Sa cote de popularité est passée de 44 à 34 % en un an, discréditée par les scandales sexuels à répétition. Après la Grèce et l’Irlande, l’Italie pourrait être la prochaine victime de la crise financière. Et il y a pourtant un doute sur l’issue de la motion de censure déposée aujourd’hui à la Chambre des députés.
Certes, l’Italie est le pays de Goldoni et de son Arlequin, mais comment ce pays d’où est parti au XIVème siècle l’humanisme qui a rayonné ensuite dans toute l’Europe cultivé peut-il encore garder un chef de gouvernement âgé de 74 ans et totalement discrédité ?
« Incapable, vaniteux et inefficace » selon les diplomates américains, isolé au sein de la coalition de gouvernement depuis le lâchage opportuniste de Gianfranco Fini, menacé par les juges de Milan, on espère quand même que les députés vont enfin le contraindre à quitter le pouvoir.
Hélas, malgré le succès de la manifestation de samedi à Rome, ce n’est pas l’état actuel de la gauche italienne qui permettra de bénéficier de cet éventuel coup de tonnerre.
Berlusconi, Président?
Rien ne peut plus surprendre!
Et non ! Il est parvenu, une fois de plus, à sauver sa tête…