La loi doit renforcer les peines d’inégibilité quand les fautes ou fraudes sont caractérisées. Il faut vraiment être sur son petit nuage pour ne pas prendre conscience que la majorité des citoyens se détourne des politiques parce qu’elle a l’impression souvent justifiée que ce petit monde vit en vase clos et que l’objectif principal est de se protéger les uns les autres.
C’est vraiment si difficile pour un expert en droit de trouver le moyen de protéger les libertés fondamentales tout en essayant de moraliser de gré ET DE FORCE la vie publique ?
]]>Avoir raison, c’est aussi constater à quel point nos élus semblent vivre dans un autre monde : dans lequel ne dépare pas le velours rouge vif avec lequel vous avez choisi de valoriser votre propre image pour vous présenter vous-même sur votre propre blog : les ors désuets de cette République pré-gaullienne, faite entre gens de bien, pour le bonheur de tous.
Etre élu, c’est choisir ce qu’on fait de son mandat : ce que vous en faites comme ce que vous choisissez de ne pas en faire est ce sur quoi nous vous jugeons, à chaque instant.
]]>En revanche, ne faudrait il pas faire une proposition de loi, faisant obligation aux élus ou candidats condamnés – et qui n’ont pas payé leur peine – de le faire savoir ?
Trop souvent, un homme politique qui sent le roussi venir…Se présente à une élection ! Puis, une fois qu’il détient « l’onction démocratique » directe ou indirecte (généralement indirecte : cf M. MASSON par ex, sénateur « victime » de lui même en écriture de faux)…Il n’a plus qu’à invoquer son « immunité » pour ne pas être poursuivie par les tribunaux !
De la même façon, pour les candidats à la présidentielle, on apprend trop souvent PENDANT le mandat du candidat élu, et non AVANT sa candidature ou pendant la campagne, que ce dernier a été condamné ou tout au moins grandement suspecté d’avoir les mains sales.
Par conséquent, ne serait il pas possible d’interdire à tout candidat à l’élection, quelle qu’elle soit, de se présenter devant les électeurs…Tant que ses VERTUS, CAPACITES, et COMPETENCES, n’ont pas été clairement vérifiées ?
VERTUS : casier judiciaire vierge (s’il a un jour fraudé la SNCF ce n’est pas trop grave, si en revanche il a été condamné pour maltraitance sur mineur ou son épouse ou quelque chose d’aussi grave, il est absolument normal que 1) les électeurs en soient avertis ; 2) l’homme puisse prouver qu’il a changé, sans quoi l’entrée dans l’arène doit lui être interdite. Bon, en gros, les vertus doivent être les suivantes : honnêteté (le candidat paye des impôts, en France) ; probité (aucune condamnation grave : attention : je considère comme grave le fait d’avoir piqué dans les caisses de l’Etat….Et cela même s’il n’y a pas « enrichissement personnel » !), fidélité à la France
CAPACITES : il est évident que la France aurait tout à perdre si à sa tête (c’est à dire à la présidence mais aussi au Parlement sans parler du Gouvernement) elle a un « Charles VI le Fol » ou un « Charles IX » incapable de résister à une volonté trop forte. Ceux ayant des fonctions importantes dans notre pays, doivent donc être en capacité : de résister aux phénomènes de Cour, ne pas être trop influençable, être en capacité de faire preuve d’impartialité, et surtout avoir la capacité d’avoir tout leur tête…Et l’endurance physique qui va avec. Après, il y a évidemment les capacités juridiques : il faut être FRANCAIS.
COMPETENCES : parce que chaque élu doit incarner la France, il faut naturellement qu’il soit digne d’elle. D’où, à mon sens, la nécessité d’imposer quelques critères de base. 1) Savoir lire, écrire, compter. Le B.A ba, très utile. 2) Connaitre la France : en gros son Histoire, sa Géographie, sa continuité politique (le projet FRANCE) mais aussi avoir une bonne connaissance de la DDHC de 1789. 3) Ne pas être célibataire : je sais, c’est assez discriminant, mais je pense sincèrement qu’on ne peut pas assumer de grandes responsabilités sans avoir une épaule sur qui s’appuyer et une personne de confiance à qui l’on pourra dire ce qui nécessairement l’on ne saurait dire à d’autres. Ajoutons à cela que l’on a pu voir à quel point le « célibat » temporaire de l’actuel Président a eu des conséquences diplomatiques, pour éviter semblable situation. Sans aller exiger le « mariage », je pense que tout candidat à l’élection devrait, avant de se présenter, pouvoir s’apuyer, en cas de « victoire électorale » sur l’élu(e) de son coeur. Même si, bien évidemment, l’élu(e) du coeur, ne doit avoir aucune fonction au sein de la République, du fait de sa situation marital. Si il ou elle peut exercer des fonctions au sein de la République, cela doit résulter de ses propres mérites…Non d’un statut qui lui serait conféré par l’élu républicain….Officieusement ou officiellement.
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