Décidément, en matière de sécurité, il ne se passe pas une demi-journée sans nouvelle mauvaise surprise. Après les révélations hier sur les 3500 suppressions de postes dans la Police dans les trois années à venir, le ministre de l’Intérieur a annoncé mardi soir la suppression de la Police de proximité pour la seconde fois, après la première suppression en 2002 par N. Sarkozy lui-même.
On apprenait que les Unités Territoriales de Quartier (UTeQ) seraient supprimées au profit des Brigades Spéciales de Terrain (BST). Reprenant les arguments totalement faux de N. Sarkozy en 2002 sur la police de proximité, B. Hortefeux a expliqué que « ces policiers ne seront pas des agents d’ambiance ou des éducateurs sociaux. Ce ne seront pas des grands frères inopérants en chemisette qui font partie du paysage. Ce seront des fonctionnaires expérimentés qui travaillent dans une tenue d’intervention adaptée à leur mission : l’intervention et la répression des crimes et des délits ».
On reste sans voix devant ces arguments d’une abyssale sottise. Comme si les policiers des UTeQ n’étaient pas des fonctionnaires expérimentés, sur le terrain, chargés de faire respecter l’ordre public.
Surtout, alors que le développement des UTeQ, annoncé à partir de 2008 par N. Sarkozy, était au cœur de la politique de ce gouvernement, on se demande pourquoi subitement elles seraient devenues le symbole d’une Police laxiste et inefficace ? Est-ce un aveu d’échec, ou tout simplement un nouveau tour de passe-passe médiatique, qui consiste, selon la méthode habituelle de N. Sarkozy et de ses amis, à multiplier les annonces pour faire croire qu’ils agissent ?
Ce matin, nouvelle surprise. Le ministre a annoncé que les UTEQ ne seraient finalement pas supprimées, mais qu’elles allaient évoluer. Je voudrais donc demander à ce gouvernement s’il sait où il va. N. Sarkozy supprime la police de proximité puis crée les UTeQ, ensuite lui les supprime pour finalement ne plus les supprimer. Tout ceci traduit une improvisation qui n’est pas compatible avec une politique de sécurité sérieuse et dans la durée.
En outre, même si Brice Hortefeux est probablement fatigué par ses multiples déplacements aussi stériles que nombreux, il faut faire attention aux termes que l’on choisit. La notion de « brigade spéciale » renvoie aux plus sombres périodes de la seconde guerre mondiale. Les « BS » étaient une unité de la police de Pétain spécialisée dans la traque aux « ennemis intérieurs » travaillant en étroite collaboration avec les polices allemandes. Elles ont laissé dans les mémoires de l’époque (y compris parmi les policiers) un souvenir horrifié, à tel point que personne ne voulait plus les rejoindre.
Monter le ton est sans nul doute la seule réponse à ce fou furieux.
Il reste que ces actions et leurs multiplications ont une cause que je pense extérieure au sujet.
La montée des périls monétaires en Espagne et la déchirure accentuée avec l’Allemagne vont rendre les positions de Sarko intenables.
De ce fait, une diversion majeure et à n’importe quel prix, lui est nécessaire.
Jadis on faisait une petite guerre, aujourd’hui on s’en prend aux « populations dangereuses »
D’accord avec vous…Mais le PS manque, lui, de son coté, singulièrement de…Cohérence !
http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2010/07/28/limpact-de-la-videosurveillance-est-de-lordre-de-1/
Bon…Il attend quoi M. COLLOMB pour enlever les caméras ? Et…MARTINE ? (« dans les couloirs du métro lillois, il y a 1 200 caméras de vidéosurveillance, et qu’il y en a en tout 4 000 sur la ville » (M. VICOT)
Les maires PS veulent suivre le « modèle » ESTROSI et gagner le prix BBA ?
http://bigbrotherawards.eu.org/article1117.html
Alors, quand est ce que Débé change de politique ?
http://bigbrotherawards.eu.org/article962.html
Bon…Sinon, on attend toujours (Eddy t’es là ?) les propositions du PS ! Des propositions concrètes…Pour au moins commencer à traiter les urgences.
Alors…Le PS soutient il les propositions de Mme ROYAL en 2007…Ou pas ? Là encore…Si M. HORTEFEUX n’a pas de « cap » difficile de voir celui du PS !
@Seb
Le PS ne doit pas se laisser dicter son calendrier par le gouvernement. JJU a annoncé la publication d’un Livre blanc en janvier et la tenue d’une convention sur le sujet au premier trimestre 2011… Pas de précipitation.
Pas de précipitation, je veux bien. Qu’on ne se laisse pas dicter le calendrier, je veux bien également.
Mais pourquoi ne pas proposer cependant ? Les « nouvelles » propositions peuvent attendre 2011…Mais celles de 2007 – qui ont séduit quand même beaucoup de monde, avant que les « éléphants » n’arrivent – sont elles à ce point désuètes pour ne pas en parler ?
Et puis, il y a quand même un petit souci de cohérence : peut on dire aux Français que le Gouvernement se cache derrière le poteau quand il dit « à nouvelle délinquance, nouvelle mesure »…Et d’un autre coté valider cette « nouvelle délinquance » en laissant à penser que les propositions de la candidate de 2007 – qu’on l’aime ou pas – sont à mettre au rancart ?
Pour moi, le PS doit avoir le comportement d’un « chef d’entreprise ». C’est à dire qu’effectivement, il faut de la stratégie – en gros un plan d’avenir sur trois ans – mais aussi des mesures concrètes pour le présent, histoire de rassurer un peu les salariés, qui ne peuvent, à l’évidence – parce qu’ils sont, à raison, obsédés par le chômage, comme par « l’insécurité » – se satisfaire du plan sur trois ans, bien trop abstrait, qu’on le veuille ou non.
@seb dit : 19 août 2010 at 20:02
Le PS n’est pas assimilable à une entreprise.
Il doit fixer les bornes de la société vers laquelle il veut tendre.
Ensuite, il agit au mieux pour que les mesures qu’il prend ne soit pas en contradiction avec ce qu’il a fixé comme bornes.
Ce n’est pas toujours visible et c’est pour cela qu’il nous faut un pilote qui provoque de l’empathie pour sa personne.
Tout cela n’a rien à voir avec une entreprise.
Bon, je vous l’accorde, « l’entreprise » n’est pas le meilleur ex. J’aurais dû dire…Organisation (religieuse, politique, entreprenariale, culturelle, etc.)
Le PS n’a pas besoin de fixer les « bornes de la Société » vers laquelle il veut tendre. Ca, c’est le boulot du Souverain. Il l’a fait, en 1789 : le respect de la DDHC ; le bonheur commun ; et le triptyque indivisible « Liberté – Egalité – Fraternité.
Les Français ne demandent « que » çà aux partis politiques. La tâche est dure – c’est pourquoi les Français restent relativement indulgents – mais, à mon sens, pas insurmontable.
Le tout, c’est qu’il faut – parce que le labeur est tout de même difficile – envoyer quelques signes aux Français, pour qu’ils n’aient pas l’impression (réelle?) que les partis s’éloignent dangereusement de la route !!!
Merci les gars :
http://www.dominique-lambert.com/?p=384
Salut Dominique…
Je dois avouer que votre article est bien sympathique. Un peu dur pour JJU – après il a des circonstances atténuantes – mais relativement intéressant.
Ce que j’aime beaucoup dans votre site, c’est que vous faites un peu comme « autheuil » (assistant parlementaire) qui a le mérite de mettre des baffes à égalité ! Tout le monde en prend pour son grade…Et c’est très bien !
Une seule exception…Assez décevant d’ailleurs : pas un mot sur le « brave » BARROSO…Le mec qui est censé conduire l’UE vers un « avenir meilleur » ! Si vous avez lu la splendide « stratégie de Lisbonne » 2010 2020, vous comprendrez que M. BARROSO gagne haut la main le prix de l’incompétence, du manque total de diplomatie/pédagogie !
BARROSO n’a besoin de personne pour discréditer l’UE !
Sinon, bien que personnellement je trouve assez sympathique mister Borloo, ce dernier a gardé un silence bien présent sur :
-BARROSO qui veut nous imposer les OGM !
-la sécurité : si ESTROSI peut en parler, tout le monde au Gouvernement le peu, non ? Il n’y a pas que le PS qui reste silencieux. Qu’attend BORLOO ?
-le retour du « rosé coupé » (M. BARROSO aurait il un truc contre la France ?)
-le « climatogate »
Seb, votre remarque nous est adressée régulièrement.
Concernant le président du P Rad, JL Borloo, même s’il est n°2 du gouvernement, il reste ministre et donc se tait lorsqu’il n’est pas d’accord (la gestion de la crise financière, les évènements des banlieues,etc) il nous l’avait bien fait comprendre lors de la derniere convention en 2009. C’est normal c’est une équipe il doit rester solidaire. Certains journalistes et certains de ses collègues lui reprochent d’ailleurs de se taire.
Sur le site national, il y a une pétition pour réactiver son plan de cohésion sociale:çà veut tout dire mais c’est hors du circuit médiatique.
Sinon, structurellement, il a ses « fusibles » : NKM puis Chantal Jouanno qui souvent parlent à sa place, et çà a souvent été « décoiffant » vous vous en souvenez.
Concernant Barroso, sa politique pose à mon avis un réel problème : cet homme incarne une certaine idée de l’Europe, or cette idée m’est détestable, et je lui en veux donc à la fois pour sa politique et ses idées, mais aussi et surtout parce qu’il fait la pire des publicités pour ce que je considère être un des grands combats politiques de ma génération, c’est à dire construire l’europe. L’ultralibéralisme de Barroso est finalement anti européen, directement et indirectement, il fait de l’Europe le chien docile de ceux qui ne nous veulent pas spécialement du bien.Barroso est le symbole d’une Europe qui va finir par se faire haïr par les européens. Un comble.
Pour le climatogate, Borloo n’a pas à intervenir dans un débat assez tordu et assez flou entre scientifiques. C’est un politique qui doit avoir une action basée sur le bon sens (destocker en un siècle toutes les réserves géologiques en carbone aura automatiquement une conséquence sur la climatologie) et sur un principe de responsabilité.
Merci pour mon blog, je ne connais pas autheuil. je vais me renseigner.
je connais autheuil et jj urvoas, et ils tiennent tous les 2 d’excellents blogs
Lectrice
Salut Dominique. Merci d’avoir répondu. Et désolé pour l’attente au dit message. Bon, pour ce qui est de « authueil », voici son site : http://www.authueil.org/
Concernant M. BORLOO, j’apprécie l’homme…Et c’est un peu pour çà que cela me désole, de le voir se discréditer en permanence. M. BAYROU a commis l’erreur de croire qu’un parti pouvait tourner autour de sa personne…M. BORLOO, pour un maroquin artificiel – ce n’est pas dans son Ministère que se prenne les décisions – accepte, pour sa part, de bâillonner son parti, de servir de faiseur de roi aux yeux du Président et de piétiner ses convictions (que je crois sincères).
Bref, au lieu de servir la France – à tout le moins la République française – tant comme Ministre (qui a pour charge première la défense de la DDHC et de la Constitution en tant que membre de la force publique financée par la contribution commune) que comme citoyen (qui doit respecter la LOI)…M. BORLOO ne sert que lui même…Et encore, sur le court terme, car à long terme, cela ne peut que le desservir. Comment le brave M. BORLOO entend t il convaincre les électeurs de respecter des promesses…Quand ses propres convictions, il les foule aux pieds pour des honneurs ?
M. BORLOO ferait bien de faire sienne la devise des ADHEMAR : « plus d’honneur que d’honneurs ». Au lieu de s’en tenir à celle d’une certaine reine d’Angleterre : « point d’autre volonté que la sienne ». Il y gagnerait grandement. Et la France avec.
M. BORLOO peut bien dire, en petit comité, que ses silences valent refus, désapprobation…Dans la pratique, qui ne dit mot consent. La solidarité ministérielle est une chose. Avilir la France, parce qu’on a pas le courage de dénoncer ceux qui la déshonorent, volontairement, en est une autre. La seule réaction légitime que M. BORLOO aurait dû prendre, c’était de démissionner. Vue son ralliement plus que tardif à la candidature de M. SARKOZY, vue le peu de considération qu’il reçoit de la part de ses collègues/supérieurs, étant donné l’instrumentalisation dont il fait l’objet…Toutes les conditions étaient réunies pour un tel choix. A quoi bon rester quand on est condamné à se taire et qu’on est prié de servir de pièges aux électeurs centristes, qui seraient encore assez débiles pour avaler des couleuvres non stop ?
M. BORLOO s’épanouirait beaucoup plus – et serait infiniment plus crédible – à l’extérieur du Gouvernement qu’à l’intérieur. Il aurait dû démissionner suite aux propos de M. SARKOZY au Salon de l’agriculture. Il ne l’a pas fait. Je ne comprends pas ce qui le retient dans ce Gouvernement qui le prive de paroles et l’utilise comme marionnette énonçant un discours que son Président contredit, appuyé en cela par son collègue LE MAIRE. Béatrice (brillante journaliste et épouse de) est apte, si besoin, à lui assurer son avenir. Et puis, contrairement à beaucoup de politiques, M. BORLOO est un des rares à savoir vivre autrement que de la politique.
Sur la question européenne, l’aveuglement de M. BORLOO est patent. Comment veut on faire quoi que ce soit de bien avec un homme notoirement connu pour son incompétence – j’ai nommé M. BARROSO – et qui se tamponne complètement de ce qu’il a pour mission de garantir, que cela soit l’intérêt européen, les traités – constamment violés – ou encore l’histoire européenne (M. BARROSO partage manifestement la passion du Président pour le remodelage de l’Histoire. Là où M. SARKOZY se voyait détruire le Mur…M. BARROSO lui invente une Europe musulmane !) ?
Concernant, enfin, le climatogate, il ne s’agit pas, en la matière, d’un débat scientifique…A départager. Mais d’une enquête a effectué, en revanche, sur la propagande – faites avec les deniers publics – pour le compte de grandes sociétés, dans le but de discréditer ceux qui ne suivent pas la ligne « officielle »…En faisant peur aux citoyens et aux Gouvernants, qui dépensent de l’argent public.
Vous invoquez le « bon sens ». Et vous avez raison. Mais savez vous que Descartes, lorsqu’il disait que le « bon sens est la chose la mieux partagée au monde » faisait référence au « bon…Sens » ? Autrement dit au « ressenti » des gens. Et à…La Foi. Ce qu’on ne savait expliquer était, naturellement – comment penser le contraire ? – l’expression de la volonté divine. Quant à la planète…Comment aurait elle pu être ronde…Alors que, le bon sens justement, prouvait le contraire…Jusqu’à ce qu’un certain NEWTON démontre le propos « hilarant », « ridicule » grâce à la gravité ?
Dans son ouvrage, Emmanuel GARNIER dément les catastrophes climatiques prophétisées par le GIEC. On y apprend que l’auteur ne s’est pas appuyé, lui, sur des projections futuristes – aussi fiables que les taux de croissance qu’annoncent le Gouvernement chaque année – mais sur le dépouillement de sources archivistiques. Et ces sources démontrent que le verdict de l’histoire dément les propos de ceux qui, au lendemain de la catastrophe de décembre 1999, insistaient sur le caractère exceptionnel et nouveau des aléas venteux. L’auteur explique ainsi que contre toute attente, la période contemporaine ne corrobore pas l’impression d’une dégradation irréversible liée au changement global. Elles sont tantôt imputables au cycles froids (XVIIe siècle), tantôt au contraire à des séquences plus chaudes comme la première moitié du XVIIIe siècle. A propos des sécheresses, l’auteur nous apprend qu’il est possible de dégager quelques grandes tendances contradictoires. Si les sécheresses, combinées aux chaleurs, sont plus fréquentes au XXe siècle, tous les 2 ans – contre tous les 4 ans et demi au XVIIe siècle – leur durée est plus courte, 75 jours contre 130 au XVIIIe et au XIXe siècle. Nous sommes très loin toutefois d’atteindre certains records du passé : en Languedoc-Roussillon, les sécheresses durent respectivement de 330 à 365 jours en 1566 et 1567.
On remarquera par ailleurs que – comme le reconnaît du reste M. FRANCOIS MODOUX – les climatologues font désormais preuve d’une grande prudence pour établir un lien de cause à effet entre réchauffement et évènements climatiques extrêmes, et entre réchauffement et dioxyde de carbone. Et cette grande prudence, de l’aveu même du même MODOUX, a pour cause le climatogate. Un climatogate qui est loin de se dégonfler…Puisque la crédibilité des « enquêteurs » est elle même remise en cause. Il est vrai que les membres du GIEC sont aussi indépendants que l’était l’OMS il y a peu…! Les enquêteurs ont ainsi eu grand soin de n’interroger aucun expert qui aurait pu expliquer en quoi les courriels divulgués de l’Unité de Recherches Climatiques (CRU) sont accablants.
Le rapport du Groupe d’Évaluation Scientifique, dirigé par Lord Oxburgh, n’examine que 11 papiers produits par la CRU, aucun d’entre eux n’étant relié ni de près ni de loin à l’affaire. Andrew Montford, auteur de The Hockey Stick Illusion: Climategate and the Corruption of Science, a révélé sur son blog (Bishop Hill – bishophill.squarespace.com) que la sélection de ces papiers pour l’enquête a été approuvée par Sir Brian Hoskins, de l’Institut Grantham pour le Changement Climatique à l’Imperial College, et par Phil Jones, l’ancien directeur de la CRU – ceux-là même que visaient l’enquête ! Dans ces conditions il n’y a plus que la foi qui sauve…!
Oui à la préservation de l’environnement…Non au gaspillage d’argent public, au profit de quelques uns, qui se tamponnent complètement de la planète et use de propagande à l’endroit des gouvernants comme des gouvernés. M. BORLOO, s’il est aussi sincère qu’il le laisse paraitre, sur cette question à tout le moins, devrait avoir la gentillesse de diligenter une enquête impartiale !
On a déjà dépensé des milliards pour une pseudo épidémie, qui s’est avéré en réalité une belle gabégie pour le service de quelques uns (la Ministre aurait quand même dû démissionner)…Recommencer, non merci !
Salut, Seb, oui je suis là, mais la modé de Jean Jacques n’apprécie pas les débats contradictoires …
C’est à croire qu’ils se croient seul au PS …
Bonne soirée
à seb,
il est de notoriété que la parti de Borloo est entré avec l’ère ump dans la culture minoritaire . je le déplore je tâcherai de faire en sorte que cela ne dure que le minimum et, vous l’avez constaté sur mon blog ou le site local de l’ump, je dis ce que je pense.
sur le climatogate, où voulez vous exactement en venir? Vous pensez qu’il est difficile de faire un lien entre dérèglement climatique et émissions GES d’origine humaine, vous pensez qu’il s’agit d’un complot, ou vous pensez qu’il s’agit d’une vaste erreur scientifique de niveau global ? Et pensez vous qu’il est du domaine de compétence de Borloo de faire une enquête ou de le demander ?
(au fait le blog d’autheuil est effectivement intéressant et on a des réf en commun comme Gauchet et Girard )
Effectivement, j’aime beaucoup votre site pour çà…Et suis sincèrement désolé qu’un homme intelligent comme M. BORLOO, gâche son temps et son crédit auprès des citoyens…Pour, manifestement, un « maroquin ».
Peut être pourriez vous, à l’occasion, si vous le voyez, lui dire de lire l’excellente série : « le trône de fer » de G.R.R. MARTIN. Il y a un personnage qui me fait furieusement penser à lui.
Sur le climatogate, maintenant…
Je ne « pense » pas qu’il soit « difficile » de faire un lien entre dérèglement climatique et responsabilité de l’Homme dans celle ci. Ce « lien » a été fait depuis longtemps. Ce qui m’ennuie, c’est que ce dernier n’a absolument rien de scientifique…Et que ceux qui le répandent (journalistes, prétendus scientifiques, organisations internationales…), qui l’attisent (médias, artistes) ou l’accréditent les yeux fermés (politiques, entreprises, militants de partis), à l’endroit du grand public, ne fassent plus l’effort d’être convaincus par la preuve.
Toutes ces personnes ont un raisonnement aristotélicien. Elles font appel au syllogisme sur le mode : « Socrate est mortel ; mon chat s’appelle Socrate ; donc mon chat est Mortel ».
Le sommet de Copenhague utilisait un tel raisonnement
- La concentration en gaz à effet de serre, et notamment en CO2, augmente ; la température moyenne de l’atmosphère augmente ; donc les émissions de gaz à effet de serre sont responsables du « réchauffement climatique » global.
- L’homme émet des gaz à effet de serre, par son activité et par sa respiration ; la concentration de gaz à effet de serre augmente ; donc l’homme est responsable du « réchauffement climatique » global.
A laquelle se rajoutait une vérité autoproclamée :
- Le réchauffement climatique est responsable de catastrophes naturelles.
On se serait cru du temps où l’Eglise affirmait, haut et fort – sans contradicteurs, puisque ceux ci finissaient au bûcher ou étaient rapidement isolés – que la Terre ne saurait être ronde.
- Si la planète était ronde, nous tomberions ; DONC la Terre est plate.
Comment ne pas croire à une démonstration aussi imparable que celle ci ?
Le « succès » de ces théories – qu’il s’agisse de la forme de la planète ou/et du « réchauffement climatique » – c’est qu’elles reposent toutes sur du « ressenti (le « bon sens » décrié par Descartes) et non sur la Raison. Sur la Foi…Et non sur la preuve.
Et qu’elles bénéficient, par ailleurs, d’un fort soutien de la part des personnes mentionnées plus haut. Pour des raisons diverses et variées.
En effet, tout cela n’est pas scientifique, mais c’est diablement vendeur auprès de ceux qui n’y connaissent rien tels que les politiciens et le public dans son ensemble.
C’est diablement vendeur auprès de scientifiques qui reniflent la bonne affaire pour alimenter en subsides leurs instituts.
C’est diablement vendeur auprès de tous ceux qui ont une dent contre le capitalisme, sans lequel il n’y aurait pas eu de développement, ce dont ils se plaignent amèrement.
C’est diablement vendeur auprès de Gouvernements de pays émergents – ou pas, d’ailleurs – qui trouvent là matière à réclamer des sous aux pays riches qui se seraient développés sur leur dos en réchauffant le climat et, ce faisant, seraient responsables de catastrophes naturelles chez eux.
C’est enfin diablement vendeur auprès des médias, qui n’aiment rien tant que jouer sur l’émotion et sur le catastrophisme. Parce que cela fait vendre tout simplement ! Et si cela a une réelle répercussion auprès des citoyens, notamment européens, c’est parce que si, cultuellement, nous ne sommes plus vraiment Chrétiens, nous sommes culturellement imprégnés par le christianisme, qui fait le culte d’un Homme qui, pour représenter l’Espoir, n’en est pas moins la source d’une culpabilisation de l’Humanité.
Il n’y a pas de « complot ». Seulement des personnes, qui pour des raisons diverses, n’ont aucun intérêt à s’opposer à la « religion » du 21ème siècle…Et tant pis si ses « grands prêtres » trahissent la planète comme l’Eglise, en certaines occasions, a trahi la parole du Christ. (On pourrait faire la même observation pour l’ensemble des religions qui ont vu leurs « prêtres » s’écarter des textes ou encore du « communisme » qui, en soi, était une idée audacieuse, porteuse d’espoir…Et qui a été avilie par ses soient disants « défenseurs ». Il y a un gouffre entre la pensée de Marx et le « communisme » à la mode Staline)
Ce que je reproche à toutes ces personnes – « experts, politiques, médias, etc. – c’est de mettre en avant leur intérêt personnel/à moins qu’il ne faille attribuer la chose à la fainéantise…Au détriment de celle qu’ils prétendent vouloir aider, préserver : la planète. Rien d’autres.
Et peu comme on a vu, récemment, les « experts » de l’OMS, de R. BACHELOT, le monde de la médecine, les politiques, les médias, parler d’une seule voix, pour effrayer les citoyens au sujet de la grippe A. Les grandes catastrophes annoncées n’ont pourtant pas eu lieu. Tôt ou tard, la réalité dénonce ce consensus du mensonge.
Là non plus, il n’y avait pas « complot ». Seulement convergence d’intérêts, des intérêts privés qui partageaient la même préoccupation (la maladie) et avaient foi en un remède (le vaccin) excluant le débat tant sur la préoccupation (ses fondements, son développement) que sur le remède approprié pour l’éradiquer. (Je vous invite à aller sur le site du docteur girard)
-Les « experts » voulaient rendre service à l’industrie pharmaceutique.
-R. BACHELOT faire plaisir à son ancien labo et se présenter sous un jour positif.
-Les médecins soigner leurs patients, sur la foi des observations de l’OMS.
-L’OMS faire plaisir à quelques groupes occultes ayant des intérêts dans l’industrie pharmaceutique.
-Le Gouvernement voulait quant à lui faire parler d’autre chose que le chômage ou la crise. La maladie se prétait bien à une action « musclée, voyante » envoyant le signal « nous sommes là pour vous ».
Cette « convergence d’intérêts » ne craint qu’une chose : l’épreuve de la réalité. Car le problème de la Foi…C’est qu’elle ne repose que sur le ressenti.
Or, les « assertions » des « intéressés » ne valent plus rien face à la réalité.
- Au cours des dix dernières années la température moyenne a diminué, tandis que la concentration de gaz à effet de serre a continué d’augmenter, ce qui n’est pas la première fois dans l’histoire de la Terre.
- La part due à l’homme dans l’augmentation de la concentration de gaz à effet de serre est minime, le rôle du principal des gaz à effet de serre, la vapeur d’eau, n’est invoqué par les pseudo-scientifiques que pour justifier leur théorie et il est négligé quand il lui est contraire.
- En réalité le « pouvoir réchauffant » du CO2 est surestimé et le doublement de sa concentration ne se traduirait que par une augmentation de 0.5° C, en l’absence de tout autre facteur.
- Il n’y a pas davantage de catastrophes naturelles qu’auparavant et il est de toute façon impossible de trouver un lien de cause à effet entre le « réchauffement » et elles.
Au sujet de ce dernier point il est devenu commode d’attribuer au réchauffement tous les maux de la Terre, ce qui permet de ne pas rechercher d’autres causes.
C’est ainsi que certains attribuent les chutes de neige tombées sur Lausanne, les inondations au Pakistan, les incendies en Russie, au réchauffement climatique…Comme je suis sûr que les participants à la Conférence de Copenhague ont fait de même pour leur lieu de réunion, où la neige n’était pas tombée pour Noël depuis 14 ans.
Ce que je demande à M. BORLOO, en tant que Ministre de la République, c’est qu’il fasse preuve de scepticisme. Qu’il en appelle au « Règne de la Raison » et non à la « Foi ». C’est à tout le moins la moindre des choses à faire…Dans un pays laic.
Ce que je lui demande, c’est de ne pas céder à la facilité. De ne pas croire aveuglément tout ce qu’on lui dit. Et cela quelque puisse être ses « conseils » et la « qualité » de ces derniers.
Ce que je lui demande, c’est de rechercher la vérité. Et de se faire le vrai défenseur de la planète. Pas celui qui veut prospérer grâce à elle – l’écologie c’est tendance ! – celui qui veut l’aider.
Je le crois suffisamment intelligent pour trouver les mesures adéquates.
Vous écrivez : « Il faut faire attention aux termes que l’on choisit. La notion de « brigade spéciale » renvoie aux plus sombres périodes de la seconde guerre mondiale. »
Très intéressante remarque, quand on songe à la réaction du député Christian Ménard (UMP) fin 2005 face aux propos de la Secrétaire du Parti Socialiste de Châteaulin, qui avait déjà dit à l’époque : « « le gouvernement prend des accents d’extrême droite et utilise un vocabulaire qu’Hitler n’aurait pas renié ». On conseillera la lecture instructive (et désolante) de la réponse du député : http://cmenard.com/article.php?art=291