Elle devait être présidente, elle est enfin libre.
A 65 ans, elle était la plus célèbre prisonnière politique du monde et son pacifisme tout comme sa détermination avait fait d’elle un modèle. Assignée en résidence surveillée sans interruption depuis 2003 cela faisait au total quinze années que ses mouvements étaient entravés par l’anonyme junte militaire birmane. C’est dire la menace qu’elle représentait.
En mai 2009, le Président de l’Assemblée, Bernard Accoyer avait relayé notre préoccupation commune sur son sort.
Championne indéfectible de la paix, de la démocratie et du respect des droits de l’homme, son combat rappelle celui de Nelson Mandela. Il faut alors évidemment souhaiter que sa libération entraîne le pays vers la transition démocratique comme ce fut le cas en Afrique du Sud.