Ce matin, la ville de Quimper signait à la MPT de Penhars, un avenant à sa convention « ANRU » avec le conseil général, le conseil régional et l’Etat.
Derrière cette phrase un peu hermétique, se cache une réalité bien plus séduisante. L’Agence Nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) est un organisme qui financent après l’appui des collectivités locales des programmes urbains.
A Quimper la démarche a été initiée en 2005 par l’équipe d’Alain Gérard et elle transforme peu à peu le visage de ce quartier de notre ville grâce à sa poursuite par Bernard Poignant et Armelle Huruguen.
Ainsi ce programme a permis un désenclavement et une sécurisation de la circulation par l’aménagement de carrefours, la création de parc de stationnement, le retraitement de plusieurs rues. Il a favorisé le développement de services publics puisque le Pôle Enfance est né, la seconde tranche de la MPT a été bâtie, les écoles ont été modernisées et demain la maison des services publics qui intègrera la future mairie va être édifiée. Même les commerces ne sont pas oubliés puisque le centre commercial va être restructuré.
Mais tous ces changements ne sont rien en comparaison de l’effort conduit sur le logement : réhabilitation de 327 logements, construction de 362 logements locatifs sociaux dont 69 sur Penhars et le reste dans les autres quartiers de Quimper pour remplacer la destruction de tours. Et ce ne sont là que les chiffres des opérateurs publics…