Moment de plaisir partagé hier soir au Terrain Blanc à Penhars. J’y assistais à une représentation d’une création de la MPT intitulée « Sur le bout de ma langue« .
Pendant une heure et demie, 38 quimpérois venus de biens des horizons (le Caucase, la Turquie, le Brésil, le Portugal, l’Espagne…) nous ont raconté leur apprentissage de notre ville à travers l’appropriation de notre langue. Des moments cocasses, des instants émouvants, des passages optimistes, le spectacle était un succès.
Alors même que les médias ne bruissaient que de la phrase imbécile de Guéant sur la « hiérarchie des civilisations », cette aventure conduite par Michèle Porcher et Loïc Toularastel de la Compagnie Sucre d’OrGue était le meilleur antidote à la dépression sur l’état de ce pays.
NB : Une mention spéciale pour Naïda dont la voix fut un enchantement.
Merci de votre appréciation.
Merci de votre appréciation
Je transmets aux équipes artistiques, bénévoles et professionnelles.
Au plaisir de vous croiser…
Vendredi prochain nous serons « encore » sur les quimpérois venus d’ailleurs, l’avec l’actualité des « Chibanis d’Ici » en lien avec un reportage déjà diffusé sur FR3 et autres médias.
La Famille Benrahal est l’une des 4 familles interviewées.
A bientôt
Patrick clemront
merci beaucoup pour votre avis
L’aventure — qui fut belle, très riche et intéressante– se poursuit sur le croisement des cultures et sur le goût à être ensemble.
Comme vous l’a dit Patrick Clermont, nous avons la projection du film « chibanis d’ici » le 10 février à 20h30
Mais le jeudi 1er mars à 20h, dans le cadre de nos causeries, nous retrouverons des habitants du quartier qui échangeront leurs points de vue, leurs témoignages, leurs interrogations sur les thèmes de la transmission, de la relation enfants/grand-parents et la place des anciens.
De plus les 2 associations culturelles turques du quartier de Penhars, accompagnées de la MPT, oeuvrent avec le Conservatoire, à la mise en place d’un fest-noz Bretagne/Turquie qui aura lieu le 02 juin à Quimper.
Le festival de Penhars (« la rue est vers l’art ») est aussi un temps fort et rassembleur pour tous ces/ses habitants
La suite de « sur le bout de ma langue » serait de poursuivre l’aventure avec des femmes de ce quartier (« voix de femmes ») toujours avec l’aide de la compagnie Sucre d’OrgUe; projet lié avec une conférence-travail (à échelle départementale) sur la place des jeunes filles , ceci avec le soutien de la déléguée aux droits de femmes (Annaick Morvan).
Dans les projets, ce ne sont pas les valeurs que nous voulons défendre, ni les idées et les envies qui manquent…
Ce quartier est d’une richesse incroyable mais n’est parfois –malgré ce qui peut s’y construire positivement — pas suffisamment regardé.
Ces initiatives, ces projets reposent sur l’engouement d’une équipe, sur la confiance que les personnes mettent en celle-ci…c’est un travail de fourmi, de longue haleine (que d’aucun n’imagine pas toujours)
Nous aurons , je l’espère, l’occasion de vous retrouver sur l’un ou l’autre de ces temps forts
Joëlle Le Bris, médiatrice culturelle