Cet après midi je vais visiter le commissariat de Quimper.
Evidemment, cela prend place dans ma préparation du texte sur la garde à vue. Samedi, dans son édition quimpéroise, le Télégramme a reproduit un jugement lapidaire que j’avais prononcé sur les locaux dédiés à la rencontre entre les avocats et leurs clients.
Lors de la cérémonie de la Ste Barbe, le directeur départemental de la sécurité publique a contesté mon commentaire et m’a cordialement invité à découvrir l’endroit en question. Je m’y rends d’autant plus volontiers que c’est justement par de tels déplacements que l’on peut mieux mesurer les conséquences d’une loi que l’on discute.
Mon souci dans le cas d’espèce est de tout faire pour anticiper les conséquences que va entraîner pour les policiers, les gendarmes, les avocats et les magistrats cette réforme d’un outil essentiel de notre procédure pénale et donc de tenter d’évaluer les moyens indispensables qu’il appartiendra à l’Etat de mobiliser pour l’appliquer à partir du 1er juillet 2011.