Le 9 avril, France 3 diffusera un documentaire que j’ai eu le plaisir de découvrir l’autre soir à la Maison de la Bretagne à Montparnasse.
C’est un travail inédit que l’on doit à Hubert Béasse et qui porte sur les protections allemandes dont les séparatistes bretons furent les bénéficiaires durant la 2nd guerre mondiale. « Berlin-Vichy-Bretagne » raconte ainsi que dès son accession au pouvoir en 1933, Hitler encouragea toutes les tentatives de déstabilisation à l’encontre de la France en appuyant les revendications des minorités alsaciennes, basques et bretonnes.
On apprend ainsi les relations entre les agents du Reich, sous couvert de missions ethnologiques, avec les principaux chef du Parti national Breton Olier Mordrel et François Debauvais notamment. On découvre comment les autorités d’occupation surent ensuite se servir de leurs aspirations pour faire pression sur Vichy. On assiste enfin à un pathétique jeu de dupe qui ne se terminera qu’à la Libération.
Cette période est évidemment trop souvent ignorée pour laisser passer l’occasion de voir ce documentaire. Evidemment en 52 mn, tous les problèmes ne sont pas traités mais ce retour sur le passé de notre région est néanmoins en soi utile.
Les mouvements indépendantistes en Alsace ont toujours été ultra minoritaire.
La formulation de votre texte, pouvant laisser penser au contraire, prête donc à confusion.
Bonjour,
Je ne connais pas cet aspect de l’Histoire, bretonne notamment, et je vais regarder ce documentaire. Par contre, une information recueillie lors d’un travail d’étude, la première communication radio entre la France occupée et l’extérieur (l’Angleterre) se serait faite depuis le bureau de poste du quartier de Kerfeunteun à Quimper. Je voulais simplement en faire un rappel ici.
Cordialement.
Bonjour,
Nozvat,
De bonne mémoire, les Bretons que l’on sites sur votre reportage sont une infime minorité du comportement de la Bretagne Française en 34 à 36, certainement non vichyste que vous le supposé.
Vous avez l’art et la manière de nous mettre dans une catégorie de Nazie.
Un peu de souvenir à celui qui a bien transformer ce reportage, est t’il Breton, parle t’il…
Nous sommes 5 régions en 40, puis 4 par Vichy qui ont lourdement payés le Vichyste et le Nazi.
Un rappel : j’ai 45 ans, Finistérien nordiste, mon père décédé, aurait 81 ans à ce jour, mon grand père Communiste, déporté sans retour en 45.
J’ai eu le temps de comprendre l’histoire des amis Bretons, mes frères, mon père en 40 avait 11 ans, 15 ans en 1944.
Aujourd’hui, je pense qu’il serait fortement furieux de voir votre mépris envers la bravoure que le peuple Breton avait envers la France en 40, puis c’est de L’île de Sein située à environ 5 milles marins.
L’île de Sein a eu son heure de gloire, lorsque les 128 pêcheurs de l’île l’ont quittée sur six bateaux pour répondre à l’appel du général de Gaulle6. En effet, tous les hommes sans exception gagnèrent la Grande-Bretagne à bord de leurs bateaux à l’appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle sur le poste de radio que Tin’ti Marie avait posé sur le rebord de fenêtre de l’Hôtel de l’Océan7. Ces hommes furent parmi les premiers Français à gagner la Grande-Bretagne : quelques jours après l’appel du général de Gaulle, environ 25 % des Français arrivés à Londres venaient de Sein. Ce qui valut un éloge de la part du général de Gaulle : « l’île de Sein est un quart de la France ». L’île de Sein est l’une des cinq communes françaises qui ont été faites compagnons de la Libération.
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Ele_de_Sein
J’ai honte pour vous, d’insulter des hommes et des femmes parlant le Breton, ils sont tous morts, vous ne pouvez qu’insulter leurs honneurs, leurs saluts, la Bretagne a fortement souffert du Nazie.
Toutes les grandes villes de Bretagne ont étaient rasées par des bombardements souvent Anglais en 41, ils avaient même pris comme cible des petits villages à plus de 40 Kms pour des grandes villes, merci la France vichyste.
De plus, nos cimetières sont regorgés de soldats morts pour la France en 14/18 et 39/45, vous avez dépassé les limites de la connerie humaine.
Parler de votre Pétain de votre France, nous sommes de pure Gaulliste et non des traites.
Pour en finir, brave Breton que vous êtes, les anciens, ceux que vous avez vu mourir au devant de vos yeux par cette atrocité, qu’est la guerre, ne prenez que ce reportage comme un témoignage de torche cul du FN, ne pensez pas un mot que notre sol était le fruit de la collaboration.
Nous avons notre honneur, nos traditions, vive la Bretagne
Vive la France libre, vive De Gaulle
Kénavo ar vichall
Sal-pemoc’h a gallek
Faite donc un reportage de votre Napoléon III, qui tua les bretons en 1870 à Conlie.
Des atrocités que la France a faite au Breton Camp de Conlie en 1870 près du Mans.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Camp_de_Conlie
A l’heure où quelques intellectuels français se lamentent qu’on ne glorifie pas Celine à sa juste valeur, à l’heure où nos ministres se rendent compte qu’il peut être préjudiciable de se montrer en bonne compagnie de quelque dictateur africain, à l’heure ou quelques groupes industriels français aux pratiques mafieuses collaborent avec les pires régimes de la planète, à l’heure où l’on stigmatise une minorité de nos concitoyens en raison de ses convictions religieuses, à l’heure où chaque citoyen se demande si dans quelques mois il devra choisir entre la peste et le choléra…
… il est bon de rappeler aux Bretons quelques détails du passé. Ca aide à réfléchir, ça aide surtout à ne pas reproduire les mêmes erreurs. Que notre honneur soit sauf.
Documentaire interressant même s’il survole les évênements et gomme l’aspect raciste du mouvement breton de ces années là. Les édito anti juifs de Breiz Atao étaient d’une virulence rare. Il est aussi regretable que le documentaire ne nous informe pas plus sur le devenir de certains militants collabo recyclés dans l’Emsav après guerre (le mouvement breton actuel n’en sortirait sans doute pas grandi). On s’interrogera aussi sur les actions de ces militants qui imposent la langue bretonne en haute-bretagne, là où elle ne fut pas parlée.
Le breton se parlait à Rennes, dans la salle des pas perdus du tribunal, dans les casernes ou probablement occasionnellement sur les marchés, tout comme à Nantes dans le port ou dans les chambres de bonnes.
Je parle d’une époque où seuls 15% des Français parlaient le français normalisé et beaucoup moins encore savaient le lire.
On pourrait tout aussi bien dire « on n’a jamais parlé français en Tunisie, en Côte-d’Ivoire ou à Quimper » sans avoir peur d’être ridicule. Les langues voyagent avec ceux qui les parlent.
Le breton se parlait à Rennes, dans la salle des pas perdus du tribunal, dans les casernes ou probablement occasionnellement sur les marchés, tout comme à Nantes dans le port ou dans les chambres de bonnes.
Je parle d’une époque où seuls 15% des Français parlaient le français normalisé et beaucoup moins encore savaient le lire.
On pourrait tout aussi bien dire « on n’a jamais parlé français en Tunisie, en Côte-d’Ivoire ou à Quimper » sans avoir peur d’être ridicule. Les langues voyagent avec ceux qui les parlent.
Le film est visible à cette adresse :
http://www.pluzz.fr/berlin-vichy-bretagne-2011-04-12-00h45.html
Dommage qu’un tel reportage passe dans la
nuit.
A 00:40, peu de risque d’avoir une grande écoute.