Lors de la discussion de la loi pénitentiaire, j’avais défendu un amendement visant à rendre gratuit l’usage de la télévision dans les cellules.
En effet, aujourd’hui, les détenus se voient facturer la location d’un téléviseur et le prix varie d’un établissement à l’autre sans que personne ne puisse justifier les écarts parfois importants. C’est d’ailleurs vrai aussi pour tous les achats. Ainsi un rouleau de papier hygiénique coûte 17 centimes à Brest et 40 centimes à Vannes, un tube de dentifrice 91 centimes à St Brieuc et 2,25 à Rennes… Lisez l’article édifiant que le magazine « les Inrocks » vient de consacrer à cette situation.
Lors de nos débats, la Garde des sceaux avait fini par admettre que pour les condamnés à une longue peine, l’achat d’un téléviseur pouvait être permis. Il n’y avait aucune raison qu’ils paient une location pendant 15 ou 20 ans. C’était, m’avait-il semblé alors, une avancée.
Malheureusement, j’apprends que l’administration détourne ce principe en facturant le coût du « raccordement ». Et ainsi à Draguignan, les détenus se voient imposer une taxe de 20 euros quand au Muret elle n’est que de 9, 44 euros !
Un nouveau combat à mener. Avec un allié très dynamique : Robin des Lois.
A-t-on regardé du coté des appels d’offres des TV ?
Il y a des structures loi 1901 qui peuvent acheter un stock de postes à louer aux détenus à un juste prix….
31ème, bravo!
Si ça évite les débordements, pourquoi pas ?