Voici quelques semaines, Michèle Alliot-Marie m’avait fait savoir que le projet de construction d’un établissement de placement éducatif à Pluguffan, un temps menacé, serait bien mis en œuvre. Dans un courrier qu’elle vient de m’adresser, elle m’apporte sur ce dossier quelques précisions complémentaires.
D’abord, la loi de finances pour 2011, actuellement à l’examen au Parlement, a bien intégré la réalisation du projet. Le processus est donc incontestablement enclenché, et l’on peut dès lors espérer que plus rien ne viendra l’enrayer.
D’autre part, Michèle Alliot-Marie a demandé au directeur de la Protection judiciaire de la jeunesse d’harmoniser la fermeture de l’actuel établissement et la mise en service de celui destiné à le remplacer. On sait en effet que le foyer de Quimper est censé fermer ses portes au plus tard en décembre 2011, alors que l’ouverture de celui de Pluguffan n’est pas envisagée avant 2013, voire 2014. La ministre m’indique à cet égard que l’harmonisation recherchée doit garantir une prise en charge éducative continue et veiller à ce que les conditions de travail des personnels soient considérées avec le plus grand soin.
J’appelle naturellement de mes vœux une telle solution de continuité, qui devrait à mon sens permettre aux fonctionnaires et aux jeunes qu’ils encadrent de demeurer à Quimper le temps que voie le jour le nouvel établissement.
Monsieur Urvoas,
Ma mère habitant en face du terrain qui a été racheté par l´état pour la construction de cet EPE à Pluguffan, je suis particulièrement concerné par ce projet.
Aussi j´aimerais connaître les critères qui ont été pris en compte afin de décider de l´emplacement possible de cet EPE. Pouvez-vous m´apporter ces éléments? D´autre part pouvez-vous me préciser si les habitants pluguffanais proches de l´établissement ont été concertés lors de la mise en place de ce projet? Quels sont vos réponses à ces habitants très inquiets par les désagréments qui seraient apportés par la construction de cet établissement?
Dans l´attente de vous lire,
Meilleures Salutations,
Jean-Luc Lohéac