L’Assemblée discute aujourd’hui du projet de loi NOME, ou Nouvelle Organisation du Marché de l’électricité.
Cette réforme marque un nouveau et dangereux pas vers l’ouverture des marchés de l’électricité à la concurrence, au risque de bouleverser les conditions de régulation d’un secteur pourtant vital.
EDF devra céder à ses concurrents près du quart de sa production d’origine nucléaire, sans contrepartie aucune – ni en termes d’investissements, ni en termes de sécurisation de la production. Ce projet aura sans aucun doute des répercussions lourdes de conséquences pour notre pays.
Il programme un renchérissement du prix de l’électricité qui aura pour seul effet d’alourdir la facture énergétique de nos concitoyens, de nos collectivités, et de mettre à mal la compétitivité de nos entreprises et l’attractivité de notre territoire, en faisant peser de graves menaces sur les investissements de long terme, la sécurité des approvisionnements et l’efficacité énergétique que nous devons viser.
Mes collègues défendrons pour le bien des générations futures, l’idée d’un service public de l’électricité qui place l’énergie au rang de bien de première nécessité dont l’accès et le traitement doivent faire l’objet de l’action publique.
Je suis heureusement surpris en lisant le dernier paragraphe. Je vois en effet cette proposition récemment détaillée ici : http://www.parti-socialiste.fr/communiques/le-gouvernement-fait-le-choix-de-la-precarite-energetique
Le document évoque, avec justesse, une politique passant par l’Europe. Néanmoins, quelle sera la politique nationale du PS, en l’absence (probablement) d’assentiment européen ?
Félicitations pour le travail de parlementaire.
Remarquable cette intervention de Francois Brottes dans l’Hémycicle.
http://www.francois-brottes.com/