Quels changements…

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Sept départements sont toujours placés en situation d’alerte car on annonce des vents de forte intensité mais aussi des risques de débordements de cours d’eau.

Visiblement, une telle météo ne s’applique pas à la politique intérieure. En effet, on apprend aujourd’hui d’une part qu’après cinq mois de bruits de couloir et de tentatives multiples de déstabilisation internes à la droite, François Fillon vient d’être reconduit comme premier ministre et d’autre part qu’à gauche le nouveau nom de la fusion des Verts avec Europe Ecologie sera « Europe Ecologie-Les Verts ». Dingue non ?

De là, à ce que François Baroin, Christine Lagarde, Luc Chatel ou Michèle Alliot-Marie appartiennent au gouvernement et que Cécile Duflot soit nommée porte parole du nouveau parti…

NB : A part cela, Dominique Strauss-Kahn sera demain matin l’invité de France Inter pour évoquer le bilan du G20. Vous savez la réunion à Séoul où Nicolas Sarkozy n’a passé que 10 heures…

Photo empruntée au site de Philippe Vilain

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20 réponses à Quels changements…

  1. Marc dit :

    Quand j’ai appris que Sarko avait oublié Parisot « par mégarde » à Séoul, il est remonté dans mon estime. Probablement une combine pour remonter dans les sondages…..

  2. yh dit :

    comme changement notable à venir, il paraitrait que le ps travaille sur un programme qui ne s’apparente pas à la liste au père noêl.

    mon dieu, ai-je rêvé?

  3. Marc dit :

    @yh : que proposez-vous de retirer de la hotte ?

    • yh dit :

      @marc

      vous savez je suis un simple citoyen qui ne désire pas être pris pour un imbécile, à fortiori par le parti pour qui il a le plus souvent voté.

      j’ai en tout cas parfaitement conscience de l’état des finances publiques et des conséquences de la mondialisation.

      donc, les propositions non chiffrées, non financées , me laissent de marbre comme je crois une majorité de français.
      j’attends le programme de dsk.

      • alain lc dit :

        La dernière phrase est étonnante lorsque l’on doute de l’existence du père Noêl.

      • Marc dit :

        non financé : le problème est-il que le chiffrage manque ou que vous estimez que ça coûte trop cher ? Si ça coûte trop cher, que suggérez vous de retirer ? La convention « Hamon » est le volet social du projet, donc évidemment il y a plus de dépenses que de recettes. Voir Moscovici pour la partie recettes, c’était en mai dernier :)

        Je ne suis pas militant de UMA, juste un adhérent de base qui essaye de comprendre.

  4. JM dit :

    Mouais, c’est assez navrant de fonctionner ainsi. Pour celles et ceux qui ne le sauraient pas, la politique est avant tout une affaire de valeurs et de principes… C’est après qu’on se donne les moyens en fonction de la situation qui est laissée pour appliquer des principes. Et bien entendu, que l’on ne peut négliger l’aspect budgétaire, qui dit le contraire ??

    L’enfumage médiatique vous fait croire qu’à une proposition doit être systématiquement ajouté un chiffrage… Je vous le dis tranquillement, c’est faux !!! Simplement, les médias avaient instauré depuis longtemps que le PS n’avait rien à proposé…Du coup, face à l’abondance de propositions, la nouvelle musique va consister en expliquer que nous sommes des irresponsables. Le tout de la part de nombre d’éditorialistes qui pour certains d’entre eux émargent à 10 000 Euros par mois…Peut-être ont-ils peur d’être eux même taxés avec toutes nos propositions…

    La convention égalité réelle que vous évoquez sans la citer est avant tout une boîte à idées, qui servira en temps voulu, quand il faudra constituer un programme présidentiel. Un exemple : augmentation de l’Allocation Adulte Handicapée (710 Euros aujourd’hui), qui concerne 850 000 concitoyens au niveau de 80% du SMIC brut. S’il se trouve un socialiste pour dire que c’est irréel, je dis alors que selon moi et quelques autres, il ou elle n’a rien compris ni à la politique, et encore moins au socialisme. Mais si ça vous amuse, faites le calcul…Il ne s’agit pas de promettre de l’intenable, mais à force de pragmatisme, et de logique, on enterre les utopies…La politique, ce n’est pas « que » des maths, et il est important de l’asséner.

    • baillergeau dit :

      « L’abondance des propositions » ne devrait pas empêcher leur hiérarchisation et la baisse du chomage qui aiderait grandement à mettre les pendules à l’heure n’est jamais acquise automatiquement.

    • Marc dit :

      La fameuse « hiérarchisation » qui est demandée par les éditorialistes consiste t-elle à mettre un classement sur les propositions ? Ou consiste t-elle à faire deux paquets : ce qu’on fait, ce qu’on ne fait pas. Il serait intéressant d’expliciter le fait que certains préfèrent pouvoir manger au resto trois fois par mois, plutôt que tous les enfants puissent voir la mer ou la montagne une fois dans leur enfance, sortis de leur quartier. On veut faire pleurer dans les chaumières ? Mais concrètement, j’essaie de hiérarchiser.

  5. yh dit :

    @jm

    la politique, c’est évidemment des valeurs et des principes, à commencer par ne pas faire passer des vessies pour des lanternes.
    nul besoin d’enfumage médiatique, cher monsieur, j’ai aussi mon libre arbitre et je sais compter.j’ai trop connu la période 81/83 puis la rigueur qui s’en suivit pour délaisser ainsi que vous semblez le faire les lois de la science économique. la politique ne rime certes pas avec les maths mais l’absence de conscience des réalités ruine la politique car creusant le lit du populisme .

    je vous laisse la responsabilité de vos propos sur les éditorialistes et je crois qu’y répondre n’en vaut pas la peine.

    sur l’égalité réelle, je préfère la logique des valls, rebsamen, collomb, moscovici , hollande , que la votre. il faut hiarchiser, chiffrer, et financer.et oui, la politique, ce n’est pas le monde de bisounours.

    • stephane dit :

      Ne soyez pas impatient !!! Le temps du chiffrage et de la hiérarchisation viendra… Il s’agit pour l’heure de travailler sur les idées et non de bâtir le programme.

      Après la convention d’avril / mai viendra le temps du choix du candidat(e) à l’élection présidentielle. Charge à lui ou à elle ensuite, en fonction de l’état du pays à ce moment, de hiérarchiser les priorités.

      • yh dit :

        ok stéphane mais cela n’empêche pas le citoyen lambda de considérer ces propositions comme non crédibles dans leur globalité.

        le  » temps » du ps n’emporte pas réussite .n’oublions pas la logique profonde de la 5°république, à savoir la personnalisation du projet.f mitterand l’avait compris .

        • Marc dit :

          formidable si le citoyen lambda sait, lui, calculer coûts et recettes de cette convention. Ca serait un plaisir de tracter sur un marché où on ne croise que des gens comme ça.

          J’entends les Ivan Rioufol effectivement clamer que ça n’est pas crédible, mais ce concept de « crédibilité » est formidable : il assimile deux concepts distincts la qualité propre d’un projet et sa perception. Qu’on dise qu’il coûte trop cher : oui, pas de problème, tout le monde est prêt à l’entendre, mais de grâce, précisez aussi un peu vos chiffres.

  6. JM dit :

    Tout d’abord, mon intervention était utile puisque sans que vous l’ayez évoqué dans votre premier commentaire, vous souscrivez effectivement à la définition de la politique à travers notamment la notion de valeurs et principes. Rectificatif salutaire donc.

    Ensuite, j’espère que d’une part vous avez lu le texte sur l’égalité réelle, car vous vous apercevrez qu’il n’est pas « révolutionnaire »…Ou sinon, vous faites le lit de la droite, car ceux là vous encourageront à remplir les coffres des voitures de sacs de courses, car les chars russes sont de retour…
    Sur 82-83…Je trouve toujours assez extraordinaire de se référer à ce qui s’est produit il y a presque 30 ans… Ok, c’est bien de s’en rappeler, devoir de mémoire etc…sauf que le contexte n’est absolument pas le même, d’où le ridicule de la comparaison…Et on peut par ailleurs vous objecter toutes les avancées économiques et sociales dans notre pays sous la responsabilité socialiste, et dont bénéficient encore nombre de nos concitoyens…Ne m’obligez pas à les énumérer..Le commentaire serait bien trop long.

    D’autre part, il s’agit d’une première boîte à idées, en ce qui concerne le thème d’égalité réelle et pas des affirmations d’effectivité dès les 100 premiers jours d’une présidence. La plupart de ces mesures s’inscrit dans le cadre d’un, voire deux mandats (voire même trois..). Ainsi, les « camarades » dont vous citez les noms, ultra-minoritaires (Vote à l’unanimité moins 12 absententions…pas de vote contre…) jouent juste avec les peurs, occupent un espace dans une optique purement tactique et médiatique, de candidat à la candidature…(ne me dites pas que vous n’aviez pas remarqué que la moitié de ceux que vous citiez s’est déjà déclarée candidat à la primaire…).

    Ainsi, cette « mini-polémique » sur ce qui est une convention, et pas un programme permet une forme d’existence pour 3 ou 4 camarades qui ont tant besoin de voir des caméras s’allumer…Les « bisounours » sont celles et ceux qui, sans avoir travaillé sur un texte, ont peut-être parfois trop peur juste à sa lecture, d’être trop socialistes…Mais sinon, le MODEM se fera un plaisir de grossir ses rangs quelque peu dégarnis…

    Enfin, ce n’est pas polémiquer ou être un stalinien que d’affirmer que l’on est en droit de s’interroger sur la déontologie de certains éditorialistes, dont on peut se questionner sur, et d’une, la connaissance politique, l’envie de traiter des sujets de fond, et de deux, sur les conflits d’intérêts.

    • Marc dit :

      précisons que cet argument des « propositions pour 10 ans » n’est pas une mauvaise excuse a posteriori. C’était mentionné en amont, pour faire un mauvais jeu de mots.

  7. yh dit :

    @jm
    nul besoin de rectificatif ; la vie de la cité ne peut se conjuguer qu’à l’aune de valeurs; je vous le réaffirme  » tranquillement ».

    je n’ai pas affirmé que ce texte était révolutionnaire; je pense juste qu’il est mauvais car fondé sur la culture du tout-état. on peut , vous me le permettrez être en désaccord avec vous tout en se revendiquant de gauche.et que je sache ce texte fait largement débat à gauche et chez les intellectuels, pas forcément éditorialistes.

    je ne partage pas votre avis sur les « camarades »; au contraire , des remarques de bon sens , souvent en prises justement avec la réalité ( b hamon ne me semble pas représentatif ni du terrain ni de la majorité du ps)

    enfin, votre remarque sur le modem est navrante presque pathétique; qui êtes vous pour décerner des brevets de  » bons socialistes » ?
    je vous en prie , regardez l’histoire du ps  » cette machine à perdre les élections nationales » et restez un peu humbles.

    • Marc dit :

      Pas faux. Mais découplons deux problèmes : le « tout Etat » et le « tout dépenses ». Il y a la question des dépenses, et d’autre part, la question de la gestion par le pacte social et les collectivités locales d’un certain nombre de projets. Néanmoins, Hamon ne discute pas beaucoup de l’échelon qui traitera tel ou tel projet. Sur l’école, un document qui devait être rendu public le 5 octobre (l’a t-il été ?) discutait du lien entre école et collectivités locales.

  8. JM dit :

    Comment faire autrement que se référer à l’état puisqu’il s’agit d’égalité…Il ne faut pas avoir peur de l’état…Même Bush lui a fait appel au plus fort de la crise. L’état doit retrouver son rôle protecteur dans une France devenue si anxiogène… Je ne distribue pas les bons et les mauvais points socialistes mais défend avec ardeur mes points de vue, et ne peut concevoir une égalité réelle sans un état qui retrouve son rôle fort. Ce texte sur l’égalité réelle est l’antithèse du dogme sarkozyste, et fixe des priorités s’inscrivant dans la volonté de la société du bien-être vers laquelle nous aspirons…

    Mais si en effet, dès l’écriture des premières lignes d’une boite à outils, qui n’est pas encore le programme, certains sont déjà tristounets, ce n’est pas car ils seraient « du terrain », rien à voir…mais juste car leur orientation politique manque cruellement d’ambition.

    Nous touchons au cœur la difficulté de notre organisation politique entre tendre vers l’idéal tout en gérant le réel, ce n’est pas nouveau, mais ayons juste un peu de courage politique, sinon ne faisons pas de politique…

    Une fois de plus, ce texte a été voté à l’unanimité par nos instances et animé par le porte parole du parti, de fait représentatif. Et si le débat que vous évoquez existe, c’est à Paris, dans certains cercles, et pour certaines raisons..Et nous le verrons dans les jours à venir, dans les sections et les fédérations puisque nous aurons l’occasion d’amender ce texte qui fait tant peur…Et je parie que les adhérents de notre parti ne manqueront pas d’être ambitieux en matière d’égalité, car en fait, on ne l’est jamais vraiment assez.

    Et pour finir, je n’ai jamais manqué d’humilité, mais, ayant travaillé sur ce texte, je le défends, c’est logique, et n’attends pas le dernier moment pour donner des conseils qui ne servent en fait que des intérêts électoralistes d’une ultra-minorité. Et pour ce qui est de l’allusion à nos défaites successives aux élections nationales, je ne crois pas que c’est parce que nous aurions été trop étatistes, ou trop de gauche que les résultat furent en notre défaveur. Mais une fois de plus, que l’on me démontre que l’on peut protéger, rétablir de l’égalité, le tout sans état, et que par ailleurs, il faut ne pas être trop ambitieux lorsqu’on évoque l’égalité…Et je maintiens que c’est cette idéologie qui met en cause notre organisation politique et par la même son retour aux responsabilités, question de point de vue, en effet.

    C’est aussi la richesse de notre parti, et le débat va revenir avant tout aux adhérents et nous verrons à ce moment là qui a peur de quoi.

  9. seb dit :

    « M. Frédéric Lefèbvre, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, chargé du commerce, de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation. »

    Ca…C’est un ENORME CHANGEMENT ! UNE INSULTE MEME ! On refile à la « France qui se lève tôt » selon l’expression convenue…Un type immonde pour défendre ses intérêts ! S’il est aussi « efficace » dans son Ministère qu’en tant que « porte parole de l’UMP » alors je ne donne pas chère de la reconduction de SARKO…Du moins parmi ses soutiens entrepreneurs !

    Heureusement…Une bonne nouvelle ! Le PS s’est, enfin, décidé à sortir ses propositions en matière de sécurité ! C’est bien…Même si cela pose pas mal de questions. Je suppose, néanmoins, que les autres propositions donneront des réponses à mes interrogations.

    1. « Donner la priorité à la sécurité publique et accroître la présence des gendarmes et des policiers dans la rue. »

    S’agit il d’une politique d’affichage (il y a des flics, chic !) ou bien une proposition vraiment utile ? Ensuite, je me dis…J’ai des amis policiers…Si les flics ne sont pas « dans la rue » n’est ce pas à cause de toute la paprasserie qu’on leur demande de faire ? Ou parce qu’au moment d’un cambriolage…Les flics sont souvent entrain de piégés les automobilistes ? (Pour faire rentrer de l’argent dans les caisses)

    « L’investissement devra d’abord porter là où l’Etat est défaillant. »

    Tout a fait !

    « Les efforts viseront évidemment à restaurer la capacité d’action de la police nationale, mais aussi celle de la gendarmerie, tant les deux forces sont souvent aujourd’hui pareillement confrontées à un processus de quasi-clochardisation de leurs services. »

    Certes…Mais ne convient il pas aussi de lutter contre une menace encore plus redoutable : l’incapacité de l’Etat à faire respecter…La souveraineté de la France…En France ? Je veux dire par là que bien souvent, s’il y a un Etat défaillant, c’est moins pour des questions de « moyens » (dixit amis policiers) que parce que les préfets (pour ne pas sauter) ou les élus (pour être réélus) font tout pour éviter, je dirais, les conséquences d’une politique un peu musclée…A l’encontre des caids. Bref, les policiers sont moins démunis sur le plan matériel que sur le plan « périmètre d’action ».

    2. « Sanctuariser le budget « sécurité intérieure » du ministère de l’Intérieur. »

    Plutôt que le « sanctuariser » je pense que le PS pourrait proposer une « révolution » administrative…Et citoyenne. A savoir permettre à chaque Français, au moment où il remplie sa feuille d’impôt (tant locale que nationale) de cocher à quoi va servir son argent.

    Bref, que les budgets soient, en quelque sorte, déterminés directement par les citoyens – sécurité, dépendance, école… – et que le Parlement, ensuite, décident de « comment » utiliser le budget indiqué. De cette manière, on éviterait deux énormes fléaux « politiques » : à savoir toujours remettre les choses au lendemain et être particulièrement irresponsable sur le plan financier.

    Les élus auraient ensuite – dans le respect du programme – à décider si avec un budget x pour la sécurité, ils préfèrent mettre l’accent sur l’achat de caméras, le paiement de personnel, ou la « modernisation » du matériel par ex.

    Aujourd’hui, la loi des finances est décidée, de A à Z, par le Gouvernement. Grâce à cette « révolution » administrative, le Parlement pourrait retrouver de l’allant, puisque le Peuple ayant décidé de ranger ses oeufs comme si ou comme çà, il faudra après cela répartir convenablement les sommes, et là le Ministre aura non plus à défendre un budget – très souvent les Ministres semblent défendre le budget de leur administration plus pour des questions de prestige (ouais, on a le deuxième budget de l’Etat !) que de réelles politiques. Ajoutons à cela que le Ministre devra d’autant plus se « battre » pour convaincre les citoyens de lui « voter » un budget correct, et donc les « courtisans » disparaitront dans un même mouvement.

    Les Ministres n’y perdront pas – pas besoin d’être « l’ami de 30 ans » de quelqu’un – et les parlementaires retrouveront du prestige puisqu’ils décideront véritablement, sans être contraint par un Gouvernement désireux de leur fermer la bouche.

    « L’objectif est de revenir sur les milliers de suppressions d’emplois programmées tout en poursuivant la nécessaire démarche visant à concentrer gendarmes et policiers sur leur cœur de métier. L’effectif total des gendarmes sera porté à 100 000 et celui du corps d’encadrement et d’application à 105 000. »

    Pourquoi ces chiffres ?

    « 3. Faire de la protection des plus vulnérables notre première ambition. »

    Les citoyens ne sont ils donc plus « égaux en droits »? Le droit à la sureté est pourtant établie par la Constitution « sans discrimination » !

    « C’est donc d’abord la baisse du nombre de victimes qui sera recherchée en mettant l’accent sur la lutte contre les violences faites aux personnes. »

    Très bien…Mais qu’on le fasse dans le respect de la DDHC. Nous devons lutter contre les ACTES NUISIBLES A LA SOCIETE. Non considérer que si l’on est violenté à 16 ans, c’est moins grave que de l’être à 50 !

    « 4. Permettre à chaque territoire, par une concertation étroite entre les responsables des forces de sécurité, le parquet et les élus locaux, de définir son schéma de sécurité publique, qui définisse des priorités et fixe des objectifs (…) »

    Mais n’est ce pas déjà le cas ? Il me semble bien – aurais je rêvé ? Serait ce réservé aux « grandes villes » ? – que les maires devaient faire un CLSPD ! Bon, il est vrai que cela n’a pas un caractère « obligatoire » – êtes vous favorable à la proposition ESTROSI in fine ? – mais je doute qu’un maire, de nos jours, ne se préoccupe pas de la sécurité des citoyens, à tout le moins de leur « sentiment » quant à la délinquance…Puisque cela peut compter sur le plan électoral.

    « Les moyens mis en œuvre pour garantir la tranquillité publique doivent donc s’adapter aux spécificités des situations locales et donner naissance à de véritables « stratégies locales de sécurité ».

    Dans ce cas, ne doit on pas réfléchir à un partenariat entre les présidents des départements…Et les préfets ?

    « 5. Redonner toute sa place à l’esprit de responsabilité et d’ »initiative chez l’ensemble des fonctionnaires, en restaurant leur capacité d’engagement pour la résolution des conflits et l’aplanissement des difficultés entre citoyens. »

    What ? Attention, M. URVOAS…Un policier ne doit pas être un « médiateur » destiné à réparer les problèmes de voisinage ! Son travail consiste à assurer la sureté sur le sol français. Rien d’autre. Que les policiers soient au courant, aient des « mouches » aptes à les tenir au courant de la vie du quartier, de la ville, fort bien. Mais tant que cela ne menace pas l’ordre public…Je ne vois pas trop le souci.

    Ex : des personnes utilisent une rue de la ville de Paris, pour des célébrations religieuses. Là…Oui, une intervention (polie) des policiers est nécessaire. (En espérant que le maire ne se placera pas du coté de ceux qui bravent la loi)

    Ex : deux personnes se crient dessus parce que la première a chipé le copain de l’autre…Là, franchement…Cela ne mérite pas une intervention. Surtout qu’en la matière, les deux « furies » auraient plutôt tendance à retourner leur courroux contre les policiers !

    « 6. Abandonner la « politique du chiffre » au profit d’une évaluation fondée sur la qualité du service public. L’efficacité des forces de sécurité sera mesurée qualitativement à partir du service rendu à la population (efficacité, rapidité, dialogue) et non basée sur une culture du rendement. »

    Très bien…Une politique du RESULTAT donc. (Un IDH local !) Mais là encore, j’ai envie de dire, je trouve un peu dommage de parler de la police comme d’un « service public ». Non…La police est un corps de l’Etat appelé à mettre en oeuvre un pouvoir régalien, protégé par la DDHC. C’est un droit…Non un service…Que d’être en sécurité chez soi ou sur le territoire où l’on vit !

    « 7. Voter une loi de programmation et de coordination sur la sécurité et la justice pénale. Elle marquera la cohérence de la nouvelle politique de sécurité et permettra de relancer l’indispensable et urgent effort d’équipement aujourd’hui sacrifié par les choix de la droite. »

    A voir.

    « 8. Définir les « zones de sécurité prioritaires » dans lesquelles un traitement curatif préalable sera engagé et qui mobilisera, durant le temps nécessaire, les services de répression et de renseignement concernés par la lutte contre l’économie souterraine et les violences urbaines. »

    Vous voulez utiliser les RG ? Bon, très bien…Mais est ce qu’il ne faudrait pas, surtout, une politique européenne cohérente ? Je veux dire que c’est magnifique la mondialisation…Mais on a ainsi internationalisé tous les trafics ! Donc, sans fermer les frontières, ne pourrait on pas commencer par cesser l’élargissement…Pour l’élargissement (pour se donner l’impression d’exister ?) et ensuite faire une véritable politique pour l’emploi, couplée à une politique en faveur du logement…Et bien entendu chapeauté par une restauration de l’autorité familiale, fort défaillante.

    « 9. Déployer, dans ces zones, une « police des quartiers » placée sous la responsabilité opérationnelle des commissaires de police ayant pleine autorité pour coordonner l’ensemble des effectifs de toutes origines employés dans leur ressort territorial. Elle aura pour mission de témoigner de l’engagement durable de l’Etat, de restaurer un climat de confiance avec la population et d’appuyer l’action quotidienne des différents services publics en reprenant la philosophie de la doctrine de la « police de proximité ». »

    A voir.

    « 10. Doter l’exécutif local d’un droit d’évocation par le biais de l’ouverture des conseils municipaux ou intercommunaux aux questions de sécurité. »

    Un « droit d’évocation » ?

    « Chaque semestre le responsable territorial des forces de sécurité rapportera, aux côtés du maire ou du président de la communauté de communes, devant le conseil municipal ou communautaire sur l’état de la situation sécuritaire du territoire ainsi que les résultats obtenus par les services de police et de gendarmerie. »

    Adieu le préfet ? A moins que cela ne soit l’ancien nom du futur « responsable territorial de sécurité » ?

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