Cette semaine, des producteurs de porcs sont passés à ma permanence pour m’alerter sur leur situation. Comme j’étais à l’Assemblée, je n’ai pu les recevoir mais cela ne m’a pas empêché d’agir en relayant leurs inquiétudes auprès du Ministre de l’Agriculture.
La crise qu’ils rencontrent est en effet bien différente de celles rencontrées dans le passé. Il semble que les producteurs soient maintenant structurellement confrontés à un double phénomène : des prix durablement bas et une hausse considérable des prix des aliments pour leurs animaux.
Si on y rajoute un niveau d’endettement souvent insoutenable, il faut craindre une hécatombe préjudiciable pour notre région. Faut-il rappeler que l’industrie agroalimentaire représente près de 37 % de l’emploi industriel du Finistère ? C’est près de 19 000 emplois concernés…
Personne ne peut donc rester sans réaction. Les collectivités bretonnes, par la voix de leurs présidents, sont déjà intervenues pour indiquer leur disponibilité. A ma place, j’ai évidemment saisi Bruno Le Maire pour l’encourager à prendre toutes les initiatives en direction des professionnels.
« La crise qu’ils rencontrent est en effet bien différente de celles rencontrées dans le passé. Il semble que les producteurs soient maintenant structurellement confrontés à un double phénomène : des prix durablement bas et une hausse considérable des prix des aliments pour leurs animaux. »
Ce « phénomène » M. URVOAS, s’appelle la mondialisation. Et elle est loin d’être « heureuse ». (Sauf pour les bankers : 90 milliards pour eux…Merci la France ! Et le PS qui reste muet…)
Or…Malheureusement, la seule « réponse » (gouvernementale comme locale) que donnent les politiques s’appellent…COMMUNICATION. Nous allons donc être submergés de pub…Ce qui ne va rien changer pour les producteurs, puisque leurs problèmes ne sont même pas mis sur la table. On en appelle, comme toujours, aux consommateurs…Et au contribuable (car qui va payer la pub ?)
http://www.civ-viande.org/92-141-le-civ-campagnes-informations.html
Je constate, du reste…Que les spots sont mensongers. Ce qui – quand cela va se savoir, car cela va se savoir n’ayez crainte – va encore plus faire de mal aux producteurs.
Prenez l’environnement. Le spot nous explique – sans rire – qu’en broutant, les vaches rendraient service à la Nature. Et tout ceci pour nous expliquer que « l’élevage bovin » est – presque – environnementalo compatible.
Le spot passé…Voyons la réalité.
Un porc…Est un porc. Je veux dire par là que, désolé de le dire à cette heure, mais…Un humain est bien plus « propre » que cette bestiole. Bref, il y a plus de déchets chez cet animal que chez l’Homme.
Aux Éats-Unis, la solution trouvée par les industriels a été la construction de “lagons ». Mais en Bretagne, on a épandu le lisier dans les champs. Les pluies, dont chacun sait qu’elles ne sont pas rares dans la région, même si selon un dicton du cru “il ne pleut que sur les cons”, lessivent le tout et l’envoient dans les rivières, polluant les sources d’eau potable, et créant le phénomène de “marées vertes”.
Devant les protestations des citoyens, des mesurettes ont été prises : une taille maximale a été imposée pour les élevages….Vite contournée, car il suffisait de monter un nouveau bâtiment à quelques mètres du précédent ! Bref, on reste au point zéro !
Quand on regarde par le passé, on s’aperçoit que les éleveurs ne sont pas responsables de cette pollution indue. Qui l’est alors ?
Pas besoin de chercher bien loin ! Ce sont des groupes industriels bien connus qui ont poussé les agriculteurs à monter ces élevages, et qui leur achètent d’ailleurs toute leur production. Ces producteurs, regroupés en coopératives, se sont endettés comme des malades (merci les banquiers, encore eux), et se sont trouvés fort dépourvus devant la chute des cours, puisque les mêmes qui ont encouragé le développement inconsidéré des élevages ont aussi organisé la surproduction qui leur permet d’acheter leur camelote à vil prix.
Seule solution pour s’en sortir, produire toujours plus ! Monter de nouvelles porcheries ! Doper les cochons en leur faisant bouffer toujours plus de farines animales (c’est bon, Bruxelles est ok pour un nouveau plan vache folle !)
Et comme une des limites à la “croissance” est le nombre de porcelets qu’une truie peut nourrir simultanément, il a même été envisagé de créer des truies OGM qui auraient plus de mamelles !
Je m’arrête là, même si ce qui est valable pour le cochon l’est aussi pour le poulet, dont l’élevage est aussi fort répandu en Bretagne !
Je constate – à mon grand regret – que le PS/élus locaux bretons ont, en la matière, la même foi pour la débile agriculture productiviste (responsable de toutes les crises alimentaires pourtant !) puisqu’il n’est pas question de faire quoi que ce soit pour aider – en interdisant certaines pratiques douteuses par ex – les éleveurs…
La seule « solution » pronée est de faire banquer le contribuable !
Le Français paye d’ailleurs trois fois…Puisque outre le fait qu’on le fasse banquer sans son consentement, sa santé en patit…Grâce à l’ignorance dans laquelle il est tenu ! En effet, la graisse des cochons, élevés de cette pitoyable manière recèle de nitrates (que l’on retouve aussi comme conservateurs dans la charcutaille, visez les E251 ou E252 sur les étiquettes), qui sont parmi les principaux responsables de nos maladies de con-sommateurs gavés, que ce soient les problèmes cardiovasculaires, le diabète ou les cancers !
Il serait bon que les élus OUVRENT LES YEUX ! Je commence à en avoir marre de banquer pour tous les irresponsables de la terre ! Bankers ou centrales industrielles…Qui partagent la même idéologie productiviste apte à nous faire rentrer dans le mur !
Seb,
Je suis d’accord avec ton anlyse.
Mais que faire?
On nomme Seb ministre de l’agriculture ou commaiisaire à l’agriculture, qu’est-ce qu’il fait, quels plan de mesures applique-t-il?
Que des conneries aient été faites, je suis d’accord. Mais QUE FAIRE?
L’article de J.J. Urvoas ne nous le dit pas. Il écrit seulement que Le Drian etlui ont entendu et sont prêts à accompagner le gourvernement dans des mesures qui … sauvent, je suppose. Mais les quelles? De simples mesures de pompier.
A RR : Ministre ? Non merci ! J’aime trop ma femme ! Comme elle est plutôt jolie, mes collègues lorgneraient sur elle, et je deviendrais vite parano…Surtout si DSK/SARKOZY est dans les parages ! (Non que ma femme raffole des petits énervés ou des grands à cheveux argentés – son genre se serait M. URVOAS (sans offense) qui a ses yeux à beaucoup de charmes -…Mais on ne sait jamais !
J’ai déjà occupé une charge élective et une autre nominative et mon épouse en a souffert. (Un seul notable dans la famille cela suffit!(mon épouse est enseignante))
Quant à Commissaire européen…Là, c’est la France qui m’empêcherait de prendre le poste ! Que voulez vous, j’ai deux amours dans la vie : la France et puis mon Hélène !
Trève de plaisanterie…
Vous dites « que faire » ? Et bien la réponse est simple : servir la France…Et par là même la planète.
Facile à dire…Mais concrètement ? Voilà quelques propositions…Bonnes pour l’environnement, pour l’économie…Et pour l’Homme !
Partir d’un constat : trois facteurs ont bouleversé notre environnement depuis cinquante ans
-l’augmentation considérable de la consommation de sucres
-la transformation de l’agriculture et de l’élevage et par voie de conséquence, de nos aliments
-l’exposition à de multiples produits chimiques qui n’existaient pas avant 1940
Or…Comme par hasard, depuis cinquante ans…Les cancers explosent (en Occident : pas ailleurs); l’environnement en prend un sacré coup (et pas seulement à cause des chinois) ; le sol français meurt petit à petit ; les allergies explosent aussi ; et tout un tas de maladies affectent les animaux, ce qui débouche sur des crises sanitaires effarantes, qui sont – comme par hasard – toujours payés in fine par le contribuable !
On constate par ailleurs que l’obésité n’est pas un phénomène ancien…Mais récent. Et contrairement à ce qu’on fait croire aux gens, ce n’est pas non plus la résultante de MAC DO + COCA…En témoigne les tests faits sur des bébés qui ne sont jamais allés chez RONALD ! Le lait étant la seule consommation de ces enfants…Et la vache n’étant pas encore omégénéisée, il faut donc bien en déduire que c’est ce qu’il y a dans le lait qui est responsable…! Et par là même la nourriture donnée à la vache !
Idem pour ce qui est de la bête noire des adolescents…Et plus. A savoir l’acné. On s’aperçoit que ce qui est présenté comme une chose naturelle, qui se produit à la puberté, est en réalité une conséquence de notre alimentation. Il est sur que si des politiques avaient la bonne idée de débarasser la jeunesse de ce fléau…Celle ci leur serait très reconnaissante, y compris dans les urnes !
Ceci dit, on s’aperçoit que les politiques, toujours en mal d’argent, ont des montagnes d’or – ou plutôt d’économies – à porter de main…Mais que, pour des raisons incompréhensibles, ils ne font rien ! La seule question qui vaille étant : sont ils rendus stupides par le suffrage universel ou le phénomène de cour…Ou faut il comprendre qu’ils servent « l’étranger » autrement dit qu’ils sont prêts à toutes les compromissions, sans souci d’être un tant soit peu honnête envers eux mêmes ?
Quoi qu’il en soit, il y a forcément une part de bétise ! En effet, les politiques eux mêmes sont touchés par ces trois facteurs. Des tests réalisés sur des députés « consentants » français ou européens ont récemment révélé que même les élus les plus…Ermites…Sont « carbonisés » par les toxiques !
Le constat posé…Que faire concrètement ?
1. Nourrir CORRECTEMENT nos animaux ! D’après de nombreux chercheurs, il semble que rajouter un peu de fourrage à la nourriture actuel des animaux rétablirait l’équilibre entre OMEGA 3 (bonnes choses) et OMEGA 6 (mauvaises choses). Il n’est pas question de retourner à l’ère préhistorique ou de donner un coup à la société de consommation comme çà ! Non seulement, nous ne serions pas écoutés…Mais en plus les éleveurs/agriculteurs refuseraient de se plier à cette contrainte…Qui à court terme les empêcherait de vivre(sauf à fermer les frontières)
La « solution » de court terme consisterait donc en deux choses :
-demander aux éleveurs/agriculteurs de mettre du lin dans la nourriture du bétail. Lorsque la graine du lin est consommée (après une cuisson adaptée) par les animaux, le taux d’OMEGA 3 augmente considérablement…Et in fine, cela se retrouve dans le beurre, le lait, les oeufs…Et cela même si cette graine ne représente que 5% de l’alimentation des bêtes.
Un test a été réalisé récemment sur deux groupes. Le premier a consommé les produits issus d’animaux nourris « habituellement » et un deuxième les produits d’animaux nourris « avec du lin en plus ». En TROIS MOIS…Le deuxième groupe avait autant de graisses que les fameux Crétois au régime plébiscité ! Mieux, le test ayant été refait sur des diabétiques, le groupe nourrit « à l’ancienne » a perdu du poids…Alors qu’il consommait autant que le groupe « nourrit industriellement » !
Bref, on ne demande pas ici un très gros effort aux éleveurs/agriculteurs – pas autant que les centrales industrielles – et les effets sont quasi immédiats ! L’Etat y trouve son compte puisqu’on a (in fine) moins de maladies…Et donc moins de dépenses de santé !
-promouvoir les produits agricoles/d’élevage en taxant ces derniers à 3% et 20% pour ceux qui ne le sont pas. Les centrales industrielles vont vite y trouver leur compte ! Puisque la « société de consommation » ne sera pas remise en cause du jour au lendemain, et que l’effort sera modique – pour beaucoup de profits – je pense qu’il devrait être simple de receuillir le soutien de celles ci pour les produits appelés, en France, « Bleu Blanc Coeur ». (Reconnaissable par une petite fleur de lin)
Et pour que la chose soit réellement populaire et que les centrales y voient un vrai signe politique…Je pense qu’un peu d’exemplarité – il semble que les élus soient toujours d’accord pour les « bonnes bouffes » !(Au moins les sénateurs) – ne ferait pas de mal ! Puisque les élus aiment à prêcher la bonne parole…Pourquoi ne pas faire des députés les « VRP » de tels produits, en organisant un repas à l’Assemblée où – en signe de reconnaissance – les élus viendraient avec une petite fleur de lin bleue ?
Cela permettrait de « démocratiser » ces produits – comme on l’a fait pour le pain – et donc de créer un « marché » suffisamment puissant pour que les centrales industrielles remplacent mais et soja (qui sont servis aux animaux) par lin et paturages sur le moyen terme.
Se faisant, on agira efficacement pour l’environnement. En effet, le mais et le soja sont les deux premiers contributeurs d’engrais chimiques, de pesticides, et d’eau !
Aujourd’hui, un tiers des terres arables sont destinés à la consommation du bétail. Ces surfaces étant insuffisantes pour répondre aux besoins, les forêts sont détruites…Ce qui nous prive d’une absorption naturelle du CO2.
Les vaches supportant mal la nourriture qu’on leur sert…Elles ruminent plus…Ce qui provoque des émissions de méthane…Lequel gaz est responsable du réchauffement global de la planète 296 fois plus que le CO2 ! (Rapport de l’ONU de 2006)
On mesure donc les effets extrêmement positifs qu’auraient la fin d’une nourriture aussi négative pour nos organismes et ceux de nos animaux ! Et si la France – terre d’agriculture par excellence – lance le mouvement, tout le monde suivra…Car les européens sont très « Français » dans leur rapport à la nourriture : pas d’OGM, pas de nitrate…Tout cela renforcé par cette excellente vision de la cuisine française…Qui n’avait pas besoin de l’ONU pour être reconnue comme la meilleure…A condition qu’elle serve la nature, plutôt que de la combattre.
2. Protéger la deuxième espèce la plus menacée de la Terre : l’être humain !
C’est une étude de WWF qui nous l’apprend : après l’ours polaire, nous sommes la deuxième espèce la plus cernée par le risque de disparition ! En témoigne les tests réalisés sur des Ministres européens de l’Environnement ! (Campagne de 2004)
En 2004, le professeur Dominique Belpomme du centre GEORGES POMPIDOU a signé avec de nombreux collègues à lui « l’appel de Paris » dans lequel il appelle à la mise en place d’un « principe de précaution » à toute nouvelle substance chimique.
Pour nous prémunir contre cette menace qui pèse sur nous…Des mesures sont donc à prendre.
-Pour commencer – en se servant de la charte de l’environnement, qui est contrainte constitutionnelle – faire une loi qui impose à l’industrie pharmaceutique (le Législateur oblige les citoyens à une telle chose, sans protestation) de ne point introduire de façon incontrôlée dans l’environnement un composé chimique à potentiel toxique.
De cette manière, on pourra notamment éviter de se voir imposer des mesures « européennes » en réalité très « lobbytisés ». Je songe bien sur aux OGM ou au retour en petites pompes des farines animales…Mais pas seulement.
Le bétail est souvent traité aux hormones, comme l’estradiol ou le zeranol. Ceci afin de favoriser une prise de poids rapide…Et lucrative. Le RGBS (aussi appelé BST) est lui aussi fort utilisé pour accroître la production de lait.
Pour l’instant, les produits cités sont interdits par l’Union Européenne. Mais avec l’équipe de bras cassés actuels, poreuse comme c’est pas possible aux désidératas des apprentis sorciers américains…Il est à craindre que, de gré ou de force, on nous contraigne tôt ou tard (via des traités commerciaux) à autoriser ces substances nocives…Mais effectivement très lucratives.
C’est pourquoi il est très important que le Législateur utilise « la charte de l’environnement » et en découle une loi ORGANIQUE…Et pour éviter toute décision « hors national » apte à nous faire avaler des couleuvres via les traités…Que les parlementaires se décident à utiliser l’avis du Conseil Constitutionnel sur le traité de Lisbonne, qui donne la prééminence à la « l’identité constitutionnelle » de la « France » où figure notamment cette fameuse « charte de l’environnement ». (La loi pouvant être évacuée par la reconnaissance de la primauté des traités (qui n’induit pas automatiquement celle des directives et réglements) sur la loi)
S’appuyer aussi sur le rapport du député européen Andreas Kortenkamp, remis en 2008 au PE…Qui notamment prouvent que les cancers sont moins dus à des causes génétiques qu’à un environnement détérioré.
-Interdire le PVC – dont le bisphénol A n’est qu’un des composants – en France. La preuve de la toxicité du PVC – qui lorsqu’on le chauffe (ou le met en contact avec quelque chose de chaud) produit du bisphénol A – est prouvé. (Cf études européennes et américaines sur le sujet : voir le Lancet notamment)
Attention…Interdiction avec dérogations. Autant il est important que les Français bannissent bouilloire en plastique au profit de bouilloire en métal ou inox…Autant le problème du bisphénol A (ou AB) ne se pose pas pour les bouteilles d’eau, les sacs alimentaires mis au frigidaire ou réfrigérateur, ou pour les conserves sans plastique.
En gros, je pense que – sans même aller jusqu’à une loi – les parlementaires pourraient utiliser leur pouvoir de « recommandation » ou « résolution » pour demander à l’agence française (sinon européenne) de la santé de conseiller de proscrire toute utilisation du PVC pour tout produit destiné à être chauffé ou à rentrer en contact avec la chaleur. Pour le reste, le problème n’est pas.
Et là encore…Par cohérence – et ainsi éviter que les plus modestes soient contraints de se servir de PVC faute de moyens – le Législateur pourrait prévoir une TVA à 25% pour les produits « PVC » à risque…Et de 3% pour les autres…Sachant que ladite TVA reviendrait, dans les deux cas, à la Sécurité Sociale. (Branche famille : puisqu’on enlève à cette branche la CSG)
-Sur le même principe, je pense que les parlementaires pourraient, très fortement, dénoncer les phosphates inorganiques, qui sont très largement utilisés par l’industrie alimentaire pour, notamment, retenir l’eau et améliorer la texture des aliments. (Ce qui permet de conserver les plats plusieurs jours : DLC et DLUO renforcées)
On trouve ces phosphates un peu de partout : dans les sodas, dans les fromages industriels, les charcuteries industrielles, les viennoiseries industrielles, les boissons à sirops, les glaces industrielles…
Sont ils nécessaires ? A l’évidence non. Faites le test : achetez des éclairs au chocolat chez le patissier du coin (qui les fait lui même) et au supermarché. Et bien, pour le consommateur – vous et moi – l’effet sur la santé est bien meilleure si l’on va chez son petit commerçant que dans une grande surface. Et l’on peut garder quatre à cinq jours les éclairs dans un cas comme dans l’autre.
Alors pourquoi utilise t on ces phosphates ? Pour de simples raisons commerciales pour ne pas dire par avarice. En effet, les supermarchés peuvent garder plus facilement la nourriture en rayon…Si on empêche cette dernière de rancir…Ce que permettent lesdits phosphates.
Sans interdire leur utilisation – car pour l’instant la « preuve » scientifique manque, on a des liens de corrélations très importantes mais pas d’étude, faute de moyen…Ou/et à cause des lobbies – le Législateur pourrait prévoir une taxe pour les industriels qui utilisent ces phosphates dont il est prouvé – là c’est sur – qu’ils contiennent énormément d’oméga 6 qui sont responsables, entre autres, de maladies alimentaires comme la boulimie ou l’obésité…Et de cancers. La dite taxe devrait être reversée à la Sécurité Sociale…Et là encore, le législateur peut jouer sur les deux tableaux en privilégiant, via une TVA basse (c’est autorisé par l’UE) les produits ne contenant pas ces additifs !
Pour « forcer » un peu la main aux grandes surfaces, le Législateur pourrait « menacer » ces dernières d’une chose très importante à leurs yeux…A savoir le cash direct. Aujourd’hui, si un supermarché est si rentable, c’est parce qu’il peut obtenir tout de suite de la trésorerie…Tout en payant ses fournisseurs à 60 jours (avant 90 jours). En interdisant ce procédé – puisqu’il entrave la concurrence : toutes les grandes surfaces n’ayant pas cette liberté, pas plus que les concurrents des supermarchés – le Législateur pourrait mettre une épée de Damoclès, propice à encourager les dites grandes surfaces à faire pression sur leurs fournisseurs…Et donc in fine à servir des produits de qualité.
Rappelons que l’impact de la consommation d’acides gras trans est mille fois plus mortel que les accidents de la route ! (Dixit ONU) A quand une mobilisation aussi forte contre ce fléau…Que contre l’incivisme routier ?
Tout cela a évidemment un coût pour la Société…
Un coût économique/financier puisque puisque les cancers sont principalement dus aux fléaux cités plus haut.
Un coût social…Puisqu’une famille qui a un malade à la maison, doit supporter le poids financier du traitement (et elle n’a pas nécessairement de mutuelle pour l’aider, la sécu diminuant ses services dans le même temps) et les conséquences qui en résultent (difficulté à obtenir un prêt par ex, pour faire des travaux…En vue d’adapter le foyer au malade)
Un coût environnemental puisque ces huiles hydrogénées sont à base de colza, tournesol et surtout soja…Qui, on l’a dit, représente déjà beaucoup de terres arables propices à la pollution.
Un coût politique, enfin…Car les « élites » elles mêmes sont frappées par ces fléaux qui ne les épargnent pas…Même si les menus, à l’évidence, sont quand même plus respectueux de la nature que ce qu’on sert au citoyen lambda.
Pour l’heure, la santé reste une donnée purement nationale (heureusement !) Il faut donc ce servir de ce « va tout » pour éviter une « contrainte extérieure » chère à M. ROCARD. La primauté des « lois » européennes ne vaut que sur les matières « exclusives » de l’Union Européenne. Pas sur toutes. Ce qui m’effraye, c’est que le Législateur ait confié la « personnalité juridique » à l’UE : celle ci pouvant passer des accords qui nous engagent sans nous demander notre avis…Il est difficile de comprendre la raison de l’approbation du Législateur.
-Enfin, dernière chose de bon sens à faire sur le court terme…Demander aux industriels de remplacer le sucre actuel – à base de sirop de fluctose extrait du mais – par des sucres bien moins facteurs de maladies cardio vasculaires, cancers sans parler de l’obésité. Pas besoin de chercher loin : sucre de coco (qui se présente sous la même forme que le sucre « normal »), le sirop d’agave, le xylitol (il a un bon impact contre les caries mais est encore très cher car méconnu du « grand public »)…
Tout le monde peut comprendre que les industriels veuillent continuer à mettre du sucre dans leur préparation. Mais pourquoi forcément celui issu du sirop de fluctose ?
Je ne doute pas que les politiques, si habiles à vendre leurs « promesses » arrivent à expliquer les avantages commerciaux immédiats pour les dits industriels :
*ressources importantes
*même « sensation sucrée » avec moins de sucre
*impact environnemental positif : car on utilise plus de mais
*pas de difficulté pour le consommateur…Puisque « forme » du sucre restante (si utilisation du sucre de coco) et impact « responsable » si utiisation du xylitol
*pratiquement aucun investissement : seulement de la pub…Le Législateur, gracieux, offrant son concours, via une reconnaissance par label ou/et en faisant une campagne de communication
*retour sur investissement rapide : via la démocratisation des produits
Ha oui…J’allais oublié, le plus important ! Impact immédiat sur l’acné ! Comme par hasard, quand on évite de manger des produits « contaminés » on n’a plus d’acné ! Le meilleur ami du sucre coco va devenir l’adolescent ! Bref, tous les industriels qui continueront à faire dans le « fructose » seront rejetés comme la peste par la jeunesse…Et donc les « nicheurs » trouveront facilement une clientèle en se mettant à vendre du coco certifié « ne favorise pas l’inflammation des boutons ou pustules »…Bien sur la formule sera plus « diplomate » ou marketée mais vous comprenez le sens !
Alors oui, il va y avoir un perdant…Quoique ? L’industrie pharmaceutique. Laquelle vend – à prix d’or – ses produits soient disant anti acné. Pour avoir connu ce fléau, je peux vous dire que les seules « solutions » s’appellent oméga 3, sport et…Huile tea tree !
Un peu « estomaquée » je ne doute pas que ladite industrie trouvera facilement à se « recycler » comme elle a su le faire avec les « dérivés » de « pierre d’alun » ou ses épousailles avec les « huiles essentielles ».
Bref, voilà sur le court terme les préconisations.
Bien sur, cela devra s’accompagner d’un travail plus « technique »…Et éminemment politique. A savoir : mettre les bonnes personnes là où il faut. Avons nous besoin d’un Président de Commission qui se bat plus pour LECLERC que les consommateurs ? D’une Ministre ancienne lobbyste ayant gardée des attaches ? D’un commissaire européen qui connaît l’agriculture autant que moi l’équitation ?
A l’évidence…Non. Donc soyons assez intelligents pour ne pas nous créer des adversaires sur notre route.
Ce qui est sur, c’est que nous ne pouvons pas en rester au statu quo ou bien fermer les yeux…Surtout en Bretagne ! M. LE DRIAN a – tout de même – été élu avec le concours d’une base sensible aux questions écologiques…Et si l’on est « européen » (et sensible aux dérives budgétaires) on n’a pas non plus à regarder les menaces de sanctions européennes avec condescendance !
http://www.marianne2.fr/En-batterie,-le-porc-est-rentable-Mais-a-quel-prix-pour-nous-tous!_a175510.html
Avons nous envie de voir des « lagons » pousser partout en France ? Moi pas !
Qu’est ce qu’un « lagon » ? Une piscine géante remplie de pisse, de merde et de cadavres de cochons.
On en trouve aux États-Unis ? Mais ce fléau entre chez nous par la Pologne.
En effet, le groupe “Smithfield foods” a déjà commencé à remplir des lagons en Pologne. Quand ils arriveront en France (puisque Smithfield rachète des porcheries à tour de bras, et possède déjà les marques Cochonou, Justin Bridou, Jean Caby, Weight Watchers…), combien d’élus accepteront un bain dans les eaux bretonnes ? Françaises ?
Allons nous sacrifier…Le tourisme, pour les désidératas des apprentis sorciers avares de certaines sociétés ?
La France rayonnera bien plus en s’y opposant énergiquement – les citoyens le feront je n’en doute pas, mes craintes reposent sur les élus – qu’en s’y ralliant.
Un « Azincourt » porchier nous guette ! A quand une vraie réforme ? (J’entends par là amélioration qui ne porte pas un préjudice trop fort sur ceux qui sont sensibles à ces mesures)
Le premier roi de France a se soucier d’environnement fut LOUIS VI. Nous lui devons ce « jardin français » qu’on nous envie tant, et la persévérance de ses successeurs, qui ont tous, plus ou moins, essayés de se mettre dans son sillon.
Pourquoi ne pas imiter ce roi ?
Et s’il nous faut absolument un « breton »…Alors prenons pour modèle la belle Anne de Bretagne, qui amena dans sa corbeille de fiancée les herbes et les potions qui, un jour, permettront de soigner efficacement les Français de fléau « de guerre » et autre !