La poussée sondagière de Marine Le Pen n’est malheureusement pas un phénomène uniquement français.
Ainsi, la ville de Genève, après vingt ans de municipalité de gauche vient de basculer à droite en raison de l’influence du mouvement citoyen genevois, formation populiste qui prospère sur des pulsions antifrançaises.
Et dans un mois, le 17 avril prochain, la Finlande risque d’être le prochain pays, après la Hongrie et les Pays Bas, sans oublier l’Autriche, l’Italie et la Slovaquie où un parti populiste risque d’être en mesure d’entrer au gouvernement.
En effet, l’économie et l’immigration sont les principaux thèmes de la campagne électorale qui s’y déroule et un parti baptisé « les vrais Finlandais » est crédité de 17 % talonnant les trois grands partis de gouvernement (parti du centre du premier ministre, rassemblement conservateur et parti social-démocrate).
Cela prouve bien qu’il n’y a pas qu’en France que çà va mal. C’est partout. Bien sur, il y a de la xénophobie, du racisme, mais il y a surtout la misère qui gagne du terrain, et le problème, il est là