Convention nationale du PS ce jour pour adopter définitivement notre projet.
C’est l’aboutissement d’un long travail entamé depuis plus de deux ans et qui fut rythmé par notamment trois grandes conventions thématiques, l’une sur le nouveau modèle de développement, l’autre sur les grands enjeux internationaux et la dernière sur l’égalité réelle», «posant un premier cadre en terme de propositions».
Celles-ci furent complétées par plusieurs forums thématiques, sur les questions agricoles, sur la rénovation des villes, sur les défis à relever dans le domaine de la santé ou de la justice. J’y ai apporté ma part en rapportant le forum des idées sur la sécurité qui s’est tenu le 17 novembre 2010 à Créteil.
Le projet, avait déjà été adopté lors du Conseil national du 9 avril à l’unanimité mais il devait être soumis aux votes des militants, légitimité suprême pour un parti démocratique.
Cette ultime étape s’est déroulée la semaine passée, le jeudi 19 mai et le résultat national fut massif : 95,14% en faveur du texte avec une participation de 74 500 adhérents.
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Le travail sur le socle programmatique est donc fini. La phase de choix de la personnalité qui incarnera et prolongera ce programme va pouvoir s’ouvrir et il faut que les sociaux-démocrates reprennent le leadership. Je récrit ici ce que j’ai écrit sur mon blog : « J’invite une fois encore Martine Aubry qui a hérité du flambeau socdem dans les conditions que l’on sait a réunir les forces social-démocrates pour décider ensemble de l’avenir. Qu’elle écoute ce qu’ont à dire Pierre Moscovici, Gérard Collomb, Michel Destot, Michèle Sabban, Jean-Jacques Urvoas, Marisol Touraine et tous les autres dont la liste est trop longue pour être complétée ici ! Les troupes sarkozystes ont mis en route une machine qui nécessitera bien plus que d’être candidat par hasard et parce que l’on croit que c’est notre tour. En 2012, nous aurons subit 10 ans d’une longue maladie qui a fait de la France l’ombre d’elle-même, et le système des partis politiques actuel est partie prenante de cette maladie. »
Je n’ignore pas la part de naïveté qu’il y a dans cet appel, mais je n’ignore pas non plus les grandes œuvres qui ont été accomplies à partir d’un idéalisme naïf.