Les 170 salariés de Girex sont encore entrés dans une zone de tourmente.
Hier, le tribunal de Versailles puisque le siège du groupe est situé dans les Yvelines, a placé l’entreprise sous redressement judiciaire. Mardi soir, j’étais reçu à ma demande à Bercy, au cabinet de Christine Lagarde pour que le ministre soit alerté sur les conséquences des nuages qui s’accumulaient.
Avec Bernard Poignant que j’avais associé, nous avons plaidé pour la vigilance la plus attentive. Pour le moment, le processus se déroule convenablement grâce au savoir faire de l’administrateur judiciaire qui semble vouloir faire de la préservation des intérêts des salariés une priorité. La chose n’est pas si courante pour ne pas la noter.
Une nouvelle étape s’ouvre donc mais elle est grosse d’inquiétude pour l’emploi. La décision d’hier était cependant indispensable tant la confiance avec le groupe indien Wockhard est rompue. Une fois de plus, on mesure la difficulté d’un dialogue avec des entreprises sont les lieux de décision sont terriblement éloignés.
Evidemment, le bassin de Quimper fera bloc autour des salariés et de leurs familles.