Nous y voilà donc. C’est la fin de la semaine. Le moment du choix approche. Pour la plupart des électeurs, j’imagine que le doute – s’il a pu exister – s’est dissipé. Un candidat, notre candidat va être désigné. Il sera celui du changement.
Il est heureux que ce temps arrive. La fatigue de ceux qui font campagne se fait visiblement sentir. Les épidermes sont chaque jour plus sensibles. Comme je le craignais, les mots se durcissent. Les fléchettes d’avant-hier deviennent des flèches. L’acidité devient bile. Et l’intérêt général semble disparaître derrière la vendetta. On ne peut rassembler en étant agressif.
» C’est la campagne » me répondra-t-on. Et bien justement, qu’elle se termine ! En écoutant chacun de nous, je ne pense qu’à Nicolas Sarkozy et à son sourire quand il note les diatribes qui s’échangent et les procès qui se dressent. Il ne faut pas que la chaleur des spots des médias ou l’enthousiasme des tribunes masquent l’essentiel : notre seul devoir doit être de permettre l’alternance en battant le président sortant.
Dès lundi, certes les socialistes seront rassemblés, mais les mots resteront tout comme les images enregistrées. C’est aujourd’hui que nous préparons le succès de demain, alors que le sang froid revienne !
Je me range volontiers à ce raisonnement, alors que j’étais plutôt partisan calme de M.Aubry, pour des éléments de projet qui me conviennent mieux ou qui sont plus précis. Je parle ici autant au collègue universitaire qu’au député : F.Hollande doit s’exprimer contre la marchandisation de l’enseignement supérieur et des travers d’une compétition bling bling où le marketing l’emporte sur l’efficacité. Il n’y a plus que le ministère qui défend cette politique. Même les enthousiastes de Pécresse et la CPU conviennent maintenant que c’est une médiocre politique de gribouille, malhonnête et inefficace. Le projet porté par B.Monthubert (et G.Fioraso ?) au forum des idées à Toulouse, en mai dernier, me paraît équilibrée et juste. F.Hollande et ses soutients sur ce thème semblent, depuis, avoir ignoré ce travail, et au contraire, on a parfois vu des publications inquiétantes. Il est temps, il est facile et il est utile de clarifier la situation. Bref, si c’était d’équerre comme sur la sécurité, ça serait bien…
Je précise n’être nullement un trosko-conservateur, j’ai été cadre en entreprise, je suis impliqué dans nombre de structures de recherche et suis en interaction fréquente avec des entreprises.
Sur le fonds, certainement pas grandes différences entre les deux candidats du second tour. Mais sur la forme donc tout quasiment semble les opposer.
La volonté affichée d’une « gauche dure », les ton et manière employés par Mme AUBRY rappellent ceux de certains qui eux – ce qui n’est sans doute pas le cas de la maire de Lille – n’avaient que ces armes pour agir, manquant de toute capacité intellectuelle portant à la réflexion.
Le caractère d’écoute, de rassemblement, sans pour autant paraître sombrer dans le compromis (ou la compromission) semblent caractériser François HOLLANDE. Son parcours d’élu rural lui donne, je pense, un petit « plus » apprécié des Français.
Je le pense plus en capactié d’offrir à la France ce que je suis venu chercher à Gauche : Humanisme et République. Peut-être pas un hasard que le Président du PRG le soutienne.
Alors, parce que dans le corps de la France brûle l’essence républicaine et qu’il semble à même d’alimenter cette énergie, mon choix, et je l’espère
mon engagement militant dans les mois à venir, se porte sans une hésitation sur François HOLLANDE !
Je ne savais pas trop pour qui voter au 1er tour. J’ai choisi dans l’isoloir.
Au second tour, je voterai franchement pour Martine. Le débat.
Sinon, martine a pu avoir tort de parler des sondages et du « Système », mais je trouve les réactions de la garde rapprochée de François Hollande, à savoir Pierre Moscovici et d’autres, stupides par leur excès et causant du tort.
Je salue votre ton posé, Mr Urvoas. On peut avaoir choisi Hollande et rester raisonnable.
Voilà le discours que je souhaite soutenir et merci à toi d’être de ceux la. De la modération dans l’attitude et le propos sans rien lacher sur le fond. Au moment de confirmer mon choix de la semaine dernière je suis venue faire un petit tour sur ce site pour voir ce que tu pensais de tout ça. Je ne suis pas déçue…Bon courage pour demain ! Moi je prendrai le temps d’aller aux chataîgnes ! Sologne oblige !