C’est le paradoxe de la campagne que dirige madame la préfète Bernadette Malgorn.
Candidate imposée par le Chef de l’Etat, elle ne bénéficie d’aucun soutien de membres du gouvernement.
Certes, sur les 39 membres, Premier ministre compris, que comporte l’aréopage ministériel, 17 sont eux-mêmes candidats (dont 8 sont têtes de liste) et leur agenda est donc chargé. Mais d’autres battent la campagne en appui des listes UMP. C’est le cas de François Fillon (10 meetings programmés), mais aussi de Christian Estrosi ou de Roselyne Bachelot.
Et pourtant pas un n’a trouvé le temps de venir en Bretagne ! Pas même un obscur secrétaire d’Etat. On a juste repéré la venue de Xavier Bertrand le 27 février dernier dans les Côtes d’Armor, mais l’homme n’est plus une éminence gouvernementale.
Comment interpréter ce désert ? La crainte de voir son nom associé à une défaite ? La gêne sur les conditions dans lesquels Bernadette Malgorn a été nommée ? L’appréhension devant les méthodes autoritaires avec lesquelles est conduite la campagne de l’UMP en Bretagne ?
NB : photo empruntée au site du Mouvement populaire
Il me semble, mais avec l’age j’oublie, que Jospin avait affirmé alors qu’il était premier ministre, que le travail de ministre était un travail à plein temps.
Je trouve honteux cet investissement du gouvernement sur les régionales. Honteux.
J’espère que la gauche au gouvernement agira différemment.
Il me semble important de statuer qu’un ministre pour être candidat aux régionales ou cantonales, surtout pour prendre la tête d’une région ou d’un département, démissionne.
Il peut certes y avoir dans les partis pénuries de « personnel » politique. N’importe qui ne peut pas diriger une région ou un département, être député, directeur de banques, patrons de labos, ….
Mais, ….
RRR
http://twitpic.com/17ixhw
il vaut parfois mieux être seul que mal accompagnée…
En lien avec l’article d’aujourd’hui dans Ouest-France, comme quoi le Pays de Galles réussirait mieux que la Bretagne.
http://www.itrmanager.com/articles/101862/pays-galles-nouvel-eldorado-high-tech.html?key=5c7dd3b1f8dce164
sauf erreur de ma part, Christian Estrosi est ministre et Nadine Morano secrétaire d’état et tout deux on participé à la campagne sur le terrain avec Bernadette Malgorn. Mais je pense qu’une fois de plus le PS est tellement occupé à critiquer l’action du président de la république qu’il ne connait même pas les membres du gouvernement…
JJU, tu as tort, tirer sur les ambulances est indigne.
Tirer ainsi sur l’adversaire en perdition, m’a toujours conduit à penser à nos indignités:
*Qu’avons nous fait quand on était aux affaires pour les très pauvres, chez nous ou ailleurs ?
*Qu’avons nous donné aux salariés pauvres pour que Bach, Haendel et Mozart envahisent leur vie ?
* Qu’avons-nous risqué pour que les invisibles de notre monde surexposé aient leur seconde de réalité ?
effectivement je crois que vous vous trompez mr urvoas; n morano et c estrosi se sont déplacés en bretagne , respectivement les 7 mars et 28 janvier, pour soutenir b malgorn.
d’autre part, je ne crois pas que ce type d’arguments passionne les foules, y compris socialistes.
GD a écrit : « Mais je pense qu’une fois de plus le PS est tellement occupé à critiquer l’action du président de la république qu’il ne connait même pas les membres du gouvernement… »
Et si le Président de la République laissait le Gouvernement diriger la politique de la Nation, peut-être nous souviendrions-nous mieux de ses membres…
Très sincèrement, je ne vois pas l’utilité d’un Ministre, ou de Mme Aubry, pour « soutenir » un candidat. Que les maires s’investissent, là oui, cela peut être un poids important. Mais la direction d’un parti ou les membres du Gouvernement…Franchement ! Pour ma part, je m’en balance totalement !
Ce qui est regrettable, c’est que le PS ne demande pas en qualité de quoi telle ou telle personne, accessoirement membre du Gouvernement, ou conseiller de l’Elysée, vient soutenir un candidat.
Car à preuve du contraire, dès lors qu’un Ministre, Secrétaire d’Etat, Premier Ministre, sans parler de la personne du Président, vient soutenir un candidat – et les médias nationaux et locaux sont sans ambiguité là dessus – il va de soi que les frais afférents à leur visite doivent être financés par leur parti respectif. Non par le contribuable national.
Qu’en est il ?
ATTENTION…Précision : une telle demande devra, bien entendu, être précédé de sanctions à l’égard des élus du PS, qui ayant le fort désir de discréditer la formation, dépensent l’argent public pour faire leur comm !
Ainsi, M. Montebourg. Ignore t il que le pays est en difficulté ?
http://www.politique.net/2010030101-com-montebourg.htm
Si le brave Montebourg a des soucis d’argent, qu’attend t il pour faire valoir la décision du Conseil d’Etat ?
http://www.politique.net/2010011101-decentralisation-compensation.htm
Un peu d’exemplarité ferait du bien !
Et aussi…Serait il possible de mettre un petit peu de bon sens dans la tête des alliés « verts » ? Sincèrement, il y a urgence ! Parce que le programme d’Europe écologie c’est surtout : « et si on faisait une assemblée des notables » pour ne pas dire des not able ?
- « Des schémas directeurs régionaux de l’écologie sont nécessaires. Nous sommes favorables à une forme décentralisée d’organisation écologique des territoires. »
- « La transformation écologique de l’économie au niveau industriel, agricole et tertiaire suppose de penser la conversion des filières au niveau du bassin d’emploi et de vie régional. »
- « Vivre mieux et vivre ensemble, c’est vivre en toute liberté dans le respect et la confiance mutuelle (…) l’accumulation de ces maux urbains génère une « malvie » qui débouche souvent sur la peur de l’autre, du voisin, de l’étranger qu’on côtoie mais ne voit pas. »
- Et pour y répondre, la solution techno par excellence : la fameuse « table ronde » : « Pour la définition et la mise en œuvre de ce Pacte de solidarité, nous proposons la convocation de Tables Rondes régionales, espace de rencontre et de dialogue entre associations de quartier, travailleurs sociaux, formateurs et enseignants, entrepreneurs locaux, représentants de l’autorité publique, etc. »
- « Il s’agit d’identifier et mettre en contexte toutes les parties prenantes des politiques publiques, y compris l’environnement, et d’assurer que toutes les responsabilités politiques et économiques soient assumées, et non diluées. »
Super ! J’ai l’impression d’être au temps des plans quinquennaux de l’URSS !