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Archives mensuelles : juillet 2010
Encore la sécurité
Au coeur de l’été, ma casquette de secrétaire national du PS chargé de la sécurité est très sollicitée et je ne m’en plains pas. Au contraire.
Je découvre d’ailleurs les marottes des uns et des autres. Ainsi le Figaro qui m’a fait l’honneur de me contacter pour connaître la position des socialistes sur ce sujet. Mon interlocuteur souhaitait savoir si le PS avait fait son « aggiornamento » et si le conflit entre les « sécuritaires » et les « droits de l’hommiste » perdurait. La droite aimerait tellement que nous soyons divisés sur la sécurité !
Hélas, ce vieux souhait est caduque. A mon interrogation sur qui pouvait être défini comme « droitsdelhommiste » au PS, mon interlocuteur n’a d’ailleurs pas pu répondre. Et c’est bien normal. Je ne connais pas d’élu socialiste qui n’assume pas ses responsabilités dans la protection des personnes et des biens. Toutes les municipalités conduisent dans ce domaine des politiques et nombre d’entre elles pourront d’ailleurs servir d’exemple pour notre future action gouvernementale.
Mais c’est vrai que nous n’avons pas la même vision que la droite. Nous revendiquons la complexité de la question posée et le nécessaire équilibre dans la réponse. Prévention, dissuasion, sanction, réparation sont nos points cardinaux. Demain, le prochain contrat national que nous proposerons au pays intégrera des partenariats resserrés entre tous ceux qui œuvrent dans le domaine éducatif, social, sanitaire, en incluant dans le dispositif les acteurs de la prévention de la délinquance et les forces de l’ordre elles-mêmes. Et courageusement, nous préviendrons : la situation est tellement dégradée qu’elle ne pourra être redressée en quelques mois ou quelques années.
Sarkozy toujours plus
Sarkozy encore ! Le Chef de l’Etat était à Grenoble et évidemment il y a fait des annonces.
La plupart n’ont qu’un rapport très éloigné avec les violences urbaines qui ont marqué cette ville il y a quelques jours. Mais l’essentiel pour le Président est de marquer les médias voire les citoyens pour tenter de masquer l’échec de sa politique en matière de sécurité.
Il fait ainsi un lien entre délinquance et nationalité. Ce genre de sortie était jusqu’à présent l’apanage de la droite extrême. C’est donc une surenchère. Une de plus. Non seulement c’est scandaleux mais en plus matériellement stupide. Comment va-t-on mesurer « l’origine étrangère » de quelqu’un ? Si son père n’était pas français, si son grand père ? Et si son père était français mais pas sa mère ?
Il veut revoir les droits octroyés aux étrangers. En 1993, Pasqua l’avait déjà proposé et même la majorité de droite s’y était refusée.
Il veut étendre les peines planchers ce qui serait une nouvelle attaque contre le principe essentiel de notre droit pénal : l’individualisation des peines.
De la surenchère verbale, de la répression accrue, des lois nouvelles. Du Sarkozy classique. 8 ans qu’il nous sert la même recette. 8 ans que la situation ne cesse de se dégrader.
BGV, rétablir les faits
Le fait que l’avant-projet du Schéma national des infrastructures de transport (Snit) que vient de rendre public Jean-Louis Borloo ne cite pas le projet ferroviaire Bretagne à grande Vitesse (BGV) a permis à la droite bretonne de critiquer l’action de Jean-Yves Le Drian.
L’occasion était belle mais heureusement ces reproches ne sont pas fondés. En effet, sans l’engagement du Conseil régional, qui a aussi accepté d’être le chef de file des collectivités assurant le co-financement du projet, il est vraisemblable qu’aucun accord financier n’aurait été trouvé. Il suffit, pour s’en convaincre, de se référer au projet Tours-Bordeaux pour lequel aucun accord définitif de financement n’est encore intervenu.
S’agissant des travaux à réaliser après 2013 sur les axes Rennes-Brest et Rennes-Quimper, c’est le Conseil régional qui a pris l’initiative d’engager le financement des études et de pré financer également la part de l’Etat ; ce qui permettra une restitution des travaux à réaliser dès le premier trimestre 2011 et d’être ainsi dans un calendrier comparable aux études engagées sur l’axe Rennes-Nantes (inscrites également au Contrat de projets 2007-2013).
S’agissant des craintes exprimées quant au devenir des axes Rennes-Brest et Rennes-Quimper après 2013, il ne faut pas tromper l’opinion en se trompant de responsable. En réalité, à l’occasion du dernier comité de pilotage du Contrat de projets ferroviaire, l’Etat, faute de moyens budgétaires, n’a pas voulu inscrire les études de modernisation de l’axe Rennes-Redon dans la deuxième phase des projets à envisager et c’est bien pour éviter de perdre du temps qu’il a été convenu d’imputer celui-ci sur le projet de désaturation de la gare de Rennes.
Appliquer la loi
« Je vous propose de pénaliser l’occupation des terrains. J’ajoute et je revendique cette mesure que lorsque des véhicules de forte valeur seront trouvés dans des campements où personne ne travaille, il devra être possible de demander comment ce véhicule a été payé et, lorsque les justificatifs ne sont pas suffisants, de les confisquer ! » Vous pourriez penser qu’il s’agit de la déclaration du Président de la République à la sortie de la réunion qu’il a organisé cet après midi sur les gens du voyage.
Et bien, non ! C’est effectivement une citation de Nicolas Sarkozy mais elle date du 14 janvier 2003 alors qu’il présentait comme ministre de l’Intérieur la loi sur la sécurité intérieure à l’Assemblée nationale…
S’il était un disque, on pourrait dire de lui qu’il est rayé. C’est malheureusement pas le seul exemple. Le Président de la République ne cesse de répéter les mêmes mots qui décrivent une même situation qui bien loin de s’être améliorée a, à l’inverse, plutôt tendance à se détériorer. Le temps passe et son bilan se dévoile : l’échec.
Dans le cas d’espèce, il est navrant de constater que ce qui aurait dû rester une affaire de vandalisme et traitée comme telle par la justice (les évènements de Saint Aignan), s’est transformée pour le Chef de l’Etat en une affaire nationale de sécurité intérieure. Il était pourtant simple de se contenter de rappeler que l’appareil répressif et pénal français sert à sanctionner toute infraction à la loi, sans qu’il soit besoin d’énoncer des règles spécifiques ne visant qu’une seule communauté.
Club dsk ?
Le buzz du jour c’était le lancement d’un « clubdsk » !
Merveille de l’internet où le moindre éternuement devient dans un premier article une perturbation tropicale, avant de grossir au stade de dépression dans un second puis de s’élèver au rang de tempête parce qu’une agence de presse reprend l’info et finit nécessairement comme cyclone !
En réalité, il s’agit visiblement juste d’une initiative locale parisienne comme il en existe ailleurs (dans les Bouches du Rhône par exemple avec un autre site generation.dsk). Il faut la prendre pour ce qu’elle veut dire : que des militants ou des sympathisants socialistes piaffent et que la candidature de Dominique Strauss-Kahn est attendue.
Cela me semble logique. La perspective de l’université de La Rochelle intensifiera sans doute ces impatiences. Mais de mon point de vue, le temps n’est pas encore venu. La patience n’est pas la lenteur. Ce n’est pas en tirant sur l’herbe qu’on la fera pousser plus vite.