Environ une heure et quart de défilé en ce dimanche du « Cornouaille ».
Vingt bagadou et un pipe band écossais de Stockbridge, 21 cercles, au total sans doute plus de 3000 danseurs et sonneurs ont comme tous les ans, composé l’apothéose d’une semaine qui voit se rassembler à Quimper, le meilleur de la culture bretonne.
La répétition dans ce domaine n’altère en rien le plaisir. Je ne me lasse pas de la beauté des costumes, de la jeunesse des participants, de l’inventivité des airs joués, de la virtuosité de leurs danses. Cette ode à la créativité d’une région est un régal pour les yeux !
Et que dire de la force entrainante des bagadous ? J’ai beau connaître l’exercice, les frissons sont toujours là. Alors pourquoi s’en priver. Vivement le « triomphe » ce soir. Si vous n’avez jamais ressenti la puissance d’une vague musicale qui déferle et vous emporte, ne ratez pas l’occasion. Elle ne se présente qu’une fois par an.
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Mentionnons le formidable spectacle de samedi soir à Gradlon où se sont succédés N’Dyalé, formation de l’excellent Jacky Molard, et Afro-Breizh. La première fait converser énergiquement et chaleureusement musiques bretonne et malienne, la seconde, mélangeant elle aussi sonorités bretonnes et africaines, nous offre de surcroît un spectacle dansé chaud, métissé et coloré. Deux exemples de mondialisation heureuse.
Les musiciens bretons prouvent encore une fois leur capacité à créer des liens avec d’autres cultures, à transgresser les règles, pour le plus grand plaisir d’un public exigeant et averti.
Cependant, la soirée où il fallait être, où il fallait se montrer au bras de sa bourgeoise, ce n’était pas celle-ci, c’était la veille…
Le top du festival, reste tout de même la prestation de l’adjoint à la culture qui danse la ridée avec le petit doigt… bon, l’essentiel est de participer.
Bravo à tous ceux qui osent entrer dans le cercle, merci à tout ceux qui accueillent les novices avec le sourire et le plaisir de partager.
Quel dommage ! Une fois de plus je ne suis pas disponible pour assister à cet évènement… Peut-être l’année prochaine ? Et dans quelques peut-être y verra-t-on le bagad Osismi Speied, mais il y a encore un peu de boulot, même s’il s’est bien classé au Bagadans le 14 juillet dernier à Carhaix… avec, justement, des costumes tout neufs !