Rencontre hier, en fin d’après midi, avec une délégation de la FDSEA du Finistère, composée de producteurs de tomates du Léon.
Sujet de l’entretien : lever les freins au développement de la cogénération. Quesaco ? Et bien cela consiste à produire en même temps et dans la même installation de la chaleur (énergie thermique) et de l’énergie mécanique. Ainsi dans le cas de mes interlocuteurs, l’énergie thermique est utilisée pour le chauffage de leurs serres. Quant à l’énergie mécanique elle est transformée en énergie électrique et revendue à EDF.
Pour faire simple, il s’agit d’un investissement intéressant que le Grenelle de l’Environnement a d’ailleurs reconnu. Or actuellement des obstacles existent à son développement et il suffirait de deux décisions pour les supprimer.
Ainsi d’abord, que soit décidée une indexation totale du prix de rachat de l’électricité sur le prix du gaz pour sécuriser les projets actuels et futurs de cogénération. Et ensuite, que l’on puisse assouplir les contrats de rachat proposés par EDF, en maintenant une période prioritaire du premier novembre au premier avril mais en autorisant l’accès au marché libre pour le reste de l’année.
Je me suis engagé, dans le cadre du prochain débat sur le projet de loi « portant engagement national pour l’environnement » (dit le « Grenelle II« ) à tenter de faire supprimer ces freins.
Tu as raison de t’engager à faire lever ces freins, la cogénération à des débouchés agricoles , mais aussi ailleurs ? une usine à Quimperlé utilise ce procédé . Cela peut-être utile dans des zones ou su trouve un hopital , le quartier peut en profiter etc..
Le problème est surtout politique , car cela est de la décentralisation énergétique , et ça la France n’aime pas beaucoup. Rendez-vous compte une commune rurale qui produit elle même sont énergie sans passer par EDF elle loue simplement les cables électrique , le nucléaire est en danger !
Si en plus cette commune gère un parc éolien et fait du solaire , ses paysan du bio-gaz pour chauffer leur ferme . c’est-une révolution verte . Vivement quelle vienne !