moyens de leur valorisation.
Donc il n’yaura que les pratiques agricoles (c’est un gros morceau) qui seront sur la sellette , les touristes leur maison et leur fosses et leur jardin on ne touchera pas?