Dans le canton de Briec deux projets suscitent une hostilité de riverains.
D’un coté, à Briec, la volonté de la communauté de communes de candidater pour que soit construite une centrale électrique d’appoint au gaz de 450 MW est contestée. De l’autre, essentiellement à Landudal, l’intention du SIVALODET de bâtir « des ouvrages de ralentissement dynamique des crues » soulève incompréhension et inquiétude.
Dans les deux cas, j’ai naturellement rencontré à leur demande les associations qui se sont constituées. Lundi dernier, 12 décembre pour « l’association de défense des usagers des vallées du bassin versant de l’Odet » que préside Marcel Rannou et le 28 novembre « l’association non à la centrale » initiée par Tom Larvol.
A l’évidence, à écouter mes interlocuteurs, nous avons des marges de progression dans les deux cas pour que la compréhension mutuelle progresse. Et il me semble que ce sont les collectivités qui doivent montrer l’exemple et donc faire tous les efforts nécessaires. En effet, la première condition d’un débat apaisé passe par la transparence du constat et l’accès aux données dont disposent les initiateurs des projets.
Je ne crois pas normal que les opposants à la centrale soient contraints de passer par la CADA pour pouvoir consulter le fondement d’affirmations techniques avancées dans le « pacte électrique breton » signé entre l’Etat et le Conseil Régional de Bretagne. Il me paraît incongru que les courriers adressés à la présidente du SIVALODET soient restés sans réponse.
Afin que les échanges puissent donc trouver un cheminement normal, je suis dans les deux cas intervenus. Si des oppositions doivent voir le jour autant que ce soit après un débat sur des bases transparentes.
Dans les deux cas, les projets demanderont plusieurs années. Prenons le temps d’en mesurer tous les aspects et cherchons à comprendre le point de vue de l’autre plutôt que de sombrer dans l’invective.
merci de cet article JJ…
Il mériterait d’être transmis encore un peu plus…Notamment dans des sphères qui me sont très proches.
Dans une démocratie l’information devrait faire partie de nos fondamentaux.Et là il m’est douloureux de faire le constat qu’il n’en est rien…On cache,on transforme,bref on manipule…Et l’on désinforme…
Simplement par le fait que l’information amène le débat.
Affaire à suivre
Paulo
Voila en effet un propos clair qui tranche avec une argumentation plus « laborieuse » d’autres…