Aujourd’hui débute à l’Assemblée, le débat sur le projet de loi de finances pour 2011.
Et pour la première fois depuis 2007, je ne participerai pas à la discussion sur le budget des anciens combattants. Je le regrette vivement mais comme j’ai contracté depuis longtemps des engagements à Quimper, je n’ai pas eu envie de les décaler.
Je n’ai appris en effet qu’en milieu de semaine passée que la discussion n’aurait pas lieu dans l’hémicycle comme c’est l’habitude mais en « commission élargie » c’est-à-dire dans une salle de l’Assemblée sans que le public ne puisse y assister en nombre.
C’est une bien mauvaise manière faite au monde combattant. Il est vrai que le gouvernement n’a pas de raison d’être très fier du budget qu’il consacre à ce ministère qui remplit pourtant deux fonctions essentielles : témoigner de la solidarité nationale à ceux qui ont servi notre patrie par les armes et perpétuer le souvenir de ceux qui lui ont sacrifié leur vie.
Alors plutôt que d’affronter la critique, la majorité préfère faire voter ses députés en catimini…