Je viens de signer un communiqué commun avec tous les autres parlementaires socialistes bretons suite à une rencontre avec le ministre de l’Agriculture.
Nous sommes en effet très inquiets sur la situation des éleveurs de porcs qui traversent une crise sans précédent.
Si nous partageons les analyses de Bruno Le Maire sur le coût des matières premières, les questions de l’énergie et le nécessaire travail sur la qualité, nous nous étonnons que le gouvernement ne prenne aucune disposition immédiate pour que la grande distribution joue véritablement le jeu dans cette crise qui dure depuis quatre ans.
Comment ainsi ne pas s’interroger sur la volonté du ministre de donner une utilité aux travaux de l’Observatoire des prix et des marges, voté lors de la loi de modernisation de l’agriculture, et dont on voit aujourd’hui qu’il est inopérant dans ce contexte de crise.
Il faut maintenant que soient mises en place des mesures d’encadrement en direction des industriels et des distributeurs afin que les marges soient mieux réparties et qu’il y ait un vrai engagement de leur part à s’approvisionner en produits français, valorisés par un étiquetage clair pour les consommateurs.
Parler d’un sujet quand on ne le connait pas, permets parfois de ne pas dire une bêtise – je parle pour moi.
Plus de 95 % du cochon doit se vendre sur le marché français.
Une simple caisse de compensation devrait gommer les fluctuations extrèmes et non supportables pour le producteur.
Si l’on produit trop de façon constante, on doit pouvoir limiter la production, sans passer pour des bolchévics…
« Il faut maintenant que soient mises en place des mesures d’encadrement en direction des industriels et des distributeurs afin que les marges soient mieux réparties et qu’il y ait un vrai engagement de leur part à s’approvisionner en produits français, valorisés par un étiquetage clair pour les consommateurs. »
Tiens donc ! Et on « risquerait » dans ce cas là…Une condamnation pour entrave à la « concurrence libre et non faussée » M. URVOAS !
Faut il aussi vous rappeler que le désir de nos « éleveurs » ne vaut rien à coté de l’avis des industriels, plus portés à faire du profit sans considération pour le consommateur ?
Vous voulez une action « étatique » ? Mais nous sommes à l’ère de l’Union Européenne M. URVOAS. Qu’en appelez vous au COMMISSAIRE A L’AGRICULTURE et à celui du MARCHE INTERIEUR ?
Quant à « l’étiquetage » il n’est en rien clair. Pour ne vous donner qu’un ex, en matière de volaille…Savez vous que la majorité des volailles subissent un « rite » musulman, qui du reste provoque une immense douleur à leur mort (Dixit BB)…Sans que le consommateur Français en ait connaissance ? Naif qu’il est…A croire que la religion ne saurait s’imposer en matière de consommation ?