Hier soir, Bruno Grall, notre délégué de circonscription a rassemblé les adhérents du PS pour évoquer la prochaine élection législative.
Cette réunion était statutairement « extraordinaire » car pour le PS, c’est seulement aujourd’hui que s’ouvre la phase de désignation de nos candidats. J’avais souhaité cette rencontre pour que les adhérents aient la primeur des informations. Je reste en effet attaché au déroulement scrupuleux des règles internes du PS. Ce n’est pas parce que l’on est régulièrement questionné par les médias que l’on est contraint de céder à leurs sollicitations.
De mon point de vue, une candidature à une échéance aussi importante que les législatives ne peut pas être une aventure personnelle ou le résultat d’une foucade. Il ne s’agit pas de concrétiser une envie ou de céder à une irrépressible pulsion. Parce qu’une candidature doit incarner un souffle collectif et s’inscrire dans un projet d’ensemble, j’avais besoin de débattre avec ceux qui au quotidien se sont engagés au sein du PS et qui le font vivre par leur militantisme. C’était aussi une marque de respect.
Fort de leur expression et affermi dans mon analyse de la circonscription, je vais ce matin adresser ma candidature à l’investiture socialiste dans la 1ère circonscription à nos instances nationales.
J’ai obtenu parallèlement un mandat pour rencontrer nos partenaires d’Europe Ecologie-Les Verts et aussi de l’UDB pour évoquer la construction du tandem qui pourrait se présenter au suffrage des électeurs en juin prochain.
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la theorie de l inconscient se heurte principalement a des resistances d ordre affectif qui s expliquent par ce fait que personne ne veut connaitre son inconscient. FREUD
En voilà une nouvelle réjouissante. Notamment, car Jean Jacques URVOAS porte sur tous les sujets un regard qui est celui du socialisme, et que sa détérmiation est totale dès que l’injustice frappe. Il a la colère saine et utile comme dirait l’autre…
Par ailleurs, il incarne le renouveau politique, refusant de mettre sa personne en avant, mettant en pratique le non cumul des mandats, s’exposant à la critique en ayant l’honnêteté de faire part publiquement de ses revenus, à l’heure ou le peuple est en défiance de ses élus.
Au delà de cette probité et modernité qui sont essentielles, il conjugue ce que l’on est en droit d’attendre d’un député.
D’une part, l’implication locale sur nombre de sujets qu’il porte ensuite au niveau national.
D’autre part, une opposition active, constructive et de tous les instants face à un gouvernement qui a cassé nombre de fondamentaux de notre république.
Dans les deux cas, avec talent.
Je ne berce pas dans la « fan attitude » ou la flatterie intéressée, car je ne suis pas toujours d’accord avec lui, et ce encore récemment, et surtout, j’ai nombre d’autres camarades que je pourrai admirer, pourtant ce n’est pas le cas ; ayant même de plus en plus tendance à le faire savoir…
Enfin, l’homme est fondamentalement humain, accessible et drôle, ce qui ne gâche rien.
Je me réjouis d’avance et trépigne d’impatience de faire campagne aux côtés du député sortant.
Ami proche de Dsk ….personne n’est parfait
La « navritude » du commentaire précédent est pathétique…Les petites leçons de morale sous un pseudo anonyme sont bien révélatrices du courage de son auteur…
Déjà, « centriste », et en plus anonyme !!! Et qui attaque en dessous de la ceinture pour se faire plaisir !!! Le paroxysme du courage et de l’engagement..
Sans vous connaître, ce qui est sur c’est que je ne suis pas sur de vouloir être votre ami…
Je suis tout à fait d’accord avec vous et je me félicite du renouvellement de la candidature de M. Urvoas. Je connais pas grand chose à la politique mais j’ai pu apprécié les qualités de courage, de tempérament, d’intégrité, de finesse de notre député. DSK ou pas, l’homme n’a pas changé et garde intact ses convictions, c’est une chance d’avoir un élu de cette trempe dans la 1ère circonscription du Finistère . Et je compte bien en faire écho autour de moi …
Zoro est arrivé hé hé hé!
Tais toi Bernardo hé hé hé!
Pas bien de se moquer des handicapés!
Je m’y attendais…MDR !!! En souhaitant vraiment pour vous qu’il s’agit de second degré. D’abord, quand on sait de quoi on parle, on évoque les « personnes en situation de handicap », ou « les personnes handicapées ». Car « les handicapés » signifie que l’on ne désigne pas la notion de personne, ce qui là, est bien plus grave…
Tandis que rire de ce sujet n’empêche pas de porter ce même sujet au plus haut, au niveau politique. Toutes les blagues que je connais sur le handicap m’ont été données par des personnes elles mêmes concernées.
Ne pas vouloir rire d’un sujet positionne ce sujet en marge, le rendrait « intouchable », alors que ce qu’une personne en situation de handicap recherche avant tout est l’absence de mise en marge, l’absence de compassion.
Lisez Desproges quant il évoque le handicap, lisez Fournier dans « où on va papa » et la façon dont il évoque ces deux enfants en situation de polyhandicap…regardez une pub belge sur le handicap sur youtube..
Perso, Bernardo, je l’ai toujours trouvé un peu stupide…
Si vous vous y attendiez, vous n’étiez donc pas clair! Je n’ai fait en effet voulu, par ma réponse, que souligner combien votre premier commentaire était douteux, porteur en lui-même d’une espèce d’humour lourd et refoulé, peut-être inconscient mais il faut faire attention quand on écrit. Vous auriez pu me comparer au sergent Garcia, un abruti fini mais vous avez préféré mettre ce « Tais-toi » dans la bouche de Bernardo que je n’ai jamais trouvé stupide pour ma part. Mais cela, vous ne l’avez pas compris.
Rassurez-vous je connais très bien le handicap et pas que par les livres et les films mais votre attitude ne me donne pas envie de partager cela avec vous. J’ai lu Desproges et lirai peut-être un jour Fournier.Et je n’ai pas trouvé fin du tout un sketch de Timsit.
Votre suffisance, vos airs de donneur de leçon qui transpirent souvent dans vos commentaires me font peur. Pour gagner en 2012,ce que je souhaite fortement, la gauche aura besoin de communiquer avec simplicité et humilité.
A vous lire Monsieur sur ce blog, ce qui vous énerve dans l’aspect « donneur de leçons » est très certainement l’aspect miroir que vous y trouvez. Vous ne pouvez en effet vous arroger perpetuellement la connaissance du peuple ou l’humilité, comme vous le faites à longueur de commentaires…
Sur le sujet du handicap, je ne me contente certainement pas des lectures conseillées plus haut, mais de pratiques associatives de plus d’une décénie au contact de nombre de personnes concernées ainsi que d’actes politiques très concrets qui contribuent à changer le quotidien de celles et ceux qui souffrent…C’est précisémment ça la gauche, ne vous en déplaise…
Pour la stupidité de Bernardo, il s’agissait là aussi d’une forme d’humour, expliquant que handicap ou pas, la bêtise peut être au RDV… Peu importe l’intelligence ou pas de Bernardo, là n’était bien sur pas la question..
Je n’ai pas cité Timsit, car nous aurons au moins au commun le fait que le sketch sur les crevettes roses (écrit par Bruno Gaccio) ne m’a pas fait rire du tout non plus. L’humour sur le handicap est comme tous les humours, il peut être bon ou mauvais et dépend bien sur des goûts de celui qui le reçoit…
Bref, sachez que l’on peut être dans le concret comme dans la théorie, je pense même que l’un ne va pas sans l’autre. Pour en finir, je ne crois pas aux seules vertues de l’humilité ou de la simplicité, (même si elles sont importantes) pour être élu, sinon n’importe quel fasciste pourrait l’être. Ce qui compte en politique est avant tout la force des propositions et la détérmination pour les mettre en pratique. Je serai ravi de vous rencontrer pour vous expliquer dans le détail tout ce qui se fait dans cette ville en matière de prise en compte du handicap, mais il faudra prévoir un temps long, tant il y aura à dire…(quelle manque d’humilité n’est ce pas ?)…
Pas mal la théorie du miroir! Vous connaissez celle de Guy Bedos au sujet des politiques face à la presse: « ce n’est pas en crachant dans les miroirs qu’on guérit de l’eczéma ». Il ne faut jamais généraliser mais elle est drôle vous ne trouvez pas?
Plus sérieusement en ce qui concerne votre petite leçon sur le militantisme de gauche, une énormité quand même : un fasciste est tout le contraire d’une personne humble. Il est même dépourvu d’humilité, valeur qui consiste à ne pas se placer au-dessus des autres, de ce qu’ils sont, de ce qu’ils pensent. Aux antipodes du fascisme qui s’appuie sur l’autorité à sens unique, l’écrasement de ce qui est différent, le cérémonial grandiloquent et démoniaque. Et ce que demandent beaucoup d’électeurs au PS, c’est qu’on leur parle enfin avec simplicité et humilité, qu’on arrête de leur donner des leçons, parce que cela aussi,croyez-moi, ça donne de l’eczéma!
Oué, vous en voulez sérieusement aux politiques en tout cas, et je ne vois pas le lien avec la citation de Bedos et mes propos, à part en effet, re-parlez du miroir…
Sur le fascisme, vous donnez une définition historique de ce qu’était le fascisme…Sauf qu’aujourd’hui, et encore plus aujourd’hui, il peut se draper derrière de nombreuses vertues (humilité ou autre) et demeurer fasciste dans l’âme. C’est précisémment tout le drame du paraître en politique.
Bien sur qu’il faut parler simplement, mais aussi parler avec ses mots à soi tout en s’adaptant à l’interlocuteur, au risque de prendre les élécteurs pour des imbéciles et de tomber dans de la démagogie, du populisme etc…
Le politique ne doit pas tout accepter de la part de l’élécteur, sous pretexte qu’il vote. Au delà de l’humilité (auquel je crois), je privilégie la sincérité…