CSA a réalisé les 7 et 8 juillet dernier un sondage sur l’élection présidentielle.
Son étude révèle combien Nicolas Sarkozy n’est pas aussi fragile électoralement qu’on pourrait le penser. Ainsi, au cœur d’une semaine où l’exécutif est malmené par l’affaire Bettencourt-Woerth et alors que les baromètres de popularité s’effondrent pour le Président et le Premier ministre, Nicolas Sarkozy obtient néanmoins 30 % au premier tour.
Comme on se rappelle qu’en 2007, il avait rassemblé 31,18 %, on mesure l’impressionnante stabilité ! Il ne faut donc pas confondre l’impopularité et la fidélité électorale. Certes, pour la SOFRES, la cote de confiance du chef de l’Etat n’est plus que de 26 %, pour l’IFOP, seuls 35 % des sondés approuvent son attitude et pour BVA 64 % ont une mauvaise image de lui. Mais en parallèle, au sein de l’électorat UMP 88 % des interrogés revoteraient pour lui en 2012.
Son socle électoral tient donc bon. La lucidité et la maîtrise de nous même doivent rester nos atouts.
Merci pour cette leçon de réalisme.
En effet ; Chirac a rarement souffert électoralement de ses batteries de casseroles – sauf peut-être aux municipales parisiennes, via son successeur.
En tout cas, voilà une question qui fâche à discuter dans les réunions de section, bien en amont. J’ai regardé la semaines dernière le détail des résultats selon les tranches d’âge : le poncif sur les retraités anciens qui votent sarko : toujours vrai ; le même groupe d’âge est d’ailleurs le seul qui se prononce largement pour reculer l’âge légal de la retraite. Gardons courage….
L’exercice du porte-à-porte rappelle combien de gens se disent éloignés de la politique, malheureusement, et assimilent facilement droite et gauche en « les politiciens », ne faisant d’ailleurs pas toujours le lien entre étiquettes locales et nationales.
Ces « sondages » m’ont toujours paru stupides parce qu’il est évident que les Français ne vont pas se projeter en 2012 avant l’heure ! D’ailleurs, cela se vérifie toujours : le « gros » des troupes ne se déterminent que dans les derniers jours, pour ne pas dire heures.
Ajoutons à cela que le sondage est du départ biaisé :
-809 sondés (il faut (au moins) 1000 personnes dans un panel pour que ce dernier soit un tantinet sérieux ! Du départ, cela donne une vision sympa du professionnelisme chez CSA ! )
-Pour les autres sondages, les chiffres sont tout aussi sérieux (779 et 843) ! Je peux vous dire que si dans ma société on acceptait des panels aussi mal réalisés, mon banquier ne me preterait pas un centime pour mes projets professionnels !
-Le panel est interrogé sur ses « intentions de vote »…Accompagné d’une liste de candidats. Ce qui fausse dès le départ la question des « intentions de vote » puisque ceux ci sont confrontés à un choix des médias…Non des militants ! Ainsi, trouve t on Mme Buffet (qui n’est plus au PC) ; Mme Aubry (qui est la candidate des médias mais apparemment pas celle des militants ou/et des Français. Où est DSK dans le sondage ?) ; Cécile Duflot (alors que « Dany » est plus « porteur » électoralement parlant !) ; M. Bayrou (qui n’a plus qu’un parti et des élus fantômes) ; M. Morin (alors que rien ne laisse croire qu’il sera le candidat du NC, encore moins qu’il se présentera) ; Marine (qui là encore, est la candidate des médias, les militants hésitants eux très fortement entre Golnich et la fille de Jean Marie)
On peut très sérieusement s’interroger sur l’absence de certains (Copé, De Villepin (en général on ne fonde pas un parti pour rien !), Fillon (pourquoi pas ?), et à « gauche » d’un certain DSK!…Et la présence d’autres ! Qui a décidé de la liste ? Pourquoi ? Pour laisser SARKO seul candidat de la « droite » pendant que le vote de la « gauche » est divisé ?
Sincèrement, s’il faut choisir un candidat de « droite », il est normal de préférer SARKO à MORIN ou LE PEN non ? Une étude avec en lice des candidats crédibles aurait été plus sérieuse…!
Le deuxième tour est encore plus stupide car on pronostic une victoire de SARKO et AUBRY au premier…Alors que rien ne permet de l’assurer ! Là encore, les auteurs du sondage font fi d’une donnée fondamentale mais cruciale pourtant : la présence d’un élément perturbateur. En 2007, il s’appelait F. BAYROU…Et ce sont ses électeurs qui ont fait l’élection. En 2002, d’une certaine « absention » à laquelle se rajoutait la forte présence d’un certain J. L.P
Que le PS ne perde pas d’argent en sondages idiots. Cela n’a pour effet que de diviser le parti tout en faisant entendre aux Français un unanimisme à droite pour la candidature de SARKO. (Ne pas confronter « SARKO » aux « leaders » de son parti, notamment le « gentil » FILLON, tellement aimé à l’UMP, bref à de vrais concurrents, c’est comme dire que LOREAL bat à plate couture tout le monde en confrontant cette société internationale à des indépendants locaux !)
Pour « gagner » les élections il faut s’en donner les moyens. Rien n’est acquis d’avance. La preuve…
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lection_pr%C3%A9sidentielle_fran%C3%A7aise_de_1848
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lection_pr%C3%A9sidentielle_fran%C3%A7aise_de_1
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lection_pr%C3%A9sidentielle_fran%C3%A7aise_de_1995
Les gagnants des sondages sont loin d’être ceux des urnes.
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Je trouve également que l’on ne prend pas suffisamment en considération le taux d’abstention. Je crains qu’il ne continue à grimper lors des prochaines élections.
Je m’interroge donc sur la légitimité d’un élu lorsqu’il obtient son mandat avec un si faible pourcentage de suffrages exprimés. En-dessous d’un certain seuil, il faudrait invalider l’élection.
Voir l’élection législative à Rambouillet avec la « victoire » de Mme Poursinoff, avec un taux d’abstention à 70 % !
Même si je me réjouis de cette élection, je ne peux me satisfaire d’une participation des électeurs aussi médiocre. Elle révèle bien, non pas un désintérêt de l’électorat pour la politique, mais une défiance à l’égard des politiques avec le sentiment que le bulletin de vote ne change plus rien, les lieux de pouvoir se situant hors du champ du suffrage universel.
A méditer.
Peut-on se fier aux sondages et estimations de la SOFRES ou de l’IFOP ? Par qui sont-ils commandés…
Tant de mécontents dans les rues qui ne se traduisent pas dans une volonté électorale de changement, cela fait penser à un pouvoir très… autoritaire.
Franchement, vu depuis l’an 2011, les sondages sont plutôt optimistes