Manifestation originale ce matin au Braden. L’association éponyme présentait sa vigne à vin plantée il y a 5 ans.
Il aura donc fallu cinq années pour que la première vendange produise son « Coteau ». Une belle démonstration de l’opiniâtreté des bretons Il n’était en effet pas écrit que Quimper puisse connaître un jour une « fête des vendanges » !
Les passionnés qui se sont lancé ce défi, autour de Pierre Collorec, ont donc réussi leur pari. Dorénavant, sur 22 ares s’étendent 628 plants de chardonnay, 220 plants de pinot gris et 10 de pinot noir plantés en lyre (les piquets forment un V) et la ville leur a accordé un « droit de vigne » de 40 ans.
Logiquement, ils viennent maintenant de s’attaquer au nécessaire chai dont ils ont besoin en retapant un vieux bâtiment de l’ancienne ferme du Braden située juste à côté de la vigne.
Evidemment, une dégustation était organisée. Bien que membre de l’association, j’ai passé mon tour, je ne bois jamais de vin !
C’est sympa pour le courage, c’est nul pour l’économie.
Il y a des sols et des climats particuliers dans le monde entier où l’on fait de bons vins à coup sûr.
Pour quoi vouloir en faire ailleurs ?
Je suis favorable à une « assurance tous risques des récoltes » à condition que l’on produise où l’on doit produire avec le plus de chance de réussite (les ricains font cela chez eux !)
Hubert
Question à Joseph GRAND:
Est-ce que vous avez goûté le Pinot Gris et le Coteau du Braden?
Avant de juger il faut d’abord goûter.
@Hubert LOISON dit : 13 juin 2010 at 12:01
Merci, mais je ne bois jamais de vin, mais je goûte parfois…
Je voulais juste dire que les moyens techniques qui permettent de faire tout partout, ont montré leurs limites dans toutes les politiques économiques conduite depuis Sicco Mansholt !