Je reviens sur un drame intervenu ce week-end à Villepinte, commune de la Seine-St Denis.
Un jeune homme – Billal – âgé d’une vingtaine d’années a été tué devant sa famille. Quatre hommes cagoulés se sont introduits vers 5 h 30 dans le pavillon où il vivait avec sa famille et l’auraient exécuté devant ses parents et probablement devant ses frères et sœurs si l’on en croit la presse.
Comment ne pas y voir la dramatique illustration d’une situation qui n’est plus sous contrôle ? Nicolas Sarkozy n’avait-il pas fait croire en 2002 puis en 2007 qu’avec un peu de volonté politique, des lois un peu plus répressives et un peu plus de places dans les prisons, il règlerait les problèmes de délinquance ?
Je note qu’aujourd’hui le ministre pourtant si prompt à rechercher l’éclat des médias ne dit rien comme hier il n’avait rien dit devant les règlements de compte intervenus à Marseille, en Corse ou en Guyane. Je relève que nous n’avons aucune information sur les résultats en matière d’élucidation des investigations menées.
Faut-il lire dans ce silence bien inhabituel un retour bien tardif à la raison et une contrition ?