Aujourd’hui l’Assemblée commence un débat qu’elle prépare depuis longtemps.
Il s’agit du projet de loi relatif à la bioéthique. Il traite de sujets aussi sensibles que le don d’organes, la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires, le diagnostic prénatal et préimplantatoire, le don de gamètes et l’assistance médicale à la procréation (AMP).
Compte tenu de l’enjeu, une commission spéciale chargée d’examiner ce projet de loi a été constituée réunissant des parlementaires de tous horizons. Elle a largement modifié le texte du gouvernement puisque 117 amendements ont été adopté.
Certains vont évidemment faire débat : c’est le cas notamment des dispositions prévoyant de préserver l’anonymat des dons de gamètes, ou de celles qui autorisent le don d’ovocytes par des femmes n’ayant jamais eu d’enfant ainsi que leur conservation et utilisation et de permettre le transfert post mortem d’embryon.
Evidemment, sur un sujet aussi sensible, il n’y aura pas de discipline de vote au sein du groupe socialiste. N’ayant pas participé à cette commission, je vais être très attentif notamment à la discussion générale qui va poser les enjeux.
Une trop large partie du dossier m’échappe totalement, pour que j’ai un avis sur celui-ci.
la seule chose que j’attends des politiques de mon bord, c’est qu’ils ne lâchent jamais sur ce qui, de près ou de loin, ressemblerait à une marchandisation de l’être humain, en tout ou en partie, car ce serait, aux yeux de l’histoire, un crime contre l’humanité.