Le tribunal de commerce d’hier a donc franchi une nouvelle étape dans ce scandale dit « Defaix » qui frappe plus de 3000 petits épargnants ayant perdu les économies placées dans ses coopératives.
J’ai récemment reçu la présidente d’une des associations de ces épargnants accompagnée de son avocat. Ils ont attiré mon attention d’une part sur le fait d’une éventuelle carence de la loi sur le statut de ces coopératives dites « de croissance » et d’autre part sur le rôle qu’a pu jouer l’Autorité des Marchés Financiers. Ils m’interrogeaient aussi sur la faiblesse du plafond des indemnisations prévu pour les victimes d’infractions pénales graves.
Forts de ces éléments, j’ai naturellement entamé les démarches en direction du ministère et de cette autorité administrative indépendante. L’ambition est de tirer des leçons pour que demain la confiance des épargnants ne puissent plus être trompée.