Ma première pensée va à Valérie Létard, à Hubert Falco, à Hervé Novelli, à Anne Marie Idrac et à Alain Marleix.
Ces noms ne vous disent pas grand-chose ? Il s’agissait pourtant des éminences gouvernementales. Hier, elles roulaient carrosse, agendas surchargés, officiers de sécurité, multiples collaborateurs. Hier, elles ne doutaient ni de leurs qualités, ni de leur action et encore moins de leur avenir. Aujourd’hui… Une leçon pour tous ceux qui exercent un pouvoir. Résister autant que possible à l’illusion de l’instant.
Ma seconde pensée va à David Douillet, à Jean-Christophe Lagarde, à Jean Leonetti et à Gérard Longuet.
Quatre députés ou un sénateur dont les noms furent cités parmi les « possibles » ou les « probables » entrants dans le gouvernement. Certains commencèrent même à construire leur cabinet et à organiser leur succession dans leurs fonctions. Une autre leçon à tous les impatients. Se consacrer pleinement à sa fonction.
Ma dernière pensée est pour Nicolas Sarkozy.
Il s’est piégé tout seul, en jouant sur un effet d’annonce, en juin, qui lui revient aujourd’hui dans la figure. Il n’a réussi qu’à montrer une chose : François Fillon reste la valeur sûre de la droite. Une dernière leçon : rester lucide et ne jamais surestimer ses forces.
Dessin emprunté au dessinateur de presse Goubelle
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Sarkozy n’a vraiment pas l’air d’aimmer les Bretons. Il n’y en a aucun dans le nouveau gouvernement.
Quand je vois les partants se plaindre ou être faux culs, çà me fait rire. J’espère que le French doctor la bouclera et ne tentera pas de faire pleurer sur son sort. Pareil pour Bockel…