Le Régent de ce régime est un mystère.
Avec deux ans de recul, il apparaît comme le principal bénéficiaire de la révision constitutionnelle. Avant lui, le groupe majoritaire était voué au silence qu’impose le soutien politique. Il a su l’élever au rang d’interlocuteur indispensable de l’exécutif et ne manque jamais de le démontrer comme mercredi dernier.
Pour autant, humainement, il reste, pour moi, énigmatique. Je l’observe évidemment régulièrement, et encore jeudi matin, lors d’une audition sur un projet de loi.
Certes, c’est un professionnel de la politique. Il se meut sans effort apparent parmi les clans qui s’affrontent autour de Nicolas Sarkozy. Il se croit invincible et ne masque pas son envie de pouvoir séduire un jour le pays.
Mais au quotidien l’ensemble est complexe : un mélange d’intelligence et de circonspection, un rien de nonchalance affectée, une promptitude intellectuelle trop contrôlée, une pointe de cruauté maîtrisée. Son style passe sans difficulté du satin à la griffe. Il a l’envergure de ses appétits et les moyens de ses projets mais quelle est sa vérité ?
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Je partage tout à fait ton opinion concernant cet homme politique que je donnais « mort » il y a seulement un an. Rares sont ceux, qui après avoir connu une longue traversée du désert, sont parvenus à se hisser à nouveau sur le devant de la tribune. L’affaire Woerth-Bettencourt a occulté l’examen du vote sur l’interdiction de la burqa en France mais par cette initiative Copé nous a montré son pouvoir d’influence au sein de la majorité.
Il jouit par ailleurs d’une forte sympathie dans les médias et il est un redoutable débatteur.
A suivre de près…
L’impression c’est qu’il est très facile de dominer dans une joute verbale lorsque l’on s’est affranchi de toute sensibilité et de toute émotion. La jubilation et le cynisme qui en ressort laisse toujours un sentiment de grande violence, même si dans un débat, la distance est nécessaire, celle-ci se compte en années-lumières.
il fait parti des hommes qui ont repoussé les TPE dans leur désert syndical
les salariés qui restent sur le carreau ne lui disent pas merci
« mais quelle est sa vérité ? »
Il veut le trône, est ce si énigmatique ?