Avant un peu de retard, vous trouverez cliquant ici le 36ème numéro de ma lettre mensuelle.
J’y évoque la désignation du premier Défenseur des droits, Dominique Baudis. C’est peu de dire que sa prestation devant la commission des lois le 15 juin ne fut pas mémorable. Autant dire que les doutes que j’ai toujours nourris sur l’indépendance de cette nouvelle autorité n’ont pas été levés. J’espère sincèrement que l’action que le Défenseur prouvera que j’avais tord !
Je reviens évidemment sur mes récents votes et notamment sur le vote « contre » sur le projet de loi sur la participation des citoyens au fonctionnement de la justice pénale et le jugement des mineurs dont de multiples dispositions sont très nocives. Il repose sur un postulat étonnant « les mineurs d’aujourd’hui ne seraient pas ceux d’hier », dans une société française où il est pourtant admis que le temps de l’adolescence s’est allongé et où nul ne s’étonne de voir des jeunes majeurs de 25 ans encore en situation de dépendance économique vis-à-vis de leurs parents. S’il était logique le gouvernement devrait d’abaisser le droit de vote à seize ans…
Par contre, j’ai voté « pour » la proposition de loi visant à ouvrir le mariage aux couples de même sexe. Durant la dernière décennie, par ailleurs, pas moins de sept pays européens, dont certains empreints de culture catholique comme l’Espagne et le Portugal, ont ouvert le mariage aux couples homosexuels. La France, elle, s’obstine à ne rien entendre : le texte a été rejeté le 14 juin.
plutot que de parler de mariage des individus de meme sexe il me semble preferable de donner au mariage, du point de vue de la republique, une definition elargie qui inclut tout la monde dans une meme definition sans faire de classification.