Le fait que l’avant-projet du Schéma national des infrastructures de transport (Snit) que vient de rendre public Jean-Louis Borloo ne cite pas le projet ferroviaire Bretagne à grande Vitesse (BGV) a permis à la droite bretonne de critiquer l’action de Jean-Yves Le Drian.
L’occasion était belle mais heureusement ces reproches ne sont pas fondés. En effet, sans l’engagement du Conseil régional, qui a aussi accepté d’être le chef de file des collectivités assurant le co-financement du projet, il est vraisemblable qu’aucun accord financier n’aurait été trouvé. Il suffit, pour s’en convaincre, de se référer au projet Tours-Bordeaux pour lequel aucun accord définitif de financement n’est encore intervenu.
S’agissant des travaux à réaliser après 2013 sur les axes Rennes-Brest et Rennes-Quimper, c’est le Conseil régional qui a pris l’initiative d’engager le financement des études et de pré financer également la part de l’Etat ; ce qui permettra une restitution des travaux à réaliser dès le premier trimestre 2011 et d’être ainsi dans un calendrier comparable aux études engagées sur l’axe Rennes-Nantes (inscrites également au Contrat de projets 2007-2013).
S’agissant des craintes exprimées quant au devenir des axes Rennes-Brest et Rennes-Quimper après 2013, il ne faut pas tromper l’opinion en se trompant de responsable. En réalité, à l’occasion du dernier comité de pilotage du Contrat de projets ferroviaire, l’Etat, faute de moyens budgétaires, n’a pas voulu inscrire les études de modernisation de l’axe Rennes-Redon dans la deuxième phase des projets à envisager et c’est bien pour éviter de perdre du temps qu’il a été convenu d’imputer celui-ci sur le projet de désaturation de la gare de Rennes.
La « préfète » me fatigue. Cette dame a perdu, qu’elle assume. Quant à Le Drian, qu’il fasse son boulot, et bien.
Bravo quant à vous : belle formule !!!
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hd9eK7AYHQZHZC7ZUurpXR-KWDZQ
Je pense que vous restez néanmoins un peu trop gentil. Je m’explique : on peut parler d’un « échec » lorsqu’une personne a fait l’effort de faire son job. Mais, de l’aveu même de M. SARKOZY, il fait le même métier que les comédiens : il joue la comédie.
Pourquoi ne pas mettre l’accent – comme le fait M. Bilger sur son blog – sur le fait que M. SARKOZY, qui se présentait comme le garant du retour à l’ordre…Met en danger la crédibilité du régime politique lui même ?
Notamment en faisant preuve de négligence (sinon plus) dans « l’exercice de ses fonctions » au sens où l’un de ses devoirs constitutionnels consistent à (faire) respecter la DDHC.
Rappelons que la SURETE est un des quatre piliers desdits droits.
On a donc là pas moins de quatre promesses non tenues. Et c’est très grave. A comparer avec un certain Charles V, 18 ans, confronté aux « Compagnies » qui (avec l’aide de Du Guesclin) va en libérer son pays…En quatre ans ! Il est où le courage politique ?
Le Président serait il un « couard » ? Charles V avec l’excuse d’une maladie pour justifier sa non participation directe au combat. Qu’elle est celle du Président ?
Je me répète., Je l’ai déjà écrit sur ce site.
On ne peut pas dire que l’état ….. sur ce dossier.
Entre ce stupide projet Notre Dame des Landes et le ferroviaire, il faut savoir mettre des priorité.
Ma fille sortait l’autre jour de 3 ou 4 jours de régate dan sla région de Vannes et s’est présenté vers 18h-19h à la gare en espérant rejoindre Brest. Plus de train via Quimper. Il allait passer par Ennes (long et 2 fois plus cher). Honteux en 2010.
Notre Dame des landes est une crétinierie qui montre que bien des élus de gauche et de droite n’ont rien compris à l’écologie.
Je suis plutot modéré sur la plupart des sujets. Mais là-dessus, non et non.
« Notre Dame des landes est une crétinierie qui montre que bien des élus de gauche et de droite n’ont rien compris à l’écologie. »
Tout a fait d’accord. M. Le Drian est un homme de bon sens. Pourquoi poursuit il dans ce projet aussi néfaste ? Y aurait il donc un lobby (encore) derrière cette courbette UMPS ?
Ce TGV, arme du centralisme parisien, ne sert en rien les bretons. Quand on met deux heures et plus pour faire Quimper – Paimpol, qu’on ne dispose d’aucun service de bus digne de ce nom, flamber l’argent breton dans de telles lubies technocratisantes, c’est penser comme en 1950.
Qu’est ce que cela change que Paris soit à 6 heures de Quimper ? L’essentiel pour les bretons est réduire le temps sur les distances qu’ils parcourent le plus.
Des vieilleries déguisées en modernité, le tout dans le schéma de pensée archaïque du centralo-parisianisme, voilà ou nos hobereaux en mal de reconnaissance nous mènent.