Une source syndicale m’indique que le Finistère pourrait perdre au minimum 40 postes dans la prochaine carte scolaire.
En effet, les documents préparatoires au comité paritaire académique évoquent ce chiffre qui frappera surtout les maternelles et les enseignements de langues vivantes. Ce sera donc un nouvel assaut contre la réussite scolaire dans notre département.
Et pourtant, comme le souligne souvent Forough Salami, qui préside la commission « Formation » du Conseil régional, «si notre académie est celle de toutes les réussites, elle n’est pas encore celle de la réussite de tous ». C’est justement quand les effectifs fléchissent qu’il faudrait en profiter pour renforcer les endroits où les difficultés sociales sont les plus lourdes.
A l’inverse de cette logique, la droite va au contraire s’attaquer à la scolarisation à 2 ans et continuera à tenir les enseignants pour quantité négligeable, voire comme une simple variable d’ajustement d’une gestion qui altère le service public.
Dans le Ouest France du jour, on annonce entre autres 39 enseignants en moins dans le second degré pour 2300 élèves supplémentaires.
L’occasion de méditer sur les propos de tous les apôtres de la nécessaire réduction de la dette à court terme qui nous expliquent des trémolos dans la voie que nous ne devons pas être égoïstes et penser à l’ardoise que nous laisserons à nos enfants.
En effet.
Méditons.
D’ailleurs, voilà les premières fautes d’orthographe qui pointent.
Édifiant non ?
Dans ce même pays, avec le démantélement aveugle des effectifs de la fonction publique, c’est aussi les services de protection de l’enfance qui sont concernés par cette logique dogmatique. Ce qui devrait être sanctuarisé est aujourd’hui en voie de démentélement…
Mais Florian, t’es ringard aussi..puisqu’on te dit que c’est ça la modernité…