En fin d’après midi, à 17 h 30, je serais l’invité de l’émission « C à dire » sur France 5 présentée par Axel de Tarlé.
Ce sera pour moi l’occasion de revenir évidemment sur les questions de sécurité et sans doute les conséquences sur nos propositions de l’état sinistré des comptes publics que va nous laisser la droite.
Soyons clair. Il ne pourra y avoir de recrutements sans réforme de l’organisation de nos forces de sécurité. Pour déployer plus de policiers et de gendarmes au plus près des Français pour garantir la tranquillité publique, il faudra débuter par travailler sur la suppression des doublons dans les états-majors ou sur les transferts des effectifs là où les besoins sont criants.
Il ne s’agit pas dans mon esprit de revenir sur ce qui marche mais au contraire de rétablir ce qui pêche. Il n’est pas admissible que prolifèrent des unités de coordination qui permettent à des hauts responsables des deux forces de pantoufler dans des structures qui doublonnent l’administration.
De même, il est quand même incroyable que la seule réponse du gouvernement aux troubles dans un quartier soit l’envoi de forces mobiles ! Il n’y a pas plus belle démonstration que seule la présence continue de forces de l’ordre peut garantir la paix publique. Nous sommes d’ailleurs par aveuglement et obstination sarkozyste le seul pays en Europe à ne pas avoir de véritable police au service de la population.
Nous proposerons donc que la police concentre ses moyens sur les agglomérations et la gendarmerie sur la gestion des espaces.
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J’ai écouté avec intérêt Jean Jacques URVOAS à l’émission « C à dire » et suis heureux d’entendre que la sécurité est une notion de gauche et que la police doit être un véritable service public au service des citoyens, comme je le souligne depuis 1980. Etant ancien secrétaire général de la fédération cgt de la police nationale et très engagée dans la bataile pour le droit à la sécurité pour tous, je pense qu’il faut aller vers la fusion des forces en présence et la construction d’un seul service public de poçlice de qualité dont la présence des personnels sur le terrain en contact avec les populations est le seul atout pour endiguer la délinquance et combattre la criminalité. Concernant les effectifs il faut mieux les repartir et ne prévoir le recrutement quen partant des besoins de sécurité des citoyens. Mais je ne partage pas la conception de rentabilité et de chiffrage qui est à l’opposé de la conception du service qui doit être rendu au public. Oui il faut changer la doctrine actuelle de la police qui est suicidaire et néfaste aux droits de sécurité pour les citoyens.
Pourquoi la fusion, faites comme les Gendarmes, adaptez-vous remettez-vous en cause, remettez les syndicalistes sur le terrain. Vous ne cessez de créer des unités spécialisées à tel point que personne ne s’y retrouve.Maintenant que les gardiens et gradés sont OPJ, les OPN sont devenus des administratifs.Remettez les sur le terrain.Vous parlez de la création d’un seul service public de police, très bien mais sous quel statut, il faudra multiplier les effectifs par TROIS.
http://www.france5.fr/c-a-dire/index-fr.php?page=emission&id_article=1672