Ce vendredi 25 novembre est la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
Dans notre pays, les chiffres font froid dans le dos : tous les 2,5 jours, une femme meurt sous les coups de son compagnon. Les statistiques officielles attestent que, chaque année, 650 000 femmes font l’objet d’une agression sexuelle. Cependant, sachant que le taux de déclaration ne dépasse pas les 20 %, elles sont en fait trois millions de victimes.
Aussi convient-il de mener une action résolue. C’est dans cette perspective qu’a été votée le 9 juillet 2010, à l’unanimité de l’Assemblée nationale, une loi renforçant l’arsenal juridique destiné à prévenir ces violences et à les réprimer.
Il m’arrive de dénoncer la frénésie législative – qui restera la marque de ce gouvernement – car elle a en réalité pour conséquence d’atténuer la force de la loi. A contrario, le consensus auquel donna lieu l’adoption de ce texte illustre la force que nous avons voulu lui donner. Bien loin d’une déclaration de principe dépourvue d’effet, il apporte des réponses nouvelles à l’instar de l’ordonnance de protection, un dispositif juridique qui permet désormais au juge aux affaires familiales d’assurer dans l’urgence la protection des femmes victimes de violences, en prononçant des mesures temporaires d’ordre civil et pénal.
Mais évidemment, même un texte aussi exhaustif que celui-ci – il englobe les violences faites aux femmes sous toutes leurs formes, qu’elles s’exercent au sein du couple, de la famille, ou au travail, qu’il s’agisse de violences physiques ou psychologiques, de menaces de mariage forcé ou de mutilations sexuelles – ne suffira pas. La vigilance s’impose afin que les moyens financiers dont ont besoin les associations et les structures concernées soient effectivement attribués. Il n’en demeure pas moins que, sous cette législature, une heureuse et utile étape a été franchie.
La lutte contre la violence aux femmes s’inscrit dans un ensemble de mesures à prendre dans un plan d’actions qui ne justifie aucune obligation de s’expliquer préalablement.
Ces questions sont de la mauvaise politique – Ppulisme – Recherche de l’incident – Exposition TV du mal, propice à retenir l’attention? pour passer de la pub après !
Le commentaire précédent est inadmissible