J’ai pris connaissance de votre question écrite concernant l’hommage rendu au colonel Château-Jobert par l’ETAP. S’il y a des hommes d’honneur dans notre pays, ce sont bien des hommes comme le colonel Château-Jobert qui, refusant la trahison de la parole donnée, ont sacrifié leur vie professionnelle, et même risqué leur vie, pour respecter les engagements de la France. Je considère donc comme particulièrement indécent que des hommes qui appartiennent à des groupes qui n’ont cessé de trahir notre pays viennent remettre en cause l’hommage rendu à des hommes d’une telle qualité et d’une telle élévation morale. Des hommes aux côtés desquels d’autres font bien piètre figure et ne peuvent que susciter le plus profond mépris.
S’il y a organisation criminelle, c’est bien celle du FLN et de ceux qui, en France, à la tête de l’état, l’ont soutenue et lui ont notamment livré désarmés les musulmans d’Algérie qui avaient fait confiance en la France. Les épouvantables crimes qui ont été commis devraient faire taire à tout jamais ceux qui en ont été les complices. La falsification de l’histoire devrait tout de même avoir des limites. Il serait temps que les véritables héros soient glorifiés et les crapules descendues de leur piédestal.
Malgré tout le respect que je vous dois, je ne peux, Monsieur le député, que vous exprimer mon profond écoeurement devant votre intervention apparemment dictée par une idéologie pernicieuse et non par le souci de l’Histoire.
Monsieur le Député,
Vous vous êtes prononcé par question écrite au Gouvernement, contre l’hommage qui a été rendu à une grande figure de l’Armée Française, en la personne du Colonel Pierre Château-Jobert, compagnon de la Libération, officier parachutiste décédé en 2005, dont la carrière a été étroitement liée à l’histoire de cette école et des troupes aéroportées en général, parce qu’il avait été (aussi) une personne très active dans l’OAS, en Algérie, alors Française. C’est oublier, que si un tel homme dont le patriotisme n’est plus à démontrer, s’est ainsi engagé c’est qu’il a jugé que c’était une fois encore son DEVOIR. C’est ensuite oublier que s’il a été condamné par un tribunal d’exception, il a aussi été gracié !! Bravo vous n’avez donc pas tout lu de la vie de cet homme magnifique !
Et quand bien même, pouvez-vous alors me dire ce qu’il faut penser de l’accueil qui a été réservé très récemment en France, à une ancienne poseuse de bombes à Alger, qui a fait plusieurs dizaines de morts en terre française, hommes, femmes, enfants de tous âges ? Cela ne porte-il pas AUSSI préjudice à la mémoire de ces victimes décédées ou mutilées à vie. Victimes qui sont, elles AUSSI françaises à part entière (ou peut-être entièrement à part ?).
De quel droit Monsieur le Député, ne soutenez-vous que l’honneur des uns et pas celui des autres ?
Je suis ulcérée pour le moins. Et croyez-bien que votre intervention est entrain d’être diffusée sur Internet, avec toutes les conséquences que cela peut apporter aux yeux de votre électorat.. et de votre image en général.
Le patriotisme d’un homme comme le colonel Chateau-Jobert,qui a risqué sa vie sur tous les champs de bataille de notre pays depuis la seconde guerre mondiale, ne souffre aucune dénégation.Lorsqu’on voit votre ami politique M.DELANOE baptiser à Paris une rue du nom de Mohammed Bouazizi,respectable Tunisien dont la mort a déclenché la révolution que l’on sait (mais dont l’issue est encore incertaine),homme dont l’engagement pour la France reste à démontrer,sans que cette décision pour le moins curieuse ne suscite de réactions de la part de vos camarades,on peut penser que vous êtes tout à fait mal venu de vous indigner de l’hommage rendu à un grand soldat qui n’a jamais démérité et qui n’a jamais trahi ses hommes et ses idées…mais peut-être ce genre de sentiments vous dépasse-t-il?
Lettre ouverte en date du 11 juillet 2011
à M. Jean-Jacques Urvoas, député du Finistère,
à propos des noms donnés à certaines rues ou places.
Monsieur le député,
Dans votre question n° 98827, vous mentionnez le déroulement d’une cérémonie donnant le nom du colonel Château-Jobert à une place, à l’école des troupes aéroportées. Vous indiquez qu’en tant qu’ancien chef de l’OAS, cette cérémonie « porte (je cite) gravement atteinte à la mémoire de l’ensemble des victimes, françaises et algériennes, civiles et militaires, de cette organisation criminelle ».
Monsieur le ministre de la défense et des anciens combattants a parfaitement répondu à votre question concernant le colonel Pierre Château-Jobert, militaire à la carrière exceptionnelle, par ailleurs amnistié en 1968 (réponse en date du 28 juin 2011).
En revanche, je n’ai pas lu dans le Journal officiel des débats parlementaires que vous ayez interpellé de la même manière le ministre de la défense et des anciens combattants lorsque le nom de Nadia Guendouz a été donné à une rue de la commune de Saint-Ouen. Pourtant, en tant qu’infirmière, poète, mais aussi et surtout membre du FLN, cela « porte gravement atteinte à la mémoire de l’ensemble des victimes, françaises et algériennes, civiles et militaires, de cette organisation criminelle ».
Je n’ai pas lu dans le Journal officiel des débats parlementaires que vous ayez interpellé de la même manière le ministre de la défense et des anciens combattants lorsque le nom de rues ou places du « 19 mars 1962, date du cessez-le-feu en Algérie » est donné ici ou là. Pourtant le fait que le cessez-le feu du 19 mars n’ait pas été respecté par le FLN et qu’il y ait eu lieu en Algérie de très nombreux enlèvements et morts (plus même que pendant les huit années de confit) « porte gravement atteinte à la mémoire de l’ensemble des victimes, françaises et algériennes, civiles et militaires, de cette organisation criminelle ». Le FLN, qui commémore chaque année le 19 mars 1962 en Algérie, a même fait de cette date sa fête de la victoire.
Je n’ai pas lu non plus dans le Journal officiel des débats parlementaires que vous ayez interpellé de la même manière le ministre de la défense et des anciens combattants lorsque le nom de rues ou places « Ho Chi Minh » est donné ici ou là. Pourtant, cela « porte gravement atteinte à la mémoire de l’ensemble des victimes, françaises et indochinoises, civiles et militaires, de l’organisation criminelle » que dirigeait M. Ho Chi Minh.
Et je pourrai encore allonger cette liste du nom de quelques dictateurs sanguinaires dont le nom figure en bonne place dans certaines de nos communes…
Je vous prie d’agréer, Monsieur le député, l’expression de mes salutations.
Roger Soncarrieu,
Auteur de « Ma vérité sur la guerre d’Algérie » et de « Guerre d’Algérie : j’en ai assez » (Editions Dualpha)
petit rappel.
Et lorsque à 93 ans votre carrière sera aussi « remplie » que celle de celui qu’on appelait CONAN, un HEROS », alors Monsieur le député vous pourrez comparer les bilans de votre vie à celui qui a toujours défendu son honneur et celui de la France.
Ci dessous le rappel en question qui vous permettra de vous y mettre tout de suite mais j’ai bien peur que le départ est loupé !
Pierre Yvon Alexandre Jean Chateau-Jobert est un officier supérieur de l’armée française, combattant de la Seconde Guerre mondiale (et à ce titre, compagnon de la Libération) et des guerres d’Indochine et d’Algérie, né à Morlaix le 3 février 1912, et décédé à Caumont-l’Éventé dans le Calvados le 29 décembre 2005 à l’âge de 93 ans.
Famille et formation
Son père ayant été tué au front en 1915, il est pupille de la nation, il fait ses études à Morlaix, au collège Stanislas à Paris et au collège Saint-Charles de Saint-Brieuc où deux pleurésies successives l’empêchent de préparer l’École navale. Après son service militaire qu’il effectue en 1934-1935, il reste dans l’armée et suit, comme sous-lieutenant, les cours de l’École d’application de l’artillerie et du génie à Fontainebleau. Affecté au 154e régiment d’artillerie, il suit les cours de l’école d’observateurs en avion de Dinan. Blessé durant la campagne de France, il rejoint l’Angleterre et s’engage dans les Forces françaises libres, à Londres, le 1er juillet 1940, sous le nom de Conan, afin que sa famille ne souffre pas de représailles des Allemands. Ce surnom lui restera toute sa vie.
Carrière militaire
Guerre mondiale
Lieutenant à la 13e demi-brigade de Légion étrangère (DBLE), il se bat en Érythrée, en Syrie et en Libye où il est blessé en février 1942. Le 7 novembre 1942, capitaine, il prend le commandement du 3e SAS qui devient, en juillet 1944, le 3e régiment de chasseurs parachutistes (RCP). Le 3e RCP opère sur les arrières de l’ennemi, par petites unités, dans des régions non encore libérées du territoire métropolitain, du Poitou à la Bourgogne. Chef de bataillon en décembre 1944, il transmet le commandement du régiment au lieutenant-colonel de Bollardière.
Il crée, par la suite, le Centre École de parachutisme militaire, basé à Lannion, puis à Pau-Idron.
Indochine
Adjoint du colonel de Bollardière, puis commandant de la Demi-brigade coloniale de commandos parachutistes SAS, il est engagé à la fin de 1947 et en 1948, au Cambodge, en Cochinchine et en Annam. Après un séjour à Vannes-Meucon où il commande en second la 1re DBCCP auprès du colonel Gilles, il retourne en Indochine en 1950, comme lieutenant-colonel, à la tête de la 2e DBCCP, pour se battre au Tonkin et en Cochinchine jusqu’en avril 1952. Le 7 avril 1952, alors que Chateau-Jobert va quitter l’Indochine, à la fin de son deuxième séjour, le général Salan, commandant en chef des forces en Extrême-Orient préside la cérémonie d’adieux.
Algérie
Après un passage en métropole, il est affecté à l’état-major des Forces terrestres, maritimes et aériennes à Alger de 1953 à 1955, puis, en novembre 1955, au commandement du 2e régiment de parachutistes coloniaux (RPC).
Suez
Colonel, lors de l’affaire de Suez, le 5 novembre 1956, il est parachuté au sud de Port-Saïd à la tête d’une partie de son régiment renforcée de commandos du 11e Choc et y atteint tous ses objectifs jusqu’à l’ordre du cessez-le-feu. L’autre partie du régiment commandée par le lieutenant colonel Albert Fossey-François saute avec succès sur Port-Fouad le même jour.
Dans les premiers jours de 1957, le colonel Chateau-Jobert, de retour en Algérie après l’affaire de Suez, vient se présenter au général Salan, commandant supérieur interarmes. Il lui fait part de sa déception de ne pas avoir reçu l’ordre de pousser ses parachutistes au-delà de Port-Saïd et de Port-Fouad, jusqu’au Caire et à Suez. En 1957, il commande à Bayonne la Brigade de parachutistes coloniaux où il succède au général Jean Gracieux.
Dans les semaines qui suivent le 13 mai 1958, il y est en liaison avec des délégués d’Alger, tel le commandant Robert Vitasse.
OAS
En 1959-1960, il est auditeur à l’IHEDN et suit les cours du CHEM. Affecté au Niger en février 1961, il se solidarise avec les officiers qui, le 22 avril 1961, autour du général Maurice Challe, ont saisi le commandement à Alger, ce qui lui vaut plusieurs mois d’arrêts de forteresse. Le 13 janvier 1962, alors qu’il est affecté à l’état-major de l’amiral préfet maritime de Cherbourg, il rejoint clandestinement l’Algérie et se met aux ordres du général Salan, chef de l’OAS.
A la fin de janvier 1962, à son arrivée à Alger, Pierre Chateau-Jobert est d’abord reçu par Jean-Jacques Susini, puis par le général Salan qui lui confie le commandement de l’OAS du Constantinois qui manque chroniquement de cadres supérieurs. Cette nomination est officialisée par une note de service du général Salan diffusée largement en Algérie. En charge du Constantinois, il y retrouve le lieutenant Michel Alibert et y noue, en vue de leur ralliement, de nombreux contacts avec des officiers supérieurs et subalternes des régiments qui y sont stationnés, 13e Dragons, 6e Cuirassiers et 2e REC – (Le général Michel Multrier, commandant de la zone Est Constantinois dira : « l’OAS progresse vite dans le Constantinois quand Château-Jobert en prend la tête »).
Condamné à mort
Désapprouvant les « Accords Susini-Mostefaï », il quitte l’Algérie le 30 juin 1962 à bord d’un cargo qui le ramène en métropole. Clandestin, en France et en Espagne, il continue son combat ; en 1965, il est condamné à mort par contumace pour son action au sein de l’OAS. Il réapparaît à Morlaix le 3 novembre 1968, après la première amnistie de juin 1968.
Il met à profit ses années de clandestinité pour étudier les idées de la Contre-révolution catholique.
Gracié
Gracié en 1968, il se consacra à l’écriture de livres de doctrine d’action politique, et publie plusieurs ouvrages d’analyse et de réflexion, basés sur son vécu personnel, ayant toujours cherché à comprendre les guerres qu’il faisait. En octobre 2002, entendant un discours de Franck Timmermans dans le Maine-et-Loire, il prendra sa carte au Mouvement national républicain ; il n’avait jusqu’alors appartenu à aucun parti politique.
Le 16 mai 2001, le PC du 2e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (2e RPIMA) à l’île de la Réunion, héritier direct du 2e régiment de parachutistes coloniaux, est baptisé « PC Lieutenant-colonel Chateau-Jobert ».
Commandeur de la Légion d’honneur, Compagnon de la Libération, titulaire de la croix de guerre 1939-1945 avec onze citations et de la croix du Distinguished Service Order (D.S.O.), il est décédé le 29 décembre 2005 et a été inhumé à Morlaix.
Le 16 mai 2001 le P.C du 2e Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine basé sur l’île de la Réunion, est baptisé « PC Lieutenant-colonel Chateau-Jobert ».
Un buste à son effigie a été inauguré le 22 octobre 2010 dans l’enceinte de l’École des Troupes Aéroportées de Pau.
Deuxième classe en 1936, colonel en 1956, dans l’Armée c’est un nom, chez les Paras, c’est un profil pour une médaille.
États de service
* Service militaire de 1934 à 1935. * Élève officier à l’Ecole d’Application de l’Artillerie de Fontainebleau * Affectation au 154e régiment d’artillerie de Tournoux, puis détaché à l’École d’Observateurs en avion de Dinard. * 13 juin 1940 : Blessé au cours du repli de l’Ecole * 21 juin 1940 : S’évade de l’hôpital de Vannes et embarque à Saint Jean de Luz sur un bateau polonais à destination de l’Angleterre. * 01 juillet 1940 : S’engage dans les Forces françaises libres, sous le nom de Conan. * Lieutenant de la 13e Demi Brigade de la Légion Etrangère en Erythrée * Détaché à l’État Major de la Brigade française d’Orient * 12 au 28 mars 1941, est chargé de l’approvisionnement en munitions pour les opérations autour de Keren * Il prend part aux campagnes de Syrie et de Libye avec le 1er Régiment d’Artillerie FFL et est blessé le 11 février 1942. * Septembre 1942 : Est promu capitaine et demande à servir dans les parachutistes. Est breveté à Ringway. * 7 novembre 1942 : Prend le commandement du 3e French Special Air Service (3è SAS) également appelé côté français 3e Bataillon d’Infanterie de l’Air, qui deviendra le 3è Régiment de Chasseurs Parachutistes fin juillet 1944. * 14 août 1944 est parachuté en Saône et Loire et prend le commandement de la mission Harrod, à la tête des hommes du 3è SAS, Conan se distingue en ramenant un de ses officiers blessé au milieu des allemands. Le 3è RCP qui opère dans des régions non libérées recevra une citation à l’Ordre de l’Armée pour ses actions de sabotage, embuscades et coups de main contribuant au succès des armées alliées. * Décembre 1944, promu chef de Bataillon, il remet le commandement du 3è RCP au lieutenant colonel de Bollardière. * 1er Décembre 1945 : Crée le Centre École de Parachutisme Militaire basé à Lannion. * Mars 1946 : Crée le Centre École de Parachutisme Militaire basé à Pau. Se porte volontaire pour l’Indochine. * Décembre 1947 à juillet 1948 : Commandant de la Demi Brigade Coloniale de Commandos Parachutistes en Indochine. Il dirige de nombreuses opérations aéroportées au Cambodge, en Cochinchine et en Annam. * 1949-1950 : Commandant en second de la 1ère Demi Brigade Coloniale de Commandos Parachutistes de Vannes. Promu lieutenant colonel. * 1950- avril 1952 : Il prend le commandement de la 2e D.B.C.C.P, ainsi que des Troupes Aéroportées Sud et est parachuté en opérations au Tonkin et dans le sud Vietnam. * 1952-1953 : Reprend le commandement de la 1ère Demi Brigade Coloniale de Commandos Parachutistes de Vannes. Auditeur à l’Institut des hautes études d’administration musulmane. * 1953-1955 : Affecté à l’état-major des Forces terrestres, maritimes et aériennes d’ Afrique du Nord à Alger * 1955 : Promu colonel il commande en novembre le 2e Régiment de Chasseurs Parachutistes (2e R.C.P), devenu par la suite le 2e R.P.I.Ma. à Constantine * 5 novembre 1956 : Parachuté au sud de Port-Saïd à la tête de son régiment renforcé des commandos du 11e Choc lors de l’opération franco britannique de Suez, il y défait l’Armée Egyptienne et reçoit sa reddition. * 1957 : Commande la Brigade de Parachutistes Coloniaux à Bayonne. * Mai 1958 : Soutien le mouvement en faveur du maintien de l’Algérie française : le Putsch d’Alger qui porte de Gaulle au pouvoir. * 1959-1960 : Auditeur de la 12e Session de l’Institut des hautes études de Défense nationale et au Centre des hautes études militaires. * Mars 1961 : Affecté au Niger prend le commandement des troupes du Niger Ouest. * 22 avril 1961 : Affirme son appui au Putsch des Généraux pour le maintien de l’Algérie française. Est condamné à plusieurs mois d’arrêts de forteresse. * Octobre 1961 : Affecté à l’état-major du préfet maritime de Cherbourg. * 13 Janvier 1962 : Part clandestinement pour l’Algérie, se met aux ordres du général Salan et y prend le commandement de l’OAS de l’Est Algérien (le Constantinois). * Juin 1962 : Quitte l’Algérie et vit 7 années de clandestinité jusqu’à l’amnistie en 1968, il ne sera jamais pris. * 1965 : Condamné à mort par contumace pour son action dans l’OAS par la Cour de Sûreté de l’État. * 3 novembre 1968 : Suite à l’amnistie de juin, réapparait à Morlaix, sa ville natale.
Distinctions
* Commandeur de la Légion d’honneur * Compagnon de la Libération * Croix de guerre 1939-45 avec onze citations dont dix palmes * Croix du Distinguished Service Order (D.S.O.) * Croix de guerre des Théâtres d’opérations extérieures * Médaille de l’aéronautique
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Monsieur le député
J’ai pris connaissance de votre question écrite concernant l’hommage rendu au colonel Château-Jobert par l’ETAP. S’il y a des hommes d’honneur dans notre pays, ce sont bien des hommes comme le colonel Château-Jobert qui, refusant la trahison de la parole donnée, ont sacrifié leur vie professionnelle, et même risqué leur vie, pour respecter les engagements de la France. Je considère donc comme particulièrement indécent que des hommes qui appartiennent à des groupes qui n’ont cessé de trahir notre pays viennent remettre en cause l’hommage rendu à des hommes d’une telle qualité et d’une telle élévation morale. Des hommes aux côtés desquels d’autres font bien piètre figure et ne peuvent que susciter le plus profond mépris.
S’il y a organisation criminelle, c’est bien celle du FLN et de ceux qui, en France, à la tête de l’état, l’ont soutenue et lui ont notamment livré désarmés les musulmans d’Algérie qui avaient fait confiance en la France. Les épouvantables crimes qui ont été commis devraient faire taire à tout jamais ceux qui en ont été les complices. La falsification de l’histoire devrait tout de même avoir des limites. Il serait temps que les véritables héros soient glorifiés et les crapules descendues de leur piédestal.
Malgré tout le respect que je vous dois, je ne peux, Monsieur le député, que vous exprimer mon profond écoeurement devant votre intervention apparemment dictée par une idéologie pernicieuse et non par le souci de l’Histoire.
Monsieur le Député,
Vous vous êtes prononcé par question écrite au Gouvernement, contre l’hommage qui a été rendu à une grande figure de l’Armée Française, en la personne du Colonel Pierre Château-Jobert, compagnon de la Libération, officier parachutiste décédé en 2005, dont la carrière a été étroitement liée à l’histoire de cette école et des troupes aéroportées en général, parce qu’il avait été (aussi) une personne très active dans l’OAS, en Algérie, alors Française. C’est oublier, que si un tel homme dont le patriotisme n’est plus à démontrer, s’est ainsi engagé c’est qu’il a jugé que c’était une fois encore son DEVOIR. C’est ensuite oublier que s’il a été condamné par un tribunal d’exception, il a aussi été gracié !! Bravo vous n’avez donc pas tout lu de la vie de cet homme magnifique !
Et quand bien même, pouvez-vous alors me dire ce qu’il faut penser de l’accueil qui a été réservé très récemment en France, à une ancienne poseuse de bombes à Alger, qui a fait plusieurs dizaines de morts en terre française, hommes, femmes, enfants de tous âges ? Cela ne porte-il pas AUSSI préjudice à la mémoire de ces victimes décédées ou mutilées à vie. Victimes qui sont, elles AUSSI françaises à part entière (ou peut-être entièrement à part ?).
De quel droit Monsieur le Député, ne soutenez-vous que l’honneur des uns et pas celui des autres ?
Je suis ulcérée pour le moins. Et croyez-bien que votre intervention est entrain d’être diffusée sur Internet, avec toutes les conséquences que cela peut apporter aux yeux de votre électorat.. et de votre image en général.
Le patriotisme d’un homme comme le colonel Chateau-Jobert,qui a risqué sa vie sur tous les champs de bataille de notre pays depuis la seconde guerre mondiale, ne souffre aucune dénégation.Lorsqu’on voit votre ami politique M.DELANOE baptiser à Paris une rue du nom de Mohammed Bouazizi,respectable Tunisien dont la mort a déclenché la révolution que l’on sait (mais dont l’issue est encore incertaine),homme dont l’engagement pour la France reste à démontrer,sans que cette décision pour le moins curieuse ne suscite de réactions de la part de vos camarades,on peut penser que vous êtes tout à fait mal venu de vous indigner de l’hommage rendu à un grand soldat qui n’a jamais démérité et qui n’a jamais trahi ses hommes et ses idées…mais peut-être ce genre de sentiments vous dépasse-t-il?
Lettre ouverte en date du 11 juillet 2011
à M. Jean-Jacques Urvoas, député du Finistère,
à propos des noms donnés à certaines rues ou places.
Monsieur le député,
Dans votre question n° 98827, vous mentionnez le déroulement d’une cérémonie donnant le nom du colonel Château-Jobert à une place, à l’école des troupes aéroportées. Vous indiquez qu’en tant qu’ancien chef de l’OAS, cette cérémonie « porte (je cite) gravement atteinte à la mémoire de l’ensemble des victimes, françaises et algériennes, civiles et militaires, de cette organisation criminelle ».
Monsieur le ministre de la défense et des anciens combattants a parfaitement répondu à votre question concernant le colonel Pierre Château-Jobert, militaire à la carrière exceptionnelle, par ailleurs amnistié en 1968 (réponse en date du 28 juin 2011).
En revanche, je n’ai pas lu dans le Journal officiel des débats parlementaires que vous ayez interpellé de la même manière le ministre de la défense et des anciens combattants lorsque le nom de Nadia Guendouz a été donné à une rue de la commune de Saint-Ouen. Pourtant, en tant qu’infirmière, poète, mais aussi et surtout membre du FLN, cela « porte gravement atteinte à la mémoire de l’ensemble des victimes, françaises et algériennes, civiles et militaires, de cette organisation criminelle ».
Je n’ai pas lu dans le Journal officiel des débats parlementaires que vous ayez interpellé de la même manière le ministre de la défense et des anciens combattants lorsque le nom de rues ou places du « 19 mars 1962, date du cessez-le-feu en Algérie » est donné ici ou là. Pourtant le fait que le cessez-le feu du 19 mars n’ait pas été respecté par le FLN et qu’il y ait eu lieu en Algérie de très nombreux enlèvements et morts (plus même que pendant les huit années de confit) « porte gravement atteinte à la mémoire de l’ensemble des victimes, françaises et algériennes, civiles et militaires, de cette organisation criminelle ». Le FLN, qui commémore chaque année le 19 mars 1962 en Algérie, a même fait de cette date sa fête de la victoire.
Je n’ai pas lu non plus dans le Journal officiel des débats parlementaires que vous ayez interpellé de la même manière le ministre de la défense et des anciens combattants lorsque le nom de rues ou places « Ho Chi Minh » est donné ici ou là. Pourtant, cela « porte gravement atteinte à la mémoire de l’ensemble des victimes, françaises et indochinoises, civiles et militaires, de l’organisation criminelle » que dirigeait M. Ho Chi Minh.
Et je pourrai encore allonger cette liste du nom de quelques dictateurs sanguinaires dont le nom figure en bonne place dans certaines de nos communes…
Je vous prie d’agréer, Monsieur le député, l’expression de mes salutations.
Roger Soncarrieu,
Auteur de « Ma vérité sur la guerre d’Algérie » et de « Guerre d’Algérie : j’en ai assez » (Editions Dualpha)
petit rappel.
Et lorsque à 93 ans votre carrière sera aussi « remplie » que celle de celui qu’on appelait CONAN, un HEROS », alors Monsieur le député vous pourrez comparer les bilans de votre vie à celui qui a toujours défendu son honneur et celui de la France.
Ci dessous le rappel en question qui vous permettra de vous y mettre tout de suite mais j’ai bien peur que le départ est loupé !
Pierre Yvon Alexandre Jean Chateau-Jobert est un officier supérieur de l’armée française, combattant de la Seconde Guerre mondiale (et à ce titre, compagnon de la Libération) et des guerres d’Indochine et d’Algérie, né à Morlaix le 3 février 1912, et décédé à Caumont-l’Éventé dans le Calvados le 29 décembre 2005 à l’âge de 93 ans.
Famille et formation
Son père ayant été tué au front en 1915, il est pupille de la nation, il fait ses études à Morlaix, au collège Stanislas à Paris et au collège Saint-Charles de Saint-Brieuc où deux pleurésies successives l’empêchent de préparer l’École navale. Après son service militaire qu’il effectue en 1934-1935, il reste dans l’armée et suit, comme sous-lieutenant, les cours de l’École d’application de l’artillerie et du génie à Fontainebleau. Affecté au 154e régiment d’artillerie, il suit les cours de l’école d’observateurs en avion de Dinan. Blessé durant la campagne de France, il rejoint l’Angleterre et s’engage dans les Forces françaises libres, à Londres, le 1er juillet 1940, sous le nom de Conan, afin que sa famille ne souffre pas de représailles des Allemands. Ce surnom lui restera toute sa vie.
Carrière militaire
Guerre mondiale
Lieutenant à la 13e demi-brigade de Légion étrangère (DBLE), il se bat en Érythrée, en Syrie et en Libye où il est blessé en février 1942. Le 7 novembre 1942, capitaine, il prend le commandement du 3e SAS qui devient, en juillet 1944, le 3e régiment de chasseurs parachutistes (RCP). Le 3e RCP opère sur les arrières de l’ennemi, par petites unités, dans des régions non encore libérées du territoire métropolitain, du Poitou à la Bourgogne. Chef de bataillon en décembre 1944, il transmet le commandement du régiment au lieutenant-colonel de Bollardière.
Il crée, par la suite, le Centre École de parachutisme militaire, basé à Lannion, puis à Pau-Idron.
Indochine
Adjoint du colonel de Bollardière, puis commandant de la Demi-brigade coloniale de commandos parachutistes SAS, il est engagé à la fin de 1947 et en 1948, au Cambodge, en Cochinchine et en Annam. Après un séjour à Vannes-Meucon où il commande en second la 1re DBCCP auprès du colonel Gilles, il retourne en Indochine en 1950, comme lieutenant-colonel, à la tête de la 2e DBCCP, pour se battre au Tonkin et en Cochinchine jusqu’en avril 1952. Le 7 avril 1952, alors que Chateau-Jobert va quitter l’Indochine, à la fin de son deuxième séjour, le général Salan, commandant en chef des forces en Extrême-Orient préside la cérémonie d’adieux.
Algérie
Après un passage en métropole, il est affecté à l’état-major des Forces terrestres, maritimes et aériennes à Alger de 1953 à 1955, puis, en novembre 1955, au commandement du 2e régiment de parachutistes coloniaux (RPC).
Suez
Colonel, lors de l’affaire de Suez, le 5 novembre 1956, il est parachuté au sud de Port-Saïd à la tête d’une partie de son régiment renforcée de commandos du 11e Choc et y atteint tous ses objectifs jusqu’à l’ordre du cessez-le-feu. L’autre partie du régiment commandée par le lieutenant colonel Albert Fossey-François saute avec succès sur Port-Fouad le même jour.
Dans les premiers jours de 1957, le colonel Chateau-Jobert, de retour en Algérie après l’affaire de Suez, vient se présenter au général Salan, commandant supérieur interarmes. Il lui fait part de sa déception de ne pas avoir reçu l’ordre de pousser ses parachutistes au-delà de Port-Saïd et de Port-Fouad, jusqu’au Caire et à Suez. En 1957, il commande à Bayonne la Brigade de parachutistes coloniaux où il succède au général Jean Gracieux.
Dans les semaines qui suivent le 13 mai 1958, il y est en liaison avec des délégués d’Alger, tel le commandant Robert Vitasse.
OAS
En 1959-1960, il est auditeur à l’IHEDN et suit les cours du CHEM. Affecté au Niger en février 1961, il se solidarise avec les officiers qui, le 22 avril 1961, autour du général Maurice Challe, ont saisi le commandement à Alger, ce qui lui vaut plusieurs mois d’arrêts de forteresse. Le 13 janvier 1962, alors qu’il est affecté à l’état-major de l’amiral préfet maritime de Cherbourg, il rejoint clandestinement l’Algérie et se met aux ordres du général Salan, chef de l’OAS.
A la fin de janvier 1962, à son arrivée à Alger, Pierre Chateau-Jobert est d’abord reçu par Jean-Jacques Susini, puis par le général Salan qui lui confie le commandement de l’OAS du Constantinois qui manque chroniquement de cadres supérieurs. Cette nomination est officialisée par une note de service du général Salan diffusée largement en Algérie. En charge du Constantinois, il y retrouve le lieutenant Michel Alibert et y noue, en vue de leur ralliement, de nombreux contacts avec des officiers supérieurs et subalternes des régiments qui y sont stationnés, 13e Dragons, 6e Cuirassiers et 2e REC – (Le général Michel Multrier, commandant de la zone Est Constantinois dira : « l’OAS progresse vite dans le Constantinois quand Château-Jobert en prend la tête »).
Condamné à mort
Désapprouvant les « Accords Susini-Mostefaï », il quitte l’Algérie le 30 juin 1962 à bord d’un cargo qui le ramène en métropole. Clandestin, en France et en Espagne, il continue son combat ; en 1965, il est condamné à mort par contumace pour son action au sein de l’OAS. Il réapparaît à Morlaix le 3 novembre 1968, après la première amnistie de juin 1968.
Il met à profit ses années de clandestinité pour étudier les idées de la Contre-révolution catholique.
Gracié
Gracié en 1968, il se consacra à l’écriture de livres de doctrine d’action politique, et publie plusieurs ouvrages d’analyse et de réflexion, basés sur son vécu personnel, ayant toujours cherché à comprendre les guerres qu’il faisait. En octobre 2002, entendant un discours de Franck Timmermans dans le Maine-et-Loire, il prendra sa carte au Mouvement national républicain ; il n’avait jusqu’alors appartenu à aucun parti politique.
Le 16 mai 2001, le PC du 2e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (2e RPIMA) à l’île de la Réunion, héritier direct du 2e régiment de parachutistes coloniaux, est baptisé « PC Lieutenant-colonel Chateau-Jobert ».
Commandeur de la Légion d’honneur, Compagnon de la Libération, titulaire de la croix de guerre 1939-1945 avec onze citations et de la croix du Distinguished Service Order (D.S.O.), il est décédé le 29 décembre 2005 et a été inhumé à Morlaix.
Le 16 mai 2001 le P.C du 2e Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine basé sur l’île de la Réunion, est baptisé « PC Lieutenant-colonel Chateau-Jobert ».
Un buste à son effigie a été inauguré le 22 octobre 2010 dans l’enceinte de l’École des Troupes Aéroportées de Pau.
Deuxième classe en 1936, colonel en 1956, dans l’Armée c’est un nom, chez les Paras, c’est un profil pour une médaille.
États de service
* Service militaire de 1934 à 1935. * Élève officier à l’Ecole d’Application de l’Artillerie de Fontainebleau * Affectation au 154e régiment d’artillerie de Tournoux, puis détaché à l’École d’Observateurs en avion de Dinard. * 13 juin 1940 : Blessé au cours du repli de l’Ecole * 21 juin 1940 : S’évade de l’hôpital de Vannes et embarque à Saint Jean de Luz sur un bateau polonais à destination de l’Angleterre. * 01 juillet 1940 : S’engage dans les Forces françaises libres, sous le nom de Conan. * Lieutenant de la 13e Demi Brigade de la Légion Etrangère en Erythrée * Détaché à l’État Major de la Brigade française d’Orient * 12 au 28 mars 1941, est chargé de l’approvisionnement en munitions pour les opérations autour de Keren * Il prend part aux campagnes de Syrie et de Libye avec le 1er Régiment d’Artillerie FFL et est blessé le 11 février 1942. * Septembre 1942 : Est promu capitaine et demande à servir dans les parachutistes. Est breveté à Ringway. * 7 novembre 1942 : Prend le commandement du 3e French Special Air Service (3è SAS) également appelé côté français 3e Bataillon d’Infanterie de l’Air, qui deviendra le 3è Régiment de Chasseurs Parachutistes fin juillet 1944. * 14 août 1944 est parachuté en Saône et Loire et prend le commandement de la mission Harrod, à la tête des hommes du 3è SAS, Conan se distingue en ramenant un de ses officiers blessé au milieu des allemands. Le 3è RCP qui opère dans des régions non libérées recevra une citation à l’Ordre de l’Armée pour ses actions de sabotage, embuscades et coups de main contribuant au succès des armées alliées. * Décembre 1944, promu chef de Bataillon, il remet le commandement du 3è RCP au lieutenant colonel de Bollardière. * 1er Décembre 1945 : Crée le Centre École de Parachutisme Militaire basé à Lannion. * Mars 1946 : Crée le Centre École de Parachutisme Militaire basé à Pau. Se porte volontaire pour l’Indochine. * Décembre 1947 à juillet 1948 : Commandant de la Demi Brigade Coloniale de Commandos Parachutistes en Indochine. Il dirige de nombreuses opérations aéroportées au Cambodge, en Cochinchine et en Annam. * 1949-1950 : Commandant en second de la 1ère Demi Brigade Coloniale de Commandos Parachutistes de Vannes. Promu lieutenant colonel. * 1950- avril 1952 : Il prend le commandement de la 2e D.B.C.C.P, ainsi que des Troupes Aéroportées Sud et est parachuté en opérations au Tonkin et dans le sud Vietnam. * 1952-1953 : Reprend le commandement de la 1ère Demi Brigade Coloniale de Commandos Parachutistes de Vannes. Auditeur à l’Institut des hautes études d’administration musulmane. * 1953-1955 : Affecté à l’état-major des Forces terrestres, maritimes et aériennes d’ Afrique du Nord à Alger * 1955 : Promu colonel il commande en novembre le 2e Régiment de Chasseurs Parachutistes (2e R.C.P), devenu par la suite le 2e R.P.I.Ma. à Constantine * 5 novembre 1956 : Parachuté au sud de Port-Saïd à la tête de son régiment renforcé des commandos du 11e Choc lors de l’opération franco britannique de Suez, il y défait l’Armée Egyptienne et reçoit sa reddition. * 1957 : Commande la Brigade de Parachutistes Coloniaux à Bayonne. * Mai 1958 : Soutien le mouvement en faveur du maintien de l’Algérie française : le Putsch d’Alger qui porte de Gaulle au pouvoir. * 1959-1960 : Auditeur de la 12e Session de l’Institut des hautes études de Défense nationale et au Centre des hautes études militaires. * Mars 1961 : Affecté au Niger prend le commandement des troupes du Niger Ouest. * 22 avril 1961 : Affirme son appui au Putsch des Généraux pour le maintien de l’Algérie française. Est condamné à plusieurs mois d’arrêts de forteresse. * Octobre 1961 : Affecté à l’état-major du préfet maritime de Cherbourg. * 13 Janvier 1962 : Part clandestinement pour l’Algérie, se met aux ordres du général Salan et y prend le commandement de l’OAS de l’Est Algérien (le Constantinois). * Juin 1962 : Quitte l’Algérie et vit 7 années de clandestinité jusqu’à l’amnistie en 1968, il ne sera jamais pris. * 1965 : Condamné à mort par contumace pour son action dans l’OAS par la Cour de Sûreté de l’État. * 3 novembre 1968 : Suite à l’amnistie de juin, réapparait à Morlaix, sa ville natale.
Distinctions
* Commandeur de la Légion d’honneur * Compagnon de la Libération * Croix de guerre 1939-45 avec onze citations dont dix palmes * Croix du Distinguished Service Order (D.S.O.) * Croix de guerre des Théâtres d’opérations extérieures * Médaille de l’aéronautique
Source Wikipédia