Chaque jour les images que nous proposent les journaux télévisés illustrent une évidence : Libye et Syrie, deux poids, deux mesures.
En intervenant en Libye, la communauté internationale ne risquait pas de mettre le feu aux poudres, d’embraser toute une région. L’unanimité contre Kadhafi était telle, mandat de l’ONU en prime, qu’il n’y a pas eu discussion. Pas non plus d’intérêt économique à protéger.
En Syrie, c’est tout l’équilibre précaire du Moyen-Orient qui peut basculer. Et Bachar al-Assad le sait. Appuyé sur une armée fidèle, jour après jour, il fait tirer dans la foule, lance ses chars sur toute manifestation hostile. Livré à lui-même, il est le maître du jeu. Le pouvoir syrien maintient sous tutelle le Liban, évite tout conflit direct avec Israël. La Syrie est l’allié plus ou moins objectif de l’Iran. Qui n’a pas envie d’être contaminée par ce souffle de liberté. Elle tire les ficelles et sait que jamais les Occidentaux ne prendront le risque de bombarder Damas.
Alors des sanctions économiques, une résolution au mieux : les opposants à Bachar al-Assad sont seuls face aux tanks. Ils le resteront, malheureusement. L’ONU ne bougera pas la Russie, qui arme la Syrie, et la Chine opposent leur veto. La Syrie ce n’est pas l’Irak, l’Afghanistan, ou le Kosovo. Et peu importe les dizaines de milliers de victimes ayant eu le tort de vouloir imiter les révolutions tunisienne et égyptienne. Où est la voix de la France ?
Pour la Libye,j’ai cru comprendre après coup, que toute révolte n’avait pas de chance de réussir sans appui dans chaque région de cet ensemble composite, elle ne semble pas avoir cette caractéristique et notre action, destinée à masquer notre absence du printemps arabe, peut finir mal.
Par ailleurs, les syriens en révolte demandent quoi ? Pas d’intervention militaire étrangère, mais la discalification du régime en place.
Sommes-nous sur cette ligne ? Bien malin, celui qui sait, si nous avons une ou plusieurs lignes de conduite…
Il y a dejà suffisamment de soldats français qui meurent dans des conflits
qui ne concernent pas notre pays.Les élus vivent eux generalement tres vieux
Par contre vous vous etes emu qu’une place de l’ETAP porte le nom du colonel Chateau Jobert (compagnon de la liberation)gracié et réintégré dans ses droits.
Veuillez utiliser votre ressentiment et déposer un projet de loi pour interdire les places Maurice Thorez des communes communistes ou pas,deserteur et traitre à son pays.