A droite, Woerth a essayé d’instrumentaliser un rapport du FMI pour tenter de présenter DSK en opposition avec la position du PS sur la réforme des retraites.
A gauche, ceux qui craignent le retour du directeur général du FMI sur la scène nationale ont aussi donné de la voix.
Il faut alors rétablir la vérité. Vous trouverez en cliquant ici le rapport incriminé. La phrase qui paraît faire problème est située en haut de la page 22.
Sur la forme, précisons donc d’abord que ce n’est pas un document récent puisque même s’il a été publié le 6 octobre son contenu a été discuté en mai dernier. Ensuite qu’il est publié sous la signature du département des affaires budgétaires du FMI, pas de DSK et porte sur l’ajustement budgétaire qui devrait être réalisé dans les 20 prochaines années pour rétablir la voilure après les efforts extraordinaires de sortie de crise des deux dernières années, et pour tenir compte des contraintes démographiques non moins extraordinaires qui vont accentuer la pression budgétaire a moyen terme (retraites et santé). Soulignons enfin que ce n’est pas un rapport sur la France et porte plus largement sur les pays G20.
Ces trois éléments doivent suffire pour mettre en lumière l’intoxication à laquelle se livrent l’UMP et l’extrême gauche. Et pour les derniers sceptiques, qu’ils aillent lire ce qu’en écrit l’expansion.com
Une argumentation sur la réalité des faits est assez rare pour être soulignée.
Que le contenu date de mai et qu’il n’ait été publié qu’en octobre, qu’il émane d’un département du FMI et pas de DSK lui même, cela ne méritait pas d’être signalé.
Par contre, souligner que le rapport porte sur le G 20 et pas sur la France, que son objet concerne l’ajustement budgétaire à réaliser dans les 20 ans après la sortie de crise et pour tenir compte des contraintes démographiques qui vont accentuer la pression budgétaire(retraites et santé), c’est dire autre chose que ce que les gazettes colportent.
Réagir ainsi à chaque mensonge est le bon soutien à DSK – Merci pour lui.
Le problème, M. URVOAS, c’est que votre DSK reste silencieux ! Or…Qui ne dit mot, consent. M. DSK est le « porte parole » du FMI. S’il est hostile à ce rapport, qu’il le dise. Ou du moins, qu’il explique « diplomatiquement » que depuis il a rencontré le BIT ! Bref, qu’il fasse un démenti « diplomatique » !